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William Ruto : « Une communauté est-africaine sans frontières améliorera le climat des affaires »

Le président William Ruto a déclaré que la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) n’atteindrait son potentiel que si elle supprimait les obstacles aux frontières qui empêchent le libre-échange et la circulation des civils.

Le Chef de l’Etat Ruto a déclaré, lors de la célébration du 59è anniversaire des Héros de l’indépendance, qu’Une Communauté Est-Africaine sans frontières permettra une libre circulation des personnes, des biens et des services dans toute la région, créant des opportunités, de la richesse et de la prospérité.

Le président a fait savoir que l’EAC devrait ouvrir la voie à la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (AFCFTA). « C’est notre chance pour nous dirigeants et citoyens de l’EAC de travailler ensemble pour que nous puissions changer nos frontières, aujourd’hui perçues comme des obstacles, et les transformer en ponts afin que les biens, les services et les personnes puissent traverser et circuler librement dans la sous-région, sans obstacles », a déclaré le président William Ruto.

Le président William Ruto a exhorté les membres du monde des affaires à tirer parti des protocoles et des plates-formes de l’EAC et de l’ACFTA pour faire des affaires dans la région.

Le Chef de l’Etat kenyan a en outre encouragé la Communauté de l’Afrique de l’Est à s’impliquer dans des projets communs, en particulier dans les secteurs où les pays membres ont beaucoup de matières premières mais pas de main-d’œuvre de transformation.

Selon l’économiste Brian Amwai, l’Afrique de l’Est sans frontières a tout à gagner des relations étroites entre les entreprises, l’industrie et les immigrants entre ses pays. « Géopolitiquement parlant, le moment est propice, les arguments économiques sont solides et les étoiles politiques nationales semblent bien alignées dans la plupart des pays de l’EAC. Il est temps de saisir cette opportunité pour que la jeunesse d’Afrique de l’Est en profite ».

En outre, cet économiste soutient que même si les pays d’Afrique de l’Est venaient à faire des affaires sans barrières, les gouvernements devraient être vigilants et faire plus attention aux produits de contrebande.

D’après cet analyste, cette liberté peut être limitée si les gouvernements de ces pays ne parviennent pas à établir des lois commerciales appropriées. « Le commerce de contrebande et de marchandises illégales peuvent prospérer s’il n’y a pas de loi appropriée. De même, nous pouvons être témoins de détournements de biens sans une politique appropriée ».

Source: IWACU Burundi