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L’OBDA se penche sur les défis du secteur du Droit d’auteur au Burundi

L’Assistant du ministre des affaires de la communauté Est-africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture, J.Claude Kanene exhorte les artistes à faire enregistrer leurs œuvres auprès de l’Office burundais de Droit d’auteur et des Droits voisins (OBDA). C’était dans un atelier de sensibilisation sur la contribution socio-économique du secteur du Droit d’auteur, tenu à Gitega mardi 5 avril 2022 à l’endroit des parties prenantes.

Au cours de cet atelier, l’assistant du ministre des affaires de la communauté est-africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture, a appelé les usagers des œuvres artistiques à signer des conventions avec l’Office burundais du Droits d’auteur avant l’utilisation d’une œuvre littéraire ou artistique.

Il a rappelé par ailleurs que les artistes n’ont d’autres ressources que leurs œuvres d’art ou littéraires et appelle au respect et à la protection des Droits d’auteur afin que ces œuvres soient innovantes au niveau des compétions régionales et internationales.

De son côté, la Directrice de l’OBDA déplore l’absence des mesures d’accompagnement des textes qui régissent ce secteur du Droit d’auteur, la faible collaboration entre les institutions impliquées dans ce secteur et l’OBDA et l’insuffisance des moyens pour accomplir les missions qui sont assignées à cet office. Elle a interpellé les artistes à enregistrer leurs œuvres auprès de l’OBDA et de sensibiliser leurs camarades sur leurs droits et leurs devoirs.

Les participants à cet atelier ont saisi cette occasion pour émettre des recommandations allant dans le sens de promouvoir le secteur du Droit d’auteur et des Droits voisins. Les principaux recommandations sont notamment la nécessité de rendre plus rigoureuses les sanctions à l’encontre des contrefacteurs dans le domaine du Droit d’auteur ; mettre en place une école des beaux-arts qui enseignera la déontologie musicale. Ils ont également suggéré de réhabiliter le ballet national et de mettre en place un conseil national des artistes. Ils ont aussi souligné la nécessité de mettre en place un studio d’enregistrement de l’Etat ou les chansons seront d’abord examinées avant d’être balancées dans les concerts ou sur les chaines des différents medias.

Cet atelier a vu la participation des artistes et les responsables administratifs des provinces de Gitega, Muramvya, Mwaro et Karusi, les représentants du sénat et du corps de la police ainsi que les représentants de la justice et du ministère en charge des finances.

Source: Radio Television  Burundi