‫يعتمد صندوق الأوبك خطة العمل المناخية الأولى، ويضاعف الأهداف بحلول عام 2030

فيينا،16 سبتمبر / أيلول 2022/PRNewswire/ — اعتمد صندوق الأوبك للتنمية الدولية أول خطة عمل للمناخ، والتي تلزم المنظمة بزيادة تمويلها للمناخ إلى 25 في المائة بحلول عام 2025 و 40 في المائة بحلول عام 2030 مع نهج شامل لجميع مشاريعها. وتبلغ الحصة الحالية من التمويل المتعلق بالمناخ في المشاريع المعتمدة 20 في المائة.

OPEC Fund adopts first Climate Action Plan, doubles targets by 2030. The new Climate Action Plan will boost the Fund’s support for sustainable, low-carbon, inclusive and climate resilient investments in partner countries

وستعزز خطة العمل الجديدة المتعلقة بالمناخ دعم الصندوق للاستثمارات المستدامة والمنخفضة الكربون والشاملة للجميع والقادرة على التكيف مع تغير المناخ في البلدان الشريكة. وسيشجع صندوق الأوبك الاستثمارات المناخية التحويلية في مجالات الطاقة والنقل والزراعة والغذاء والمياه والمدن الذكية، وسيدعم التشخيصات والتخطيط والسياسات المناخية، وسيقود حلولاً مبتكرة للتمويل المتعلق بالمناخ للقطاع الخاص.

وقال د. عبد الحميد الخليفة، المدير العام لصندوق أوبك: “هذه لحظة تاريخية إذ أنها تلزم صندوق منظمة البلدان المصدرة للنفط بزيادة تمويله المتعلق بالمناخ زيادة كبيرة. إن استراتيجيتنا الجديدة طموحة في أعدادها المستهدفة، ولكن أيضًا في نهجها لتغطية مجموعة متنوعة من القطاعات التي نستثمر فيها. ونحن نستلهم الاقتناع بأن الأهداف المتعلقة بالمناخ والأهداف الإنمائية يكمل بعضها بعضا”.

وسيواصل صندوق منظمة البلدان المصدرة للنفط (أوبك) العمل في شراكة مع المؤسسات الشريكة الأخرى وتحديد أولويات المشاريع التي تسعى إلى حشد القطاع الخاص.

عن صندوق أوبك

OPEC Fund Logoصندوق أوبك للتنمية الدولية ( OPEC Fund ) هو المؤسسة الإنمائية الوحيدة المفوّضة عالميًا لتقديم التمويل من الدول الأعضاء فيها إلى الدول غير الأعضاء. وتعمل المؤسسة بالتعاون مع شركائها من الدول النامية ومجتمع التنمية الدولي لتحفيز النمو الاقتصادي والتقدّم الاجتماعي في الدول ذات الدخل المنخفض والمتوسط في جميع أنحاء العالم. وقد تأسّس الصندوق بواسطة الدول الأعضاء في منظمة الدول المصدّرة للبترول (أوبك) في عام 1976 بغرض تحقيق هدف متميّز وهو: تعزيز جهود التنمية، وتطوير المجتمعات، وتمكين الشعوب؛ وذلك من خلال التركيز على تمويل المشروعات التي تلبّي الاحتياجات الأساسية مثل الغذاء والطاقة والبنية التحتية والتوظيف (خاصّة فيما يتعلق بالمشروعات الصغيرة والمتوسطة ومتناهية الصغر “ MSMEs”) ، والمياه النظيفة والصرف الصحي، والرعاية الصحية والتعليم. وقد خصّص صندوق أوبك حتى الآن أكثر من 22 مليار دولار أمريكي لدعم مشروعات التنمية في أكثر من 125 دولة، وتقدّر التكلفة الإجمالية لهذه المشروعات بحوالي 187 مليار دولار أمريكي. وحصل صندوق الأوبك علي تصنيف فوق الممتاز / توقعات مستقرة من قبل مؤسسة فيتش وتصنيف ممتاز/ توقعات إيجابية من قبل شركة ستاندارد آند بورز في عام 2021. وتتمثل رؤية الصندوق في المساهمة في إيجاد عالم تكون فيه التنمية المستدامة واقعًا يعيشه الجميع دون استثناء.

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Prof. Nimubona:  » Le Président pourrait enfin asseoir son pouvoir, mais tout n’est pas gagné »

Après l’éviction de l’ex 1er ministre Alain Guillaume Bunyoni, suivie du remaniement ministériel, certains observateurs parlent de « rabattage de cartes au sein du Cndd-Fdd ». Le Chef de l’Etat pourrait enfin asseoir son pouvoir. Mais tout n’est pas gagné d’avance, analyse le politologue, aussi longtemps que persisteront les luttes de pouvoir entre les généraux. 

L’approbation de Gervais Ndirakobuca comme nouveau Premier ministre n’aurait pas respecté les  procédures. Votre commentaire ?

L’idéal constitutionnel aurait été d’abord de demander la démission du Premier ministre sortant et de son gouvernement pour ensuite convoquer en bonne et due forme les deux chambres du Parlement pour approbation du nouveau nom proposé comme Premier ministre. L’idéal constitutionnel aurait aussi été de respecter le principe de la séparation des pouvoirs et la fonction de contrôle du Parlement. Selon cette dernière perspective, une motion de censure aurait pu être votée par l’Assemblée nationale, sanctionnant ainsi négativement l’action du Gouvernement, comme le Chef de l’Etat ne cessait de le clamer. Plus que quiconque, il faut voir dans quel contexte le changement du Premier ministre est intervenu. Une période délicate, dans une ambiance lourde  avec des rumeurs de coup d’Etat. Au finish, même si au sommet de l’Etat, il ne triomphe pas une culture institutionnelle de gouvernement, je peux dire que  la procédure utilisée ne s’est pas écartée de l’esprit général de la Constitution.

En limogeant  M. Bunyoni, le président Ndayishimiye s’affranchirait de l’héritage de son prédécesseur, feu président Nkurunziza. Votre analyse?

Le limogeage du Premier ministre Bunyoni, comme la dramaturgie politique et les dysfonctionnements qui l’ont précédé, apparaît en effet comme le signe de ce que j’appelle « un héritage impossible ». Ceci pour au moins trois raisons :

D’abord, ce fut une histoire de « testament non écrit » et pareils cas, sont souvent des sources de conflits importantes parce qu’ils rendent l’héritage illisible et inintelligible.
Ensuite, l’héritage de feu président Pierre Nkurunziza a consisté uniquement en un lègue de personnalités, d’oligarques et de système politique véreux. Un engrenage dont il lui a été difficile de se défaire. Parce que jamais, l’héritage ne concerne les fondements de légitimation généralement attachés au détenteur viager du pouvoir.

Pour cause, la plupart de ces personnalités  et oligarques se sont crus eux-mêmes héritiers et ont préféré faire allégeance plus à un système politique protecteur rival plutôt qu’à « l’héritier légitime », c’est-à-dire le président Ndayishimiye.

Enfin, à la recherche de ses propres marques et sources de légitimation, le président Evariste Ndayishimiye ne pouvait que heurter les certitudes dans lesquelles s’étaient installées ces anciens barons.

Concrètement ?

C’est-à-dire qu’au compte des créneaux les plus porteurs et crédibles pour cette légitimation, le chef de l’Etat ne pouvait que creuser dans les griefs que concentraient les gouvernés contre le pouvoir CNDD-FDD à savoir la corruption et l’inefficience/inefficacité face aux demandes socio-économiques trop pressantes (paupérisation croissante, chômage des jeunes, pénurie de biens de première nécessité : carburant, sucre, ciment, etc.). Ainsi, il a savamment construit un populisme de « type nationaliste post-indépendance » basé sur l’attaque des élites (hauts fonctionnaires, magistrats, etc.) accusées de corruption, de saboteurs et de fainéants. Il a également dénoncé la cupidité des gestionnaires de l’Etat se manifestant à travers des contrats monopolistiques nourrissant ces mêmes  barons au détriment de l’Etat. Ce faisant, il a certes été cru sur les mots, mais l’opinion attendait davantage des actions correctives qui ont pris du temps à se concrétiser. La grande explication fut alors de dire qu’il se heurtait à la résistance des fameux caciques du système politique précédent. Car, tout discours ou toute action sur les droits de l’homme et l’Etat de droit, la justice et la sécurité pour tous, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l’efficacité de l’administration publique, etc., ne pouvait que contrarier les nombreux oligarques civils comme militaires et policiers, hauts fonctionnaires de l’Etat et autres mafieux qui vivent de ces pratiques. Si bien que la résistance au chef de l’Etat devient une question de vie ou de mort matérielle, symbolique et même physique.

Peut-on alors parler « de rabattage de cartes au sein du CNDD-FDD » ?

Je n’en suis pas sûr, car le pouvoir du CNDD-FDD est tout sauf un système institutionnalisé, différencié et impersonnel. C’est un faisceau  ou un réseau de clientèles, d’obligés, de barons politiques et économico-financiers disposant de multiples tutorats. Souvent, vous trouverez certains parmi ces caciques qui ignorent ou cherchent à s’opposer au principe hiérarchique et au triomphe d’un pouvoir unique dominant, notamment du Chef de l’Etat et du Premier ministre. Autant dire que la crise qui a conduit au limogeage de l’ex- Premier ministre Bunyoni est un effet pervers du fonctionnement du système CNDD-FDD. Un système réfractaire aux obligations institutionnelles et légales. C’est un système qui fait triompher le militantisme sur la compétence, le tutorat des barons sur les capacités individuelles. Un tel système à superpositions d’autorités sans cohérence soumet le président, son Premier ministre et son gouvernement aux dépendances vis-à-vis de l’ensemble. C’est un système qui étouffe l’émergence d’un leadership. Pour ainsi dire, tout simplement, les cartes ont été redistribuées à l’intérieur d’un système dominant.

Aussi, les gens doivent comprendre que la nomination d’un général succédant à un autre général est une des conséquences négatives de la militarisation de l’ancien mouvement rebelle. Elle est la manifestation du triomphe des généraux et de la caporalisation du reste des adhérents du parti. Les luttes de pouvoir entre ces généraux créent une situation de coup d’Etat permanent, ce qui crée une instabilité gouvernementale, voire institutionnelle, et, à un moment donné, politique.

Quid de cette méfiance sans cesse évoquée entre certains ténors du parti de l’Aigle ?

Ce qui est perceptible, le parti au pouvoir connaît une crise multidimensionnelle :

-une crise de sens comme celle du Chef Ndembu de Turner (écrivain qui s’est attelé à l’étude de cette société du nord-ouest de la Zambie, NDLR),  qui connaît un malaise et qui cherche en vain la cause. D’où la désignation des boucs émissaires,
-une crise  idéologique dans la mesure où le parti a été construit sur base de désignation d’un ennemi extérieur au groupe, mais qui aujourd’hui semble être  loin des problèmes qui assaillent le pays,
-une crise de gouvernance et de démocratisation interne, en ce sens que l’on n’a vu ni entendu de débats réglementaires sur le changement de gouvernement.
Finalement, triomphe l’oligarchisation avec ses dérives ploutocratiques et cupides, en plus de cette déconnexion par rapport aux problèmes socio-économiques concrets des gouvernés. L’écart entre l’élite au pouvoir et la base des gouvernés, y compris les militants CNDD-FDD s’explique de cette manière. Le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye l’a compris, mais sa « bataille » heurte les nombreux blocs magmatiques solidifiés par des intérêts vitaux. C’est cela la principale cause de cette méfiance.

Selon vous, peut-on dire que la nomination de M. Gervais Ndirakobuca comme chef de gouvernement augure une nouvelle ère ?

Peut-être si l’on considère qu’enfin le président de la République a nommé son Premier ministre et que par conséquent, il y aura au moins un alignement vertical et horizontal des discours et pratiques politiques sur la volonté du Chef de l’Etat. Avec ses nombreux discours non suivis d’actions concrètes, ce dernier commençait à apparaître comme un chef impuissant. Le siège du pouvoir devenait introuvable et l’on craignait un pourrissement qui pouvait conduire à l’effondrement du système. Avec la nomination d’un nouveau Premier ministre, le Président semble reprendre la main sur le pouvoir. Maintenant, il faut rester prudent et rappeler que toutes ces personnalités sont secrétées du même moule idéologique et organisationnel et d’une même culture politique.

Cinq nouveaux ministres ont intégré le gouvernement. Au vu des enjeux socio-économiques du moment, sont-ils des hommes qu’il faut dans les places qu’il fallait ?

Si l’on analyse la situation selon une approche individualiste, on pourrait dire :  Laissons- leur le bénéfice du doute et du jugement temporel ». Mais, je pense que la meilleure analyse du pouvoir actuel repose sur une perspective systémique. Comme les dirigeants du CNDD-FDD aiment tant le dire d’eux-mêmes, ils forment un « système ». Ceci signifie, comme le diraient bien Michel Crozier et Erhard Friedberg (dans L’Acteur et le système), que l’individu agit sous contrainte de son environnement. Si bien qu’au final, le changement d’individus, de ministres, même compétents, ne peut pas changer le système. Au contraire, on constate même que les systèmes broient les acteurs. Ici, la grande question est de savoir : « Comment par exemple, les cinq ministres pourront-ils changer un système vieux de 17 ans et corrompu, dans un manque de culture politique institutionnelle et des logiques néo-patrimoniales et prédatrices ?

Au regard de la nouvelle configuration politique,  quelle sera la place de ces « barons économico-financiers ». Vont-ils garder leur influence ?

Ils n’ont pas beaucoup de choix:

– soit ils s’ajustent et rentrent dans les rangs d’allégeance à l’égard des nouveaux dominants et ainsi ils continuent de bénéficier de leurs dividendes en contrepartie de leur financement du système
– soit ils persistent dans leurs attitudes réfractaires et s’exposent à une mort certaine au double niveau matériel et physique.
A moins qu’ils ne prennent le dessus en imposant au sommet de l’Etat leurs mandataires-clientèles.

Avec la nomination d’un nouveau Premier ministre, certains observateurs politiques avisés espèrent un coup d’accélération quant à l’avancée de certains dossiers, notamment la normalisation des relations avec le Rwanda. Quelle lecture faites-vous ?

Rien n’est moins sûr. Il faut rappeler ici que le nouveau Premier ministre, comme son prédécesseur, était sous le coup des sanctions de l’Union européenne et des Etats- Unis d’Amérique.

Toutefois, le réalisme international pourrait prévaloir sur l’idéalisme démocratique et droit-de-l’hommiste, ainsi évaluer ce changement de Premier ministre qui s’est fait sans chocs violents.

S’agissant des relations avec le Rwanda, il conviendrait de rappeler qu’au moment où le processus de normalisation était bien engagé, on a assisté à un engagement du Burundi en RDC. Cela, au moment où un froid s’installait entre ce dernier pays et le Rwanda. Avant cet incident, il faut se rappeler les malentendus plus idéologiques que réalistes qui ont toujours fait que le processus de normalisation aille à reculons.

Ceci pour dire qu’en la matière, ce n’est pas le changement du Premier  ministre qui compte. Il faut toujours se poser la question de savoir quels sont les intérêts ou idéologies de quels groupes puissants à l’intérieur du système politique qui seraient menacés si le Burundi s’ouvrait un peu plus à la région et au monde ?

C’est cela qui permettrait d’expliquer ou de comprendre pourquoi le président de la République et son gouvernement ne s’investissent pas à fond pour trouver une solution à cette question. Pour moi, c’est en tout cas, une grosse épine dans le pied du Président Ndayishimiye et de son gouvernement durant cette année où le Burundi préside la Communauté de l’Afrique de l’Est (CEA).

Parmi les causes ayant précipité le limogeage du Premier  ministre, il y a ce scénario du coup d’Etat. Une éventualité encore envisageable au Burundi ?

On ne décrète pas, on ne déclare pas dans un discours qu’un coup d’Etat n’est plus possible au Burundi. Le Mali, la Guinée ou le Burkina Faso, etc. Du point de vue du respect de l’Etat de droit, des principes démocratiques, ces pays étaient plus avancés que le Burundi.  Tout simplement, on fait en sorte que les conditions propices pour l’exécution d’un coup d’Etat ne soient jamais réunies. Ici, je citerai : la  mauvaise gouvernance, l’incompétence des dirigeants, une administration médiocre, le non-respect des normes constitutionnelles ou manipulation de celles-ci par des groupes dirigeants, les affrontements des dirigeants par l’intermédiaire de milices,  la corruption généralisée privant l’Etat des ressources pour le monopole de la violence physique légitime, le manque de confiance dans le leadership et éclatement du pouvoir, trop de demandes des gouvernés non résolues et non agrégées par les organisations de représentation à cause de leur inefficacité ( Parlement, syndicats, société civile), monopolisation des pouvoirs par un groupe ethnique ou politique et l’exclusion violente des autres, trahison des principes et règles démocratiques, etc. C’est tout cela que le nouveau gouvernement devra combattre.

Selon vous, quels sont les grands chantiers auxquels devra s’atteler le nouveau gouvernement ?

Pour un pays classé dernier  au niveau mondial en se référant aux indicateurs du développement, tout devient prioritaire. Certes, l’on peut séduire la population en émettant des discours sur la corruption, la justice, l’amour de la patrie, etc. L’on peut également le faire en désignant des responsables d’une situation catastrophique, en changeant le Premier ministre, les membres du Gouvernement et certains hauts fonctionnaires. Mais, cette opération restera comme une propagande consistant en une chasse aux sorcières et aux boucs-émissaires si les problèmes quotidiens concrets ne trouvent pas de solution.  Personnellement, cette perception prévaudra si la pénurie du carburant dont les effets sont dévastateurs sur l’économie du pays et les ménages ne trouve pas de solution tout de suite.
Sur le plan politique, cette pénurie laisse traîner l’idée que face à cette impuissance de l’Etat et des acteurs politiques, il faut tenter l’aventure subversive. D’une façon détaillée, les chantiers auxquels le nouveau gouvernement devrait s’atteler, pour ce qu’il peut, car ne dépendant pas que de sa volonté, seraient de créer un environnement de bonne gouvernance des ressources nationales, de l’Etat de droit, de justice et de libertés publiques, d’institutions pluralistes, inclusives et démocratiques. Cela lui permettrait d’accéder à d’autres ressources nationales et surtout internationales. De la sorte, faire face aux autres défis autrement compliqués que sont la pauvreté des ménages, le chômage des jeunes, l’éducation de qualité, la santé, le développement des activités artisanales et industrielles, les infrastructures du développement économique, la maîtrise de la croissance démographique ,etc.

Source: IWACU Burundi

Démocratie au Burundi : Encore du pain sur la planche

A l’occasion de la journée internationale de la démocratie célébrée le 15 septembre de chaque année, des politiques et leaders de la société civile soutiennent que le Burundi n’a pas encore atteint 50 % dans la consolidation de la démocratie. Ils appellent les dirigeants au strict respect des valeurs démocratiques.

Pour le président du parti Sahwanya Frodebu, Pierre Claver Nahimana, il y a encore le manque de la culture démocratique au Burundi : « C’est comme si on est toujours en train d’apprendre les valeurs démocratiques. Certains burundais parlent de la démocratie, mais ne joignent pas leurs paroles avec des actes ». Selon lui, il y a encore beaucoup de choses à faire même si le Burundi est déjà entré dans le système démocratique.

Le président de Sahwanya Frodebu explique que le Burundi est encore à 48 % de la démocratie. Il fustige des mésententes pendant la période électorale et des esprits antidémocratiques qui s’observent encore dans le pays : « Certains n’acceptent pas les résultats des élections. Dernièrement, le président a fait savoir qu’il y aurait ceux qui pensent au coup d’Etat. Tout cela ne se passe pas dans un pays démocratique ».

En outre, Pierre Claver Nahimana se réjouit que les institutions en place dont le président de la République, l’Assemblée nationale, le Sénat, les conseils communaux résultent tous des élections.
Il recommande l’éducation permanente au patriotisme, au respect et à la consolidation de la démocratie : « Ceci doit s’appliquer à tous les citoyens de toutes les tranches d’âge et à tous les échelons. Il faut éduquer même ceux qui se croient meilleurs dans le respect des valeurs démocratique ».

Selon le président de l’Observatoire national de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), Gabriel Rufyiri, le Burundi n’a pas encore atteint 50 % dans la démocratie : « Nous avons des traumatismes et séquelles liées au passé tragique qu’a connu le Burundi. Nous vivons toujours sous le choc post-traumatique. Depuis l’indépendance, on n’a pas pu passer 10 ans sans qu’il y ait des conflits ». Et de suggérer un programme national de détraumatisation sociale et politique.

Pour le président de l’Olucome, les élections libres, transparentes et crédibles sont un principe important de la démocratie. Cependant, d’après lui, ces élections doivent être acceptées par tous.

Gabriel Rufyiri appelle les dirigeants à garantir l’état de droit, le droit d’expression, de réunion et d’association. Il rappelle que la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques sont aussi des principes cruciaux de la démocratie.

« Tout ce que les dirigeants font doit se fonder sur les principes de la démocratie. Il faut établir des lois qui mettent en avant le bien-être des citoyens, pas celles qui mettent en avant les intérêts privés des individus ».

Source: IWACU Burundi

SECRETARY ANTONY J. BLINKEN

Secretary Blinken is on travel to New York City, New York from September 18-23, 2022.  Please click here for more information.

7:40 p.m. Secretary Blinken attends the Global Fund Dinner in New York City, New York.

(MEDIA DETERMINED BY HOST)

Deputy Secretary Wendy Sherman, Counselor Derek Chollet, Under Secretary for Political Affairs Victoria Nuland, Under Secretary for Arms Control and International Security Bonnie Jenkins, Under Secretary for Civilian Security, Democracy, and Human Rights Uzra Zeya, Under Secretary for Economic Growth, Energy, and the Environment Jose Fernandez, Senior Official for Public Diplomacy and Public Affairs Elizabeth Allen, Assistant Secretary for African Affairs Molly Phee, Assistant Secretary for East Asia and Pacific Affairs Daniel Kritenbrink, Assistant Secretary for European and Eurasian Affairs Karen Donfried, Assistant Secretary for Near Eastern Affairs Barbara Leaf, Assistant Secretary for South and Central Asian Affairs Donald Lu, Assistant Secretary for Western Hemisphere Affairs Brian Nichols, Assistant Secretary for Conflict and Stabilization Operations Anne Witkowsky, Assistant Secretary for Economic and Business Affairs Ramin Toloui, Assistant Secretary for Energy Resources Geoffery Pyatt, Assistant Secretary for International Organization Affairs Michele Sison, Assistant Secretary for Oceans, Environment, and Science Affairs Monica Medina, Assistant Secretary for Political-Military Affairs Jessica Lewis, Assistant Secretary for Population, Refugees, and Migration Julieta Noyes, Acting Assistant Secretary for Global Public Affairs Elizabeth Trudeau, Senior Bureau Official for Counterterrorism Tim Betts, Special Presidential Envoy for Climate John Kerry, Special Envoy for the Horn of Africa Michael Hammer, and Special Representative for Global Food Security Dorothy McAuliffe attend meetings and events surrounding the United Nations General Assembly, in New York City, New York.

Source US State Department

‫الحالة العالمية للحد من أضرار التبغ: يجب أن تتبنى أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى الحد من الضرر لتقليل الأعداد المتزايدة من متعاطي التبغ

لندن وليلونغوي، ملاوي, 16 سبتمبر / أيلول 2022/PRNewswire/ — مع أكثر من 200000 حالة وفاة متعلقة بالتدخين كل عام في أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى، هناك حاجة ملحة للمنطقة لتبني الحد من أضرار التبغ، وفقًا لوكالة الصحة العامة في المملكة المتحدة.

المعرفة•العمل•التغيير  ( K•A•C ) يجادل بأن الحد من أضرار التبغ يمكن أن يولد مكاسب كبيرة في مجال الصحة العامة لبلدان أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى، وهو أمر بالغ الأهمية بشكل خاص في وقت من المتوقع أن يرتفع فيه عدد متعاطي التبغ في جميع أنحاء القارة ككل إلى 62 مليون بحلول عام 2025.

العديد من الناس إما لا يستطيعون أو لا يريدون الإقلاع عن استخدام النيكوتين، لكن التدخين قاتل. يوفر الحد من أضرار التبغ للمدخنين خيار التحول من السجائر القابلة للاحتراق إلى منتجات النيكوتين الأكثر أمانًا التي تشكل مخاطر صحية أقل، بما في ذلك أبخرة النيكوتين (السجائر الإلكترونية)، وأكياس النيكوتين الخالية من التبغ، والسنوس السويدي (التبغ الفموي) ومنتجات التبغ الساخن.

ورقة الإحاطة الجديدة من K•A•C ،  الحد من أضرار التبغ في أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى ،  من تأليف Chimwemwe Ngoma ، مؤسس  THR ملاوي ، تبحث في الوضع الحالي للحد من أضرار التبغ في 48 دولة في أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى.

وبالإضافة إلى النظر في الدور الاقتصادي للتبغ في المنطقة، تقدم الورقة دليلًا لكل بلد على حدة بشأن توافر منتجات النيكوتين الأكثر أمانًا ومركزها القانوني. ويلاحظ التقرير التقدم المحرز في الحد من أضرار التبغ في جميع أنحاء أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى، مع تسليط الضوء على عمل جماعات مناصرة المستهلكين التي تقدم معلومات دقيقة عن السجائر القابلة للاحتراق ومنتجات النيكوتين الأكثر أمانًا.

غير أن توافر المنتجات وإمكانية الحصول عليها، مثل أبخرة النيكوتين، لا يزالان ضعيفين في العديد من البلدان، في حين أن سلامة المنتجات تحتاج إلى تنظيم مناسب. لا يستطيع العديد من المدخنين الوصول إلى دعم الإقلاع عن التدخين. ولا تستطيع بعض الحكومات تلبية المتطلبات الأساسية لنظام رعاية صحية قوي، وهناك نقص في التمويل اللازم للوقاية من الأمراض غير المعدية المرتبطة بالتدخين.

هناك أيضًا معلومات خاطئة واسعة النطاق ومتعمدة تتداول حول منتجات النيكوتين الأكثر أمانًا، ولا يزال العديد من المستهلكين ومؤسسات الرعاية الصحية والحكومات في أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى غير مدركين لإمكانات الحد من أضرار التبغ.

بالنظر إلى المستقبل، يقول تشيمويموي: “ولكي تصبح أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى خالية من التدخين، فإنها تحتاج إلى منتجات نيكوتين أكثر أمانا ومجدية محليا، وميسورة التكلفة، وملائمة، ويمكن الوصول إليها، ومقبولة ثقافيا، وتدعمها أنظمة معقولة للمنتجات. ولكي يحدث ذلك، ينبغي للحكومات في أفريقيا أن تسعى جاهدة إلى أن تظل مستقلة، وأن تجري تقييماتها الخاصة للأثر الاجتماعي والاقتصادي، وأن تضع سياسات قائمة على العلم تتضمن الحد من أضرار التبغ”.

الورقة الإعلامية الجديدة من K•A•C’s  الوضع العالمي للحد من أضرار التبغ  بتمويل من منحة مؤسسة من أجل عالم خالٍ من التدخين.

Dave and Buster’s va ouvrir 11 unités à travers l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte

Annonce un partenariat de franchise internationale avec Abdul Mohsen Al Hokair Holding Group

DALLAS, 16 sept. 2022 (GLOBE NEWSWIRE) — Quelques mois seulement après avoir annoncé ses plans d’expansion internationaux, Dave & Buster’s signe sa première transaction multi-pays et multi-unités.

« Nous nous réjouissons d’annoncer notre partenariat avec Abdul Mohsen Al Hokair Holding Group pour développer la marque Dave & Buster’s sur les principaux marchés d’Asie occidentale », a déclaré Antonio Bautista, directeur du développement international de Dave & Buster’s.

La marque débutera son expansion avec des sites au Royaume d’Arabie Saoudite, puis aux Émirats arabes unis et en Égypte.

« Dave & Buster’s est une marque de divertissement de premier ordre, et ce partenariat de franchise constitue une étape stratégique pour notre organisation alors que nous continuons à développer notre portefeuille de divertissement et d’hôtellerie dans la région, » a déclaré Mishal Alhokair, PDG adjoint du groupe  Abdul Mohsen Al Hokair Holding.

Pour stimuler son expansion internationale, Dave & Buster’s a mis au point des initiatives stratégiques clés qui soutiennent la pénétration du marché mondial de manière unique :

  • Empreinte personnalisable pour stimuler l’économie des boîtes sur chaque marché, selon les besoins
  • Localisation des menus à haute résonance régionale
  • Modèle de tarification exclusif et dynamique
  • Programmes de marketing global qui sont indépendants sur le plan démographique et qui peuvent être exécutés localement.
  • Une stratégie et des forfaits de divertissement différenciés et uniques
  • Divertissement localisé et programmation partielle du 3e jour

« Avec quatre décennies d’expérience à la tête du marché, une équipe de direction chevronnée et une infrastructure de centre d’assistance de premier ordre, Dave & Buster’s est prêt à “RUN THE FUN” pour nos partenaires et clients internationaux », a ajouté Antonio Bautista.

Pour tout complément d’information sur les opportunités de franchises, veuillez consulter le site www.daveandbusters.com/franchising ou envoyer un e-mail à l’adresse InternationalDevelopment@daveandbusters.com

À propos de Dave & Buster’s
Fondée en 1982 et basée à Coppell, au Texas, la société Dave & Buster’s Entertainment, Inc., est le propriétaire et l’opérateur de 200 sites en Amérique du Nord qui offrent des expériences de divertissement et de restauration de premier plan aux clients par le biais de deux marques distinctes : Dave & Buster’s et Main Event. Dave & Buster’s possède 148 restaurants dans 41 États, à Porto Rico et au Canada et offre aux clients la possibilité de « prendre un verre, se restaurer et se divertir », dans un seul et même endroit. Chaque restaurant propose une carte avec un grand choix d’entrées et de hors-d’œuvre, une sélection complète de boissons alcoolisées et non alcoolisées, ainsi qu’une vaste palette d’attractions de divertissement axées sur les jeux et le visionnage de sports en direct et d’autres événements télévisés. Main Event exploite 52 centres dans 17 États du pays, et propose un bowling de pointe, des jeux de laser, des centaines de jeux d’arcade et de réalité virtuelle, ce qui en fait le lieu idéal pour permettre aux familles de jouer ensemble et de créer des souvenirs. Pour tout complément d’information sur chaque marque, veuillez consulter les sites www.daveandbusters.com www.mainevent.com

À propos d’Abdul Mohsen Al Hokair Holding Group « Croyez en ce que vous faites et vous deviendrez le maître de votre art »
Cette phrase a inspiré le cheikh Abdul Mohsen Al Hokair pour l’ouverture de son premier parc à thème à Riyad, qui a représenté « un progrès sans précédent » dans le secteur du tourisme et du divertissement, et qui fut le produit d’une simple « coïncidence ». Ici, au sein du groupe Abdul Mohsen Al Hokair Holding, nous avons transformé « le rêve » en une industrie organisée qui aspire à être la meilleure aux niveaux local, régional et international. La démarche du Cheikh Abdul Mohsen a été encouragée par le besoin de tourisme et de divertissement dans la région du Golfe, qui a conduit à l’ouverture de parcs et de centres de loisirs en 1978, faisant de lui le Cheikh du tourisme dans cette région. Les racines de nos entreprises reposent sur la recherche et la planification ainsi que sur la prise en compte de tous les aspects de la réussite.

Aujourd’hui, de nombreuses personnes nous admirent avec beaucoup d’estime et de respect. Chacune de nos sociétés a sa propre « success story » et, ensemble, elles nous ont permis de devenir une holding, une entité qui chapeaute toutes les entreprises et activités. La holding est la société mère et garante de nos activités. Elle a vu le jour dès la création d’un réseau par le Cheikh Abdul Mohsen qui a ouvert la voie à la réussite que nous espérons poursuivre.

CONTACT AUPRÈS DES MEDIAS :
Antonio Bautista
antonio.bautista@daveandbusters.com