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RDC : Des avions déployés pour bombarder les positions du M23

L’armée de la République démocratique du Congo a utilisé des avions nouvellement déployés pour bombarder les positions du M23 dans l’est du pays ce 8 novembre, écrit The East African.

Un responsable de la sécurité congolaise a confié à The East African que des avions de guerre ont bombardé la région de Tchanzu, occupée par les rebelles du M23, au Nord-Kivu.

Selon un représentant de la société civile locale, Damien Sebuzanane, les habitants de Bunagana ont fui cette localité suite aux bombardements.

La RDC a déployé deux avions Sukhoi-25 au Nord-Kivu dans l’est de la RDC occupé par les rebelles M23. L’un des avions a violé l’espace aérien rwandais ce 7 novembre bien que Kinshasa ait déclaré que l’incident était une erreur.

Kenya : Le parlement approuve le déploiement de 900 soldats en RDC

Le parlement kényan a approuvé le déploiement de 903 soldats dans le cadre d’une force régionale pour stabiliser l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à de nombreux groupes armés dont les rebelles du M23, écrit Actualité.Cd.

« Le déploiement de troupes kényanes en RDC est dans l’intérêt de la paix dans la région et au Kenya », a déclaré devant l’Assemblée nationale Nelson Koech, président de la commission parlementaire de la Défense, du renseignement et des relations extérieures, ce 9 novembre.

« Il est très facile de dire restons tranquillement dans notre pays, prenons soin de nos intérêts et gardons nos officiers au pays, nous ferons des économies, nous économiserons des vies et tout ira bien. Nous devons sécuriser la région », a-t-il défendu.

Selon Actualité.Cd, le coût de cette mission, pour une durée initiale de six mois, est de 4,4 milliards de shillings (36,5 millions d’euros). Si elle se prolonge, « cela montera entre 5,5 à 6 milliards » de shillings (45 à 50 millions d’euros), a-t-il estimé, tout en indiquant que des discussions étaient en cours avec des organisations, telles que l’ONU, pour une participation internationale au financement de cette force.

La semaine dernière, le président William Ruto avait annoncé l’envoi de soldats kényans dans le cadre d’une force créée en juin par les pays de la Communauté des Etats d’Afrique de l’est (EAC) pour stabiliser l’est de la RDC. Le Kenya assurera le commandement de cette mission, qui comprend également des soldats du Burundi, de l’Ouganda et du Soudan du Sud.

Les soldats kényans et ougandais doivent se déployer aux côtés des militaires congolais dans le Nord-Kivu et en Ituri, l’armée sud-soudanaise dans le Haut-Uélé et les Burundais dans le Sud-Kivu. Un contingent rwandais sera déployé le long de la frontière, après que Kinshasa s’est opposé à la participation de Kigali à toute opération sur son sol.

Selon l’ONU, au moins 188 mille personnes ont fui leurs villages depuis ce 20 octobre et se sont « dirigées dans des localités plus calmes » du Nord-Kivu. Au moins 16.500 autres ont trouvé refuge en Ouganda.

Rwanda : Le gouvernement demande la libération des citoyens enlevés par l’agence de renseignement de la RDC

Le Rwanda a écrit au gouvernement de la RDC pour demander la libération de deux citoyens, qui sont détenus depuis plus de deux mois par l’Agence nationale de renseignement congolaise (ANR), confie The New Times.

Dans une lettre du 4 novembre, Vincent Biruta, le ministre des Affaires étrangères, a écrit à son homologue congolais Christophe Lutundula pour protester contre « le harcèlement croissant des Rwandais vivant en RDC ».

Dans la lettre, transmise par l’intermédiaire de l’ambassade du Rwanda à Kinshasa, Biruta a déclaré avoir « appris avec une profonde inquiétude l’arrestation de deux autres Rwandais qui résidaient régulièrement en RDC ».

Selon The New Times, les deux hommes rwandais dont Juvénal Nshimiyimana et Moses Mushabe ont été enlevés le 30 août. Ils travaillent pour l’organisation africaine de développement de la santé (AHDO), une ONG basée à Genève.

Vincent Biruta a demandé au gouvernement congolais « de libérer d’urgence ces deux ressortissants rwandais et de les rapatrier rapidement, sans condition » : « Le ministère condamne une fois de plus fermement les cas croissants de harcèlement des ressortissants rwandais sur le territoire de la RDC et appelle le gouvernement à y mettre un terme ».

Kenya : Les pilote de Kenya Airways reprennent le travail après des jours de grève

Les pilotes de Kenya Airways mettront fin à leur grève de plusieurs jours et retourneront au travail mercredi matin, a déclaré leur syndicat, après qu’un tribunal a ordonné au personnel de reprendre le travail, écrit The Citizen.

« Les membres de l’association des pilotes de Kenya Airways (Kapla) feront de leur mieux pour rétablir la normalité des opérations », a déclaré le secrétaire général du syndicat Murithi Nyagah dans un communiqué publié ce 8 novembre soir, qualifiant les perturbations de voyage de « regrettables ».

Le ministre kényan des Transports, Kipchumba Murkomen, a exhorté les pilotes et la direction de Kenya Airways « à respecter le verdict rendu par le tribunal ».

« Nous regrettons que les problèmes en cours aient pu persister et dégénérer en grève. Au cours des trois derniers jours, cette grève a perturbé les plans de voyage de plus de 12 000 clients, a forcé l’annulation de plus de 300 vols et a touché 3 500 autres employés qui n’en faisaient pas partie », a-t-il fait savoir.

Selon la direction de Kenya Airways, la grève a contraint cette compagnie aérienne à annuler la plupart de ses vols et promet qu’elle « fera tout son possible pour revenir à la normale dans les plus brefs délais ».

Un tribunal de Nairobi a ordonné, ce 8 novembre, aux pilotes en grève de Kenya Airways de reprendre le travail le lendemain, écrit Nation.

La juge du tribunal du travail, Anna Mwaure, a ordonné « aux pilotes de Kenya Airways de reprendre leurs fonctions de pilotes avant 6 heures du 9 novembre 2022 sans condition ».

Elle a en même temps ordonné à la direction de Kenya Airways de permettre aux pilotes d’exercer leurs fonctions sans harcèlement, intimidation ou prise de mesures disciplinaires à leur encontre.

La direction de Kenya Airways a salué la décision du tribunal : « Nous remercions le tribunal pour la décision rapide qui permet désormais à la compagnie de reprendre ses activités normales ».

Ce 6 novembre, Kenya Airways a annulé 56 vols, ce qui a perturbé au moins 12 000 passagers.

Tanzanie : Des enquêtes sur l’accident de l’avion Précision en cours

Les enquêteurs étant déjà sur terrain pour établir la cause de l’accident de l’avion de Precision Air de ce 6 novembre, au moins quatre personnes devraient disposer d’informations cruciales sur ce qui s’est passé avant et après le décollage du vol, Selon The Citizen.

Les quatre personnes qui devraient éclaircir sur ce vol malheureux sont le régulateur avion de Precision Air, l’ingénieur à l’aéroport, le responsable de l’unité de contrôle des opérations et le directeur des opérations aériennes.

L’avion de ligne ATR 42-500 transportant 39 passagers (38 adultes et un enfant) et quatre membres d’équipage s’est écrasé dans le lac Victoria à Bukoba à 8h. 19 personnes sont mortes dans l’accident, tandis que 24 ont survécu.

Les experts de l’aviation qui se sont entretenus avec The Citizen ont déclaré ce 9 novembre que, conformément à l’Organisation internationale de l’aviation civile, le pilote doit être informé de la météo avant de décoller, pendant le vol et au point de destination.

Le régulateur avion pourrait être tenu pour responsable s’il a autorisé le vol malgré les intempéries.

« En bref, vous ne pouvez pas enquêter sur l’accident de Bukoba sans comprendre ce qui s’est passé à Dar es Salaam. Il y a une chaîne de commandement brisée quelque part », a déclaré le secrétaire de l’Association des pilotes de Tanzanie (Tapa), le capitaine Khalil Iqbal. Et de rappeler que l’officier des opérations aériennes est celui qui autorise le décollage d’un vol.

Un pilote qui a requis l’anonymat que l’accident devrait être une sonnette d’alarme pour que le gouvernement commence à écouter les préoccupations des pilotes concernant leur environnement de travail.

« Certains d’entre nous ont traversé des moments difficiles dans le passé. Lorsque vous vous plaignez que vous ne pouvez pas piloter un avion pour une raison valable, quelqu’un vous dira que vous devez faire votre travail de toute façon parce que les passagers sont déjà à l’aéroport », a-t-il confié à The Citizen.

Source: IWACU Burundi