Le président de la République, Félix Tshisekedi, a demandé, vendredi 11 octobre, à la Première ministre, Judith Suminwa, d’engager à nouveau le Gouvernement dans l’évaluation de la mise en œuvre complète des mesures d’assouplissement de l’état de siège.
Félix Tshisekedi a donné cette instruction au cours du Conseil des ministres.
Pour lui, ces mesures d’assouplissement visent à assurer la scolarité aisée des enfants et créer un environnement favorable au développement économique et à l’entrepreneuriat dans les provinces sous état de siège.
L’Assemblée nationale a autorisé, quant à elle, lundi 8 octobre, une nouvelle prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et Nord-Kivu, malgré le bilan négatif dressé par les députés nationaux élus de ces régions.
Ces derniers estiment que l’état de siège a démontré ses limites et n’a plus de raison d’être.
Ils proposent que la gestion de ces deux provinces soit retirée de mains des militaires afin qu’ils se concentrent uniquement sur les opérations m
ilitaires.
-Quel bilan dresser de l’Etat de siège plus de trois ans après son instauration dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu ?
Invités :
-Gratien de Saint-Nicolas Iracan, député national de l’opposition élu de la ville de Bunia en Ituri. Il est pour la levée de l’état de siège.
-Augustin Mulumba, député national et cadre de l’UDPS. Il est ancien président de la commission PAJ de l’Assemblée nationale. Il soutient le maintien de l’état de siège.
-Augustin Muhesi, professeur des sciences politiques à l’Université de Goma (UNIGOM) et chercheur à Research Connect-DRC, un centre spécialisé dans la collecte, analyse et plaidoyer pour la valorisation des résultats des recherches.
Source: Radio Okapi