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Les hôtels prêts à facturer les non-résidents en devises

La mesure conjointe du ministère des Finances et celui en charge du Tourisme qui exige aux établissements hôteliers de facturer les services rendus aux étrangers en devises est bien appréciée par certains gestionnaires des hôtels.

 

« C’est plutôt une bonne chose », réagit José Bertrand Irimbere, gérant de l’Hôtel Pamoja qui se trouve en zone Nyakabiga de la commune Mukaza en mairie de Bujumbura. Il explique que la décision n’aura pas d’incidence malheureuse sur l’économie de son hôtel.

 

Si la mesure est respectée par tous les hôtels exerçant au Burundi, il trouve qu’elle pourra aider à l’augmentation des devises dans le pays. Néanmoins, il trouve que les ministères concernés doivent veiller à ce que les hôtels fixent des prix raisonnables en devises selon les services qu’ils offrent.

 

Même son de cloche de la part de David Bayubahe, gérant adjoint de Rose hôtel en zone Bwiza de la mairie de Bujumbura. « C’est un avantage pour nous car la monnaie étrangère à plus de valeur ». Selon lui, le problème surviendra quand les étrangers demanderont des services de change à l’hôtel. « Cela arrive de temps en temps chez nos clients congolais. »

 

Un gérant d’un des anciens hôtels de Bujumbura fait savoir, sous couvert d’anonymat, que la mesure de facturation en devises pour les non-résidents ne causera pas de problème. Toutefois, il se pose quand même des questions. « S’il arrive qu’un étranger vient acheter des services en BIF, est-ce je dirai non alors que j’ai besoin de cet argent ? » Il demande aux organes habilités d’afficher la mesure sur tous les postes-frontières afin que les non-résidents sachent qu’ils achèteront les services hôteliers en devises. Sinon, souligne-t-il, des tracas ne manqueront pas.

 

Source: IWACU Burundi