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EAC/Arusha : Les chefs d’Etat se réjouissent de la réussite du marché commun

Lors du 22e sommet ordinaire des chefs d’Etat de l’EAC tenu du 21 au 22 juillet à Arusha en Tanzanie, les dirigeants des pays de la région ont exprimé un grand succès du protocole du marché commun marqué par le développement du commerce, des capitaux et la création de l’emploi dans les pays membres de la communauté, écrit le quotidien tanzanien Mwananchi.

Ils soulignent que l’intégration régionale est très bénéfique pour les pays membres, tout souhaitant relever les obstacles politiques.

Le président kényan Uhuru Kenyatta se réjouit du développement des infrastructures dans les pays membres. Pour lui, les infrastructures permettront aux populations de profiter de la libre circulation, de faire plus facilement des affaires, de transporter des capitaux et d’obtenir de l’emploi.

S’exprimant sur la question de la sécurité alimentaire dans les pays membres de l’EAC, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan martèle qu’il est possible de doubler la production et de satisfaire les besoins nationaux et étrangers.

« Il est nécessaire de renforcer l’agriculture d’irrigation pour booster la production agricole, mais aussi chercher des marchés d’écoulement des récoltes ».

Selon elle, la Tanzanie prévoit d’augmenter la production alimentaire de 6 millions de tonnes à 18 millions de tonnes d’ici 2026.

De son côté, le président ougandais, Yoweri Museveni recommande les pays membres de la communauté à produire des voitures électriques en grande quantité pour faire face au problème de hausse des prix du carburant.

Il signale que l’Ouganda a déjà commencé à fabriquer des voitures qui utilisent l’électricité solaire, dont le coût est inférieur à l’utilisation du carburant.

Pour le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, le marché commun a été d’un grand avantage pour l’EAC, car les citoyens peuvent désormais transporter des marchandises et voyager d’un pays à l’autre sans restriction.

Cinq questions à aborder pour le développement des affaires dans l’EAC

Lors d’une session régionale du secteur privé tenue ce mercredi 20 juillet, un jour avant le sommet des chefs d’Etat de l’EAC à Arusha, en Tanzanie, du 21 au 22 juillet, cinq questions clés ont été mis en évidence pour améliorer l’environnement des affaires dans la région, confie The New Times.

Selon John Bosco Kalisa, directeur général du Conseil des hommes d’affaires de l’EAC (EABC), il y a cinq questions clés que les dirigeants de l’EAC devraient aborder dans le sommet d’Arusha. Selon lui, il faut ordonner au Conseil des ministres en charge des affaires de l’EAC de modifier le protocole du marché commun.

Il rappelle que le protocole du marché commun prévoit la libre circulation des marchandises ; travail ; prestations de service et capitaux.

Pour lui, les quatre libertés devaient stimuler le commerce et les investissements et rendre la région plus prospère. Et de regretter des défis liés aux différends politiques entre les Etats membres et des situations imprévisibles causées par le changement climatique ainsi que la pandémie de Covid-19.

La communauté des affaires souhaite également que le Sommet charge le Conseil des ministres d’élaborer une loi régionale mettant en place des sanctions pour remédier à la lenteur de la ratification, de la mise en œuvre et de l’application des protocoles, politiques, réglementations et directives.

Elle souhaite également que les chefs d’Etat établissent un délai pour la ratification et le dépôt des protocoles dont la double imposition, extension de la compétence de la cour de justice de l’EAC (EACJ) en matière de commerce et d’investissement.

Une autre demande est que le Sommet ordonne aux Etats membres de mettre en œuvre immédiatement la zone de réseau unique (ONA) sur les données.

Enfin, ce groupe d’hommes d’affaire souhaitent que le Sommet recommande au Conseil des ministres de donner la priorité à l’harmonisation des taxes et prélèvements intérieurs et aériens d’ici la fin de l’année 2022.

Selon The New Times, ces hommes d’affaires souhaitent également que le Burundi et la Tanzanie ratifient, d’ici la fin de 2022, l’accord de l’EAC pour la prévention de la double taxation et l’évasion fiscale en matière d’impôts et revenus.

En 2018, Les Etats membre de l’EAC ont adopté une politique d’harmonisation des impôts nationaux. L’objectif était de créer une approche régionale claire sur l’harmonisation de l’impôt sur le revenu, de la taxe sur la valeur ajoutée et des droits d’accise.

Source: IWACU Burundi