CREATABLE project: innovation, creativity & entrepreneurship are ongoing with adolescents in Burundi

The CREATABLE project aims to encourage innovation, creativity and entrepreneurship among adolescents in schools. This initiative funded by UNICEF Australia started in 2020 and is being implemented in 10 provinces of Burundi, one school per province, with support of the Ministry of National Education and Scientific Research (MENRS), through a technical operational team (ETO).

At this school, the CREATABLE project aims, on the one hand, to make the Grade 8 Science and Technology course more practical than theoretical; and on the other hand, to contribute to solving real problems faced by the community, through the empowerment of students as agents of social change.

The project is based on three modules: creativity, construction of improved cookstove and construction of solar stills. Under this project, 25 improved cookstoves were built by students to improve traditional cooking methods in their homes. Building improved cookstoves in the community was highly appreciated by the beneficiaries as testified by Eliphase VYIZIGIRO: “with the innovation and entrepreneurship skills that I acquired through the CREATABLE project, we have produced these improved cookstoves for the households in our community, which not only protect the environment, but also allow us to have income”.

The construction of solar stills is another module valued by the beneficiaries, as they can build more of them and sell them to their community members. “This allows us to save money for other projects, while contributing at the same time to the protection of the environment “, says Emelyne NIYOKWIZER, 13, explaining how the solar still works.

Students also proudly showed their legume garden, which they grow thanks to the skills learned through the CREATABLE project. They reported that money they earn from selling these legumes allows them to invest in other community projects.

The joint mission experts also noted during a feedback meeting at the end of the visit, the positive impact of this project on the lives of the community members.

Source: UN Children’s Fund

Cibitoke: Menace de destruction des maisons du site de Gisheke

Le site abrite pour le moment les rescapés des éboulements de terrain de Nyempundu de la fin 2019. Les maisons qui y sont érigées présentent partout des fissures et risquent de s’écrouler. Un cri d’alarme est lancé pour éviter des dégâts. L’administration est au courant de cette situation.

Au moins 250 maisons construites grâce à l’appui du PNUD sont érigées sur le site de Gisheke, colline et zone Nyamakarabo de la commune Mugina dans la province de Cibitoke.

Le site a accueilli les rescapés des catastrophes naturelles qui avaient endeuillé les familles de la colline Nyempundu de la même commune ayant causé une quarantaine de morts. Les maisons sont construites en matériaux non durables et le risque d’écroulement total n’est pas à exclure. « Les murs sont faits de roseaux avec une petite dose de ciment », s’indigne avec colère l’un des habitants de ce site. D’après une source locale, toutes ces maisons, à moins de deux ans après leur construction, suscitent des interrogations sur la façon dont elles ont été érigées.

Des trous donnant accès facile à l’eau de pluie s’observent partout sur ces maisons. « Notre santé, comme l’indique une jeune maman de 5 enfants, est en danger et les enfants sont confrontés au froid quotidien. Ils risquent d’être victimes des maladies pulmonaires ».

Le chef de ce site, qui s’est exprimé à visage découvert, ne cache pas ses inquiétudes. D’après lui, il reste encore 750 maisons à construire pour totaliser 1 000 maisons dont l’attente de concrétisation des promesses est devenue longue. Plus d’espoir, poursuit-il, d’avoir des maisons en dur au moment où mêmes les 250 déjà construites risquent toutes de s’effondrer.

Les mêmes lamentations s’observent du côté des habitants ayant prêté volontiers les parcelles qui abritent pour le moment les ménages sinistrés.

Une source locale dit qu’il était obligatoirement prévu de construire des maisons pour ces habitants qui ont octroyé leurs terrains pour abriter temporairement les populations victimes de ces catastrophes naturelles. « A notre grande surprise, une grande partie des personnes ne font pas partie des listes des bénéficiaires », déplore un homme ayant volontairement prêté un terrain de 15 ares.

Contacté à ce sujet, l’administration communale reconnaît que l’entreprise qui avait gagné le marché n’a pas respecté les procédures du contrat. Cette autorité promet de suivre de près cette question pour éviter d’autres manquements dans le futur.


Source: IWACU Burundi

Rapport de Situation sur la Réponse à la Pandémie due au Coronavirus SARS-CoV-2 (COVID-19) – Rédigé et publié le 30 juin 2022

  • Les 16 nouveaux cas de Covid-19 dépistés dans la communauté le 28 juin 2022 proviennent de 637 tests de dépistage ; soit un taux de positivité de 2,51%. Les 17 autres cas sont importés.
  • 16 districts sur les 49 du pays (33%) ont réalisé des tests de dépistage le 28 juin 2022.
  • Le taux de dépistage hebdomadaire continue de baisser au Burundi. Au cours des 3 dernières semaines, il est en moyenne de 9,2 tests pour 10000 habitants en raison de la baisse du nombre de tests dans la population générale contre 10,3 tests pour 10000 habitants au cours des 3 semaines précédentes. (Seuil de performance >=10).
  • On note que 77% (34569/45068) des tests réalisés au cours de ces 3 dernières semaines sont des voyageurs (entrants ou sortants).
  • Vaccination nationale : Le cumul national est de 15813 personnes ayant reçu au moins 1 dose ; dont 15232 complètement vaccinés (CV = 0,12% de la population générale).
  • 860 travailleurs de la santé ont reçu au moins 1 dose dont 843 complètement vaccinés (CV=8,0%)

Source: World Health Organization

Burundi Rejects Calls for Reform, Scrutiny

Burundi’s representative at the UN Human Rights Council has shut down hope, once again, that the country would cooperate with the newly appointed UN Special Rapporteur, who is responsible for monitoring and reporting on the country’s human rights situation. Burundi accuses the Council of politicized interference in its internal affairs.

On June 29, after an update given by the Special Rapporteur, some states raised concerns about the “targeting of political opposition figures.” They also called for the authorities to “thoroughly investigate and prosecute cases of alleged extrajudicial killings, forced disappearances, torture, and other human rights violations and abuses.” But at the same time, many praised the government’s efforts, supposed progress achieved, and the questionable work of its national human rights commission, which lacks independence.

From where we stand, it’s unclear what efforts the government is truly making to tackle systemic human rights violations in Burundi. Since President Évariste Ndayishimiye came to power two years ago, our reports have highlighted the same patterns of abuses that took place under the 15-year rule of Pierre Nkurunziza, his predecessor.

We have seen limited positive steps under Ndayishimiye. Burundi’s authorities did lift some suspensions of media and civil society and release several jailed human rights defenders and journalists. But much more is needed if the government is serious about its stated desire to implement reforms and improve its image.

Meanwhile, lawyer and former human rights defender Tony Germain Nkina, who was arrested in October 2020, remains unjustly imprisoned. Despite no credible evidence presented by the prosecution, he was convicted of collaborating with a Burundian rebel group operating in the Democratic Republic of Congo that is accused of attacks in Burundi.

The government’s repression remains entrenched, and our latest report documented yet more killings, disappearances, arbitrary detention, and torture of suspected government opponents. The judiciary is not independent. One egregious case involved eight Burundians who were detained incommunicado and tortured in Tanzania. When Tanzania forcibly returned the refugees, Burundi’s authorities put them on trial for participation in armed groups. Despite a Burundian judge saying the case was political, and the court acquitting them of all charges in August 2021, then again on appeal in March 2022, six of them remain jailed.

It’s time for Burundian authorities to turn promises into action. Giving access to the Special Rapporteur, releasing all those unjustly jailed, and arresting and prosecuting perpetrators of human rights violations would demonstrate its commitment to do so.

Source: Human Rights Watch

Gitega : Le Centre Humura souffle ses dix ans

Chargé de la prise en charge des victimes des VBG et de la répression, son travail est différemment apprécié. Plus de 12 mille survivants des VBG ont été accueillis.

Il est le centre pilote de prise en charge intégrée des survivants de violences basées sur le genre. Ouvert par le gouvernement du Burundi en partenariat avec les agences du système des Nations Unies, le centre Humura a suscité pendant longtemps la peur aux hommes qui, selon la plupart d’entre eux, est venu pour dresser les femmes contre leurs époux. Pour cette catégorie de personnes, fini l’autorité des hommes au foyer car les femmes qui se considéraient comme victimes ont trouvé un moyen sûr pour prendre leur revanche sur les hommes.

« Avant c’était la terreur. Ce centre restait toujours comme une épée de Damoclès sur nos têtes. C’était toujours des menaces, il suffit que tu parles mal à ta femme et cette dernière te menace de te traîner devant ce centre », affirme Daniel qui indique avoir été souvent malmené par son épouse de peur d’être condamné pour violences conjugales. Même son de cloche chez de nombreuses personnes de sexe masculin qui disent avoir été convoquées en catimini devant les services judicaires de ce centre, mais à la fin comme il n’y avait pas d’éléments à charge, ont été vite relâchées.

« Les femmes étaient capricieuses, elles croyaient qu’il suffisait de porter plainte pour être emprisonné », relate Siméon de Mungwa, commune Gitega. D’après lui, beaucoup de maris se sont résignés ou ont fui leurs ménages de peur d’être condamnés pour violence, séquestration, viol ou autre chose en rapport avec les violences basées sur le genre. Une idée réfutée par Ernest Ndakoraniwe de Giheta. « Ceux qui disent que les femmes abusaient de ce centre pour asseoir leur autorité sur nous ont tort. Avant J’étais parmi eux mais quand j’ai été convoqué j’ai compris que je n’étais pas un ange comme nous le prétendions », a-t-il expliqué tout en ajoutant qu’il avait été auteur de plusieurs violences sur sa femme. « Tout a changé chez moi, nous vivons dans l’harmonie et les voisins sont témoins ».

Le combat continue

Pour les responsables du Centre Humura, le travail est loin d’être terminé. Les violences sexuelles et celles basées sur le genre constituent un problème mondial et un problème de santé publique, c’est une atteinte aux droits fondamentaux de l’être humain. « Les violences sont de plusieurs formes. Beaucoup pensent que seules les femmes sont victimes, même les hommes sont visés. Toutes les femmes ne sont pas innocentes », a reconnu Dr. Alida Manariyo, coordinatrice du centre. Avec des chiffres à l’appui, depuis son ouverture le 28 juin 2012 jusqu’aujourd’hui, 10 761 femmes et 1 491 hommes ont été accueillis, entendus ou pris en charge. Parmi ces cas, la grande majorité provient de la province Gitega tandis que 832 sont originaires d’autres provinces. La raison serait que le centre est situé en province de Gitega. On compte 12 252 qui ont bénéficié gratuitement des services psychosociaux suite aux violences physiques, sexuelles et psychologiques. Le service médical quant à lui a traité 2 231 patients qui ont subi des violences sexuelles et/ou physiques.

« Dix ans après, les violences basées sur le genre restent une réalité et font encore beaucoup de victimes au Burundi. Les filles et les femmes sont les plus touchées selon les chiffres. Il ne faut pas baisser la garde, le combat continue .J’appelle les communautés à la sensibilisation et à la lutte contre ce fléau », déplore Tantine Ncutinamagara, assistante de la ministre de la Solidarité nationale, des affaires Sociales, des droits de la personne humaine et du genre lors de la célébration du 10ème anniversaire du centre Humura de Gitega.


Source: IWACU Burundi

La culture sous serre, une technologie qui peut contribuer au développement (D.G Rurema)

La première Dame du pays Angeline Ndayishimiye en compagnie du ministre en charge de l’agriculture, du représentant résident du système des Nations Unies au Burundi, du représentant de la FA0, celui du FIDA et le consul d’Italie au Burundi a procédé dimanche 03 juillet 2020 à la 3ème récolte des tomates cultivées sous serre par la famille présidentielle à son domicile sise à Kibimba, commune Giheta de la province Gitega.

Le ministre en charge de l’agriculture a félicité la famille présidentielle qui a pris l’initiative de développer le métier d’agriculture. Le Président de la République a prêché par l’exemple même dans des initiatives de recherche, a-t-il poursuivi. En tant que ministre en charge de l’agriculture, Déo Guide Rurema a fait savoir que son ministère est entrain de développer un volet de promotion de l’agriculture en serre car c’est une technologie qui permet de rentabiliser les théories d’irrigation goute à goutte, la bonne maîtrise de la fertilisation mais permet aussi d’obtenir des produits de qualités exemptes de maladies et ravageurs.

Le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage réitère son engagement à soutenir la technologie de la culture en serre pour pouvoir intensifier ce genre d’expérience qui ne demande pas beaucoup d’espace pour produire beaucoup, en suivant le modèle donné par le Président de la République. Le ministre a expliqué que sur les 20 sur 8 mètres cultivés, la 3ème récolte est de plus de 223 kg, précisant qu’au total, la production avoisine les 700 kg de tomates.

Le ministre Deo Guide Rurema a profité de l’occasion pour lancer un rappel aux investisseurs afin qu’ils suivent le modèle du Président de la République pour accroître la fourchette de l’exportation. Il a souligné que c’est une fierté pour le pays car cela montre que le Burundi est sur la voie du développement et fait appel aux agences du système des Nations Unies pour appuyer ce genre d’initiatives.

Le représentant résident du système des Nations Unies au Burundi, encourage pour sa part le Président de la République pour son champ-témoin de la culture de tomates sous serre. Et d’ajouter que diriger un pays ce n’est pas seulement prendre des décisions mais aussi prêcher par l’exemple dans les différents domaines dont l’agriculture. Le représentant résident du système des Nations Unies au Burundi a fait savoir qu’il a été impressionné par cette expérience innovatrice qui a introduit surtout la culture de tomates sous serre et qui donne des produits de bonnes quantités.
Cela montre qu’au Burundi, il est très possible de pratiquer la culture sous serre et de sortir progressivement des méthodes de l’agriculture traditionnelle, a-t-il précisé, souhaitant que l’expérience du Président de la République puisse se propager au niveau des coopératives et des familles.

En tant que partenaires au développement, le représentant résident du système des nations unies au Burundi a promis que les agences du système des Nations Unies vont poursuivre les discussions avec le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage en vue de déterminer dans quels domaines elles peuvent soutenir le Burundi dans ses initiatives pour le développement.

Source: Radio Television Burundi