Fièvre de la vallée du Rift : Des vaccins attendus au mois d’août

Dans un point de presse animé ce 6 juillet, le directeur général de l’élevage au ministère chargé de l’Agriculture et de l’Elevage a indiqué que les vaccins contre la fièvre de la vallée du Rift seront disponibles au mois d’août. Il appelle les éleveurs à continuer de s’abstenir de l’abattage des ruminants.

« Nous estimons que les premiers vaccins seront disponibles à partir du mois d’août 2022 afin de commencer la campagne de vaccination pendant la période propice », fait savoir Serges Nkurunziza, directeur général de l’élevage au ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage.

Selon lui, les services techniques du ministère se rendront sur terrain, ce mois de juillet, pour faire la cartographie des risques afin de bien orienter la campagne de vaccination.
Il confie que certains partenaires ont déjà promis de contribuer dans la lutte contre la fièvre de la vallée du Rift. Ainsi, ajoute-t-il, un montant d’un million huit cents mille dollars dont 1 million 200 mille de dollars pour le FIDA, 500 mille dollars par le FAO, 100 mille dollars pour le PAM ainsi que 5 millions de BIF pour l’ONG Food for the Hungry ont été promis.

Le directeur général de l’élevage interpelle les éleveurs qui désirent se mettre ensemble pour acquérir de vaccin de s’abstenir et d’attendre le vaccin qui sera acquis à travers le programme national de lutte contre cette épizootie.

Une dérogation sous conditions pour les musulmans

Concernant la dérogation spéciale de l’abattage des ruminants récemment accordée à la communauté musulmane dans le cadre de la fête d’Eid Al Adha, le directeur général de l’élevage souligne des conditions à respecter. Selon lui, la collecte des animaux à abattre a commencé le 1er juillet pour prendre fin ce 8 juillet. L’abattage sera fait du 9 au 12 juillet.
« L’inspection ante-mortem et post-mortem doit être réalisée systématiquement pour chaque animal par les techniciens vétérinaires et la viande issue des animaux abattus fera objet de la cuisson dans les ménages de la communauté islamique », précise-t-il.

Et de faire savoir que les abattages doivent se faire dans les abattoirs connus ou d’autres sites d’abattage pré-identifiés en collaboration avec les bureaux provinciaux de l’agriculture et de l’élevage et l’administration : « Après l’abattage, les issues des animaux comme le sang et les autres déchets seront enfouis directement et les lieux d’abattage feront objet d’un nettoyage et d’une désinfection ». Il souligne que les animaux présentant des signes d’une quelconque maladie ne seront pas abattus.

Serges Nkurunziza appelle la population à continuer de s’abstenir de l’abattage des bovins et petits ruminants pour arrêter la propagation de la fièvre de la vallée du Rift. « Il n’y a pas de problème à consommer le lait provenant d’une vache saine, si ce lait est bien bouilli », rappelle-t-il.

Selon les chiffres fournis par le ministère en charge de l’élevage, sur 966 bovins et 627 petits ruminants ayant manifesté les signes cliniques de la maladie, le pays a déjà enregistré une mortalité de 413 pour les bovins et 214 pour les petits ruminants. Jusqu’à ce 6 juillet, 13 sur 18 provinces sont touchés : Kirundo, Muyinga, Ngozi, Karusi, Cibitoke, Kayanza, Bujumbura, Makamba, Rumonge, Bubanza, Muramvya, Mwaro et Gitega.

La fièvre de la vallée du Rift a été signalée pour la première fois au Burundi vers fin avril 2022 dans les provinces du nord du pays. Le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, Déo Guide Rurema, a expliqué, devant l’Assemblée nationale ce 17 juin, que le pays a besoin de 15 milliards BIF pour les doses de vaccin et pour la campagne de vaccination.

Source: IWACU Burundi

Le nord et le sud de Bujumbura vivent au rythme de la pénurie d’eau

Il s’observe depuis quelques semaines une pénurie d’eau dans certains quartiers de la ville de Bujumbura. Les habitants doivent aller puiser sur certains robinets publics. Parfois, certains sont également à sec. Ils demandent à la Regideso de résoudre ce problème.

Il est 10 heures et demi à Musaga, au sud de la ville de Bujumbura. C’est au robinet public de la 1ère avenue. Il est à sec. Certains usagers attendent le retour d’eau et ils ont déjà aligner de bidons par ordre d’arrivée. Pour eux, c’est le calvaire de tous les jours depuis presque deux mois. Un bidon de 20l est vendu à 50 BIF.

C’est pareil à la 2ème avenue, les robinets sont à secs. Des fois, l’eau revient durant la nuit vers deux heures du matin. Contrairement à la 3ème avenue, l’eau du robinet public coule 24h/24h. Seulement la quantité se réduit de temps en temps. Ce robinet est alors envahi par beaucoup d’habitants de la zone. “Il y a même des gens qui viennent en voiture pour puiser ici. Du coup, les files deviennent longues”, témoigne un habitant de Musaga.

Quant au Nord, c’est la zone Gasenyi qui est aussi affectée par la pénurie d’eau potable. Un habitant du quartier Gisandema avait descendu au robinet public avec son véhicule rempli de bidons pour faire un bon stock. “Il y a environ un mois et demi que nous ne voyons même pas une goutte d’eau dans nos robinets. La Regideso nous a expliqués que c’est un tuyau perforé”. Une partie du quartier Taba de la zone de Kamenge vit au rythme des pénuries d’eau récurentes.

Les habitants de ces localités demandent à la Regideso de résoudre ce problème qui, selon eux, devient répétitif pendant la saison sèche. Sinon, disent-ils, des maladies des mains sales pourraient se manifester dans ces ménages.

Source: IWACU Burundi

Communauté musulmane: une dérogation pour l’abattage des animaux sensibles à la FVR

Le Directeur Général en charge de l’élevage Serges Nkurunziza a animé mercredi 06 juillet 2022 une conférence à Bujumbura pour annoncer la dérogation spéciale de collecte et d’abattage des animaux sensibles à la maladie de la fièvre de la vallée du Rift accordée à la communauté musulmane au moment où dans les 13 provinces sur 18 provinces que comptent le Burundi, des signes cliniques de cette maladie ont déjà été identifiés.

Le directeur général de l’élevage a d’abord annoncé l’état des lieux de cette maladie, les réalisations et avancées dans la riposte contre cette épizootie. Serges Nkurunziza a indiqué les signes cliniques qui sont rapportés dans les 13 provinces touchées dont Karusi, Cibitoke, Kayanza, Bujumbura, Makamba, Muramvya, Mwaro, Rumonge, Bubanza et Gitega. Il a en outre mentionné que sur un total de 966 bovins et 627 petits ruminants ayant manifesté les signes cliniques de cette maladie, 413 têtes pour les bovins et 214 pour les petits ruminants en sont mortes.

Malgré la persistance de cette fièvre de la vallée du Rift sur le sol burundais, Serges Nkurunziza a annoncé que le gouvernement du Burundi à travers le ministère de l’environnement, agriculture et élevage a accordé une dérogation spéciale à la communauté musulmane seulement sous réserves des conditions de collecte et d’abattage des animaux sensibles à cette maladie de la fièvre de la vallée de Rift, lors de la célébration de la fête d’Idil Adha.

Parmi les conditions exigées figurent la collecte des animaux d’abattage du 1er juillet au 8 juillet 2022. L’abattage est fixé du 9 juillet au 12 juillet 2022. Les animaux seront rassemblés en quarantaine et doivent être identifiés par un marquage approprié pour éviter des dérapages. Serges Nkurunziza a en outre souligné que les abattages doivent se faire dans les abattoirs connus ou d’autres sites d’abattage pré identifiés en collaboration avec les bureaux provinciaux en charge de l’élevage, l’administration locale et les forces de l’ordre. De plus, les représentants de la Communauté des musulmans du Burundi en collaboration avec l’administration doivent veiller au strict respect de ces conditions.

Quid pour la population burundaise concernant la consommation de la viande rouge à l’instar des musulmans durant cette période de quatre jours ci-haut mentionnée ? Le Directeur Général de l’élevage laisse entendre que pour limiter la propagation de cette maladie à une grande allure, la population non musulmane est appelée à s’abstenir de vendre ou consommer la viande des animaux sensibles à cette maladie jusqu’à la nouvelle mesure.

Concernant le vaccin, Serges Nkurunziza tranquillise en disant que les partenaires au développement dont le FIDA, PAM , FAO et Food for the Hangry ont promis de contribuer pour une enveloppe d’environ 1.800 millions de dollars américains destinée à faire face à cette épizootie. Il espère qu’au mois d’août 2022, les premiers vaccins seront disponibles.

Signalons que cette maladie s’est déclarée pour la première fois au Burundi vers la fin du mois d’avril 2022.

Source: Radio Television Burundi

Bubanza: Le 1er ministre partage la prière dominicale avec les chrétiens de l’église de Kanenga

Le Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni et son épouse ont partagé la prière dominicale du 03 juillet 2022 avec les fidèles de l’Eglise Elayon de Kanenga, en commune Mpanda de la province Bubanza.
Au cours de sa prédication basée sur la parole de Dieu tirée de 1Pierre2:9-12, Alain Guillaume Bunyoni a appelé les chrétiens de l’église Elayon de Kanenga à couper court avec le péché et s’atteler aux travaux qui glorifient le Seigneur.

Comme une race élue, le Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni a invité les fidèles de l’église Elayon à annoncer les vertus du Seigneur, lui qui les a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière.

Le Premier Ministre a en outre exhorté les fidèles de l’église Elayon de Kanenga à s’abstenir des convoitises charnelles.”Soyez honnêtes afin que même les malfaiteurs glorifient Dieu pour les bonnes œuvres qu’ils voient en vous ” a expliqué Alain Guillaume Bunyoni. Soyez la lumière de vos voisins, priez pour vos leaders religieux afin que certains conflits cessent au sein de l’église, portez honneur à tous, aimez vos prochains et craignez Dieu, a-t-il ajouté.

En marge de la prière, les fidèles de l’église Elayon ont salué la contribution de la famille du Premier Ministre Alain Bunyoni dans la construction de l’église Elayon de Kanenga. Ils ont promis deux vaches et deux moutons, a indiqué le représentant de l’église Elayon. Quant au Premier Ministre Alain Guillaume Bunyoni, il a promis 100 sacs de ciment comme contribution dans les travaux de construction de l’église Elayon de Kanenga.

Source: Radio Television Burundi

Validation du 1er rapport de mise en application de la charte africaine des droits de l’homme

Le ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre a organisé mardi 05 juillet 2022 à Bujumbura, un atelier de validation nationale du premier rapport périodique de mise en application de la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, à l’intention de tous les intervenants dans la protection de l’enfance.

Selon l’Assistant du ministre en charge des droits de l’homme Tantine Ncutinamagara, cet atelier avait pour objectif de présenter au public, aux partenaires au développement et à la société civile œuvrant dans la protection de l’enfance, le projet du premier rapport périodique pour qu’ils apportent leurs contributions. Tantine Ncutinamagara a rappelé que le Burundi a ratifié cette charte et a produit le rapport initial, ce rapport périodique vient compléter le rapport initial déjà produit sur la mise en œuvre de cette charte lors de la 31ème session ordinaire du comité africain d’experts tenue du 24 avril au 4 mai 2018 à Bamako.
Pour produire ces rapports, le gouvernement du Burundi à travers le ministère en charge des affaires sociales a mis en place un comité permanent de rédaction des rapports initiaux et périodiques pour que les données soient traitées par des experts des ministères clés.

Selon l’assistant du ministre Tantine Ncutinamagara, le document présenté pour validation est subdivisé en deux parties à savoir l’état de mise en œuvre de la charte par l’Etat du Burundi, les réponses aux différentes recommandations issues du rapport initial sur cette charte de 2018. Quant à la directrice des organes des traitées, procédures spéciales et examens périodiques internationaux et régionaux Christine Ntunzwenimana, elle a indiqué que le Burundi connaît des avancées significatives en matière de promotion et de protection de l’enfance, en témoigne le forum des enfants, les enfants journalistes et l’existence des associations de protection de l’enfance.

Parmi les défis relevés à la production de ce rapport périodique figurent les enfants en situation de rue et le phénomène de mendicité à l’aide des enfants. C’est dans cette perspective que le ministère en charge des droits humains en collaboration avec les partenaires s’active pour éradiquer ce phénomène car la place de l’enfant est en famille, dans la communauté et à l’école mais pas dans la rue.

Source: Radio Television Burundi

CREATABLE project: innovation, creativity & entrepreneurship are ongoing with adolescents in Burundi

The CREATABLE project aims to encourage innovation, creativity and entrepreneurship among adolescents in schools. This initiative funded by UNICEF Australia started in 2020 and is being implemented in 10 provinces of Burundi, one school per province, with support of the Ministry of National Education and Scientific Research (MENRS), through a technical operational team (ETO).

At this school, the CREATABLE project aims, on the one hand, to make the Grade 8 Science and Technology course more practical than theoretical; and on the other hand, to contribute to solving real problems faced by the community, through the empowerment of students as agents of social change.

The project is based on three modules: creativity, construction of improved cookstove and construction of solar stills. Under this project, 25 improved cookstoves were built by students to improve traditional cooking methods in their homes. Building improved cookstoves in the community was highly appreciated by the beneficiaries as testified by Eliphase VYIZIGIRO: “with the innovation and entrepreneurship skills that I acquired through the CREATABLE project, we have produced these improved cookstoves for the households in our community, which not only protect the environment, but also allow us to have income”.

The construction of solar stills is another module valued by the beneficiaries, as they can build more of them and sell them to their community members. “This allows us to save money for other projects, while contributing at the same time to the protection of the environment “, says Emelyne NIYOKWIZER, 13, explaining how the solar still works.

Students also proudly showed their legume garden, which they grow thanks to the skills learned through the CREATABLE project. They reported that money they earn from selling these legumes allows them to invest in other community projects.

The joint mission experts also noted during a feedback meeting at the end of the visit, the positive impact of this project on the lives of the community members.

Source: UN Children’s Fund