Deux sujets reviennent essentiellement parmi les informations traitées ce lundi par les médias congolais : la clôture du XIXe sommet de la Franconie et la validation, par l’Assemblée nationale , de la composition des bureaux des commissions parlementaires permanentes à l’issue d’une plénière qui s’est tenue le samedi 5 octobre.

Les rideaux sont tombés sur le 19è sommet de la Francophonie dont les assises se sont tenues du vendredi 4 au samedi 5 octobre 2024, rapporte Le Potentiel.

En marge de ce sommet, explique le journal, la Crise sécuritaire a été largement évoquée, la délégation congolaise conduite par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a créé un incident diplomatique, en déclinant l’invitation à dîner lancée par Louise Mushikwabo et boycotté le huis clos des dirigeants, au regard de l’attitude du président français Emmanuel Macron, qui est resté volatile sur cette crise dans la partie Est de la RDC.

A la place, renseigne l’Agence congolaise de presse, le Président Tshisekedi
s’est rendu à l’ambassade de la RDC située non loin du Grand Palais de Paris pour visiter les locaux en cours de réfection dans cette représentation diplomatique. Occasion pour lui de saluer la foule nombreuse de la diaspora congolaise de France, venue lui témoigner tout son attachement, indique l’agence.

Selon certaines sources, explique La Tempête des Tropiques, la délégation congolaise au XIXème sommet de la Francophonie n’a pas apprécié que, dans son mot d’introduction, le président français Emmanuel Macron n’ait pas mentionné la crise qui sévit dans l’Est de la RDC, comme si les 7 millions de Congolais en errance le sont par leur volonté.

« En guise de protestation, il est hors de question que notre Chef de l’Etat participe à un quelconque huis-clos pour nous distraire », a soutenu un membre de la délégation, dont les propos sont repris par le quotidien.

Ce geste a été interprété à Kinshasa comme une minimisation du drame humanitaire et sécuritaire qui sévit dans le pays, analyse Forum des As.

Pour C
ongo Nouveau, l’acte posé par le Président Tshisekedi est patriotique, mêlé à l’indignation sur fond de contestation apparente. Dans un sommet si important de la Francophonie, commente le tri hebdomadaire, oublier d’évoquer l’agression dont la RDC est victime de la part d’un autre pays francophone qui tient le secrétariat de l’organisation, c’est cracher sur la mémoire des millions des Congolais tués lâchement, et ignorer délibérément la cruauté des crimes de guerre et crimes contre l’humanité dont le Rwanda s’est rendu coupable en agressant la RDC.

Néanmoins, fait remarquer Le Quotidien, au cours de la conférence de presse de clôture des travaux du sommet, le Président Emmanuel s’est rattrapé sur l’absence de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo dans son discours d’ouverture.

A en croire Emmanuel Macron, note le tabloïd, cette question avait été déjà abordée avec les deux chefs d’État de manière séparée et voilà pourquoi il a préféré marteler sur une autre situation préoccupante, ce
lle qui sévit au Liban et au Proche Orient.

Pour Mediacongo.net, Emmanuel Macron a tenté de dissiper tout malentendu sur cette question.

Le président français a précisé que la guerre dans l’Est de la RDC a été, durant les deux jours du Sommet, le conflit sur lequel il s’est attardé lors des rencontres parallèles. Il souligne également que la France et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) restent mobilisées pour résoudre cette crise qui frappe la RDC, note le portail.

A en croire Actualite.cd, les chefs d’État et de gouvernement ont condamné avec fermeté les violations du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC, perpétrées par des groupes armés dans l’est du pays.

Dans une résolution adoptée à l’issue de ce sommet, renseigne le média, les dirigeants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la dégradation continue de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC.

Entérinement des groupes parlementaires

Dans un autre registre,
les journaux reviennent sur le compromis trouvé à la Chambre basse du Parlement à propos des commissions permanentes.

Avant de statuer les matières urgentes de la session de septembre qui est essentiellement budgétaire, la plénière de l’Assemblée nationale a procédé, samedi 5 octobre à l’entérinement des groupes parlementaires et la répartition des postes au sein des bureaux des commissions permanentes, indique Le Potentiel. De tous les groupes parlementaires constitués, le groupe UDPS- Tshisekedi qui rafle la mise avec quatre postes de présidents des commissions permanentes, dont les commissions PAJ, Défense et Sécurité, Genre et Famille et le du Comité des sages, précise le journal.

Contrairement aux précédentes législatures, détaille La Tempête des Tropiques, le nouveau règlement intérieur a réduit à la baisse le nombre de députés requis pour faire un groupe parlementaire, passant ainsi de 35 à 21 Députés.

Source: Radio Okapi

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