Assemblée générale des Nations unies : Le président congolais accuse le Rwanda, Macron tente d’assurer une médiation

« En dépit de ma bonne volonté et de la main tendue du peuple congolais pour la paix, certains de nos voisins n’ont trouvé mieux que de nous remercier par l’agression et le soutien des groupes armés terroristes qui ravagent l’est de la République démocratique du Congo », a indiqué Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, à l’occasion de la 77e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies.

« C’est le cas actuellement du Rwanda, qui, au mépris du droit international, de la charte de l’ONU a une fois de plus agressé en mars dernier la République démocratique du Congo par des incursions directes de ses forces armées », a-t-il précisé.

Certains habitants félicitent le Chef de l’Etat pour avoir clairement dénoncé l’agression rwandaise dans l’Assemblée générale de l’ONU. D’autres l’invitent à vite revenir au pays pour mettre définitivement fin à l’aventure armée du M23, appuyé par le Rwanda, à Bunagana et dans le territoire de Rutshuru, écrit Actualité.Cd.

Dans son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, Paul Kagame a reconnu à la tribune « le besoin urgent de trouver et de régler les causes profondes de l’instabilité dans l’est de la RDC ».

Selon lui, « blâmer les autres ne résout pas les problèmes. Ces défis ne sont pas insurmontables et des solutions peuvent être trouvées. Cela sera au bout du compte bien moins coûteux tant en argent qu’en vies humaines ».

Selon Actualité.Cd, les présidents de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, du Rwanda Paul Kagame et de la France Emmanuel Macron sont convenus, mercredi 21 septembre, lors d’une rencontre à New York, « d’agir de concert » pour lutter contre les violences dans l’est de la RDC.

Selon l’Elysée, les deux dirigeants africains, invités par le président français Emmanuel Macron à déjeuner, « sont convenus d’agir de concert pour obtenir au plus vite l’application des dispositions du processus de Luanda, le retrait du M23 et le cantonnement de ses combattants hors de la zone de Bunagana, avec l’appui des Nations unies et de leurs partenaires de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ».

Ouganda : Plus de 7 cas d’Ebola confirmés, la région en alerte

Le ministère ougandais de la Santé a signalé, ce 21 septembre, six nouveaux cas d’Ebola, portant le nombre total de personnes infectées à sept alors que les experts de la santé avertissent que les chiffres pourraient augmenter, écrit Daily Monitor.

« Aujourd’hui, nous avons sept cas dont un décès confirmé d’Ebola. Nous avons répertorié 43 contacts », confie Henry Kyobe, chargé de la prévention de l’Ebola au ministère de la Santé.

Il indique que le ministère continue la recherche des cas contacts et la gestion des cas confirmés pour freiner la propagation et minimiser les décès. Selon lui, la majorité des cas proviennent de cinq districts de Mubende.

Selon Daily Monitor, les rapports de l’équipe d’intervention à Mubende indiquent que les agents de santé hésitent à participer à l’intervention en raison de la façon dont le gouvernement les a traités pendant la pandémie de Covid-19.

Les pays africains sont en alerte, renforçant le dépistage et la surveillance après qu’une épidémie d’une souche relativement rare du virus Ebola est signalée en Ouganda cette semaine, indique The Nation.

L’organisation mondiale de la santé (OMS) a déployé une équipe technique dans le district de Mubende. Cinq experts internationaux seront déployés.

« Le renforcement de la capacité de préparation aux situations d’urgence de l’Afrique s’avère de plus en plus crucial dans la lutte contre les épidémies telles qu’Ebola », souligne Abdou Salam Gueye, directeur régional des urgences au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

En raison des précédentes épidémies en Ouganda, d’autres pays voisins ont intensifié leur surveillance pour prévenir la transmission du virus.

Selon le ministre kényan de la Santé, Mutahi Kagwe, les agents de santé ont été déployé à la frontière ougandaise dans l’ouest du Kenya pour aider à identifier les cas potentiels.

Le gouvernement Sud-Soudanais a déclaré ce 20 septembre qu’il redoublera de vigilance le long de ses frontières avec l’Ouganda et la République démocratique du Congo, écrit The Nation.

Le sous-secrétaire au ministère Sud-Soudanais de la Santé, Victoria Anib Majur, conseille aux communautés vivant le long des frontières de signaler les cas suspects d’Ebola aux autorités sanitaires.

La Tanzanie se prépare à faire face à l’Ebola

Ce 21 septembre, le gouvernement tanzanien a exhorté le public à être vigilant contre Ebola après qu’une personne est décédée de la maladie en Ouganda, confie The Citizen.

Le vice-ministre de la Santé, Godwin Mollel, indique que l’épidémie en Ouganda est une préoccupation pour la Tanzanie surtout aux points frontaliers avec l’Ouganda, dans les aéroports et dans les ports.

Il appelle tous les médecins à informer le public sur la maladie. Et de demander aux responsables d’intensifier le dépistage des étrangers qui entrent en Tanzanie.

L’Ebola est une fièvre hémorragique virale souvent mortelle. Le taux de mortalité est généralement élevé, allant jusqu’à 90% dans certaines épidémies, selon l’OMS.

Identifié pour la première fois en 1976 en RDC (alors Zaïre), le virus, dont l’hôte naturel est la chauve-souris, a depuis déclenché une série d’épidémies en Afrique, tuant environ 15 milles personnes.

L’Ouganda, qui partage une frontière poreuse avec la République démocratique du Congo (RDC), a connu plusieurs épidémies d’Ebola dans le passé, la plus récente en 2019, où au moins cinq personnes sont mortes.

Le Rwanda prend des mesures préventives contre l’Ebola

Le ministère rwandais de la Santé a annoncé de nouvelles mesures pour empêcher le virus Ebola de se propager au Rwanda à la suite de récents cas signalés en Ouganda voisin, écrit The New Times.

Selon le même ministère, aucun cas n’a été enregistré au Rwanda. Il appelle les citoyens à envisager des mesures préventives.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec d’autres institutions pour surveiller la propagation de l’épidémie dans les pays voisins. Les ministères de la Santé du Rwanda et de l’Ouganda travaillent ensemble pour renforcer les mesures de prévention aux frontières terrestres, à l’aéroport et à l’intérieur du pays », précise Daniel Ngamije, ministre rwandais de la Santé.

Le ministère a également exhorté le public à éviter de recevoir des voyageurs en provenance des zones touchées. Il a aussi fourni des numéros verts 112 et 114 pour signaler les cas suspects.

Selon The New Times, le Rwanda a déjà vacciné plus de 200 000 personnes contre Ebola, principalement dans la province de l’Ouest.

L’Ebola se transmet par les fluides corporels d’une personne infectée. Ses symptômes comprennent la fièvre, les douleurs articulaires, les maux de tête, les maux de gorge, la fatigue, la diarrhée, les vomissements, les éruptions cutanées, les yeux rouges, les maux d’estomac et les saignements dans différentes parties du corps.

Kenya : 22 victimes de trafic d’êtres humains sauvées

Les autorités kényanes ont mis en garde, ce 23 septembre, contre l’application à des emplois en ligne dans les pays d’Asie du Sud-Est après avoir constaté que des centaines de gens originaires de l’Afrique de l’Est sont victimes de la traite d’être humain.

Le ministère kényan des Affaires étrangères dit avoir secouru 22 Kényans, un Burundais et un Ougandais qui ont réussi à émettre des appels de détresse depuis le Laos.

Selon The East African, les victimes secourues ont révélé aux autorités que des centaines d’autres se trouvent toujours dans ce pays asiatique, après avoir été dupées pour aller chercher des emplois dans l’hôtellerie et l’enseignement.

Ni le Kenya, ni l’Ouganda, ni le Burundi n’ont des ambassades au Laos. Selon le ministère des Affaires étrangères, le Kenya a dû coordonner le sauvetage depuis sa mission diplomatique à Bangkok en Thaïlande.

Une fois dans les pays victimes de la traite, on propose aux victimes qui ne maîtrisent pas la technologie une formation aux applications informatiques pendant 10 jours avant de commencer à « travailler ». Le travail consiste principalement de la cybercriminalité et la sextorsion, confie The East African.

D’après The Nation, auparavant, 13 autres Kenyans avaient été sauvés des trafiquants au Myanmar : « Il apparaît maintenant qu’il y aurait des centaines de Kényans, pour la plupart des jeunes, qui travaillent dans des usines de fraude en Asie du Sud-Est ».

Source: IWACU Burundi

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