UE/LATAWAMA : Epurer les eaux usées pour protéger le lac Tanganyika

Le projet Lake Tanganyika Water Management (LATAWAMA), financé par l’Union européenne, a appuyé le gouvernement du Burundi dans la réhabilitation de la station d’épuration des eaux usées de Buterere au nord de la ville de Bujumbura. Cependant, des constructions anarchiques autour de cette station et la pollution continue du lac Tanganyika posent encore problème.

 

Doté d’un financement de l’Union européenne de 6,9 millions d’euros, le projet régional LATAWAMA contribue à la préservation de la qualité des eaux du lac Tanganyika à travers la mise en place d’un réseau de surveillance de la qualité des eaux du lac, la réduction de la pression anthropique avec l’amélioration de la gestion des déchets solides et liquides ; et le renforcement de l’Autorité du lac Tanganyika.

 

Mise en œuvre par l’Agence belge de développement (Enabel) et l’Autorité du lac Tanganyika, ce projet vise, au Burundi, l’optimisation du fonctionnement de la station d’épuration des eaux usées de Buterere qui accueille des eaux provenant des différents ménages de la ville de Bujumbura, les traiter d’une façon naturelle pour qu’elles soient déversées dans le lac Tanganyika avec les mêmes propriétés que les eaux du lac. Il vise aussi l’optimisation de son réseau de collecte ainsi que la réduction de l’impact de la pollution de la ville de Bujumbura sur la qualité de l’eau du lac Tanganyika.

 

« Le projet Latawama a financé le gouvernement du Burundi dans le domaine d’assainissement qui comprend trois grands volets à savoir l’assainissement pour les eaux pluviales, le traitement des déchets solides et le traitement des eaux usées », explique Jean Pierre Gatore, Commissaire général de l’Office burundais de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction (OBUHA).

 

Pour lui, le projet est venu à point nommé. Il apprécie la réhabilitation du laboratoire des eaux usées et l’équipement de ses différents appareils.

Le commissaire général de l’Obuha fait savoir que les lits de séchage de cette station ont été aussi réhabilités : « Dans les bassins en aérobie, il y a des boues de vidange qui se déposent. On les achemine directement vers les lits de séchage. Ces lits ne fonctionnaient presque pas avant le projet, mais pour le moment, ils sont déjà réhabilités ».

 

Selon lui, LATAWAMA a aidé l’Obuha dans son programme de digitalisation. Pour le moment, précise-t-il, on peut trouver les paramètres hydrauliques, comme le débit, la pente à n’importe quel endroit grâce à la machine fournie par le projet.

 

En plus de la digitalisation, il y a eu la formation des ingénieurs et techniciens de l’Obuha. Ces derniers ont bénéficié d’une formation de quatre jours sur le programme de digitalisation. Ils ont été envoyés en Belgique pour apprendre le fonctionnement du système d’assainissement.

 

Jean Pierre Gatore se réjouit aussi de l’achat d’un véhicule pour le laboratoire : « Ce véhicule nous aide à faire des déplacements pour vérifier l’état des eaux usées à Bujumbura et autres localités du pays ; et faire des analyses physico-chimiques ».

 

Selon lui, d’autres activités sont en cours dans le cadre du même projet dont la mise en service d’une pompe qui va tirer les boues des bassins et les acheminer vers les lits de séchage, la caractérisation des boues de vidange ainsi que l’analyse de ces boues dans des laboratoires en Belgique pour voir s’ils ne contiennent pas des métaux nuisibles à l’agriculture.

 

Il apprécie l’efficacité de l’appui de LATAWAMA pour le Burundi. Selon lui, cela faisait des années que la station d’épuration avait un problème de fonctionnement surtout au niveau du laboratoire : « On ne voyait pas comment s’en sortir avec le programme de digitalisation ». Et d’espérer que la seconde phase de ce projet aura d’autres avantages pour que la station d’épuration fonctionne en bonne et due forme.

 

« Il est extrêmement important de pouvoir maîtriser le réseau de collecte et le fonctionnement de la station d’épuration pour une meilleure protection du lac Tanganyika », explique Didier Cadelli, chef de projet LATAWAMA.

 

Pour lui, la gestion des boues de cette station d’épuration est importante. Il apprécie la réhabilitation de l’infrastructure qui va gérer ces boues et permettre de les sécher ainsi que les valoriser en agriculture si celles-ci sont indemnes de pollution.

Il se réjouit de l’appui et de l’équipement du laboratoire d’analyses des eaux usées qui, pour lui, vont permettre le fonctionnement efficace de la station d’épuration.

 

Des constructions anarchiques, un défi face au plan d’extension

 

Malgré les initiatives du projet LATAWAMA, le ministère des Infrastructures et la coordination de ce projet déplorent des constructions anarchiques autour de cette station d’épuration des eaux usées.

 

« Des constructions augmentent à grande vitesse autour de la station d’épuration des eaux usées, ce qui est terrible et déplorable », a fustigé Dieudonné Dukundane, ministre des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements sociaux, après une descente effectuée à cette station ce 7 janvier.

Pour lui, cette zone n’est pas saine pour y vivre : « C’est inacceptable que des enfants grandissent dans cet espace ». Il recommande la démolition de ces constructions à commencer par celles qui ne sont pas encore habitées.

 

Pour ceux qui disent posséder des documents justifiant l’acquisition légale des parcelles ou leur permettant d’y construire des maisons, le ministre des Infrastructures leur demande de les amener au ministère. Il rassure que l’Etat leur trouvera une autre place à habiter pour quitter cette zone.

 

« Il y a des constructions tout près des lits de séchage des boues, ce qui n’est pas du tout conseillé, puisque les boues de la station d’épuration peuvent être toxiques ou porter des odeurs. Il ne faut pas établir des habitations dans cette espace », confirme Didier Cadelli, chef du projet LATAWAMA.

 

Par ailleurs, le développement des constructions anarchiques autour de la station d’épuration des eaux usées de Buterere empêche toute perspective d’extension de cette station. Il confie qu’il y avait une perspective d’installer à Buterere un centre de stockage ou un tri des déchets solides, ce qui est important pour la ville de Bujumbura : « Le développement anarchique des habitations empêche toute perspective de développement de ce centre ». Il appelle l’administration à protéger le domaine public et l’utiliser à des fins publiques.

 

Nécessité des actions conjointes pour juguler la pollution du lac Tanganyika

 

Selon le chef de projet LATAWAMA, Didier Cadelli, la station d’épuration de Buterere ne collecte qu’une partie des eaux usées de la ville de Bujumbura, ce qui fait qu’une autre partie va directement dans les rivières qui se déversent dans le lac Tanganyika : « Nous ne pouvons pas dire que le lac Tanganyika est actuellement protégé, les activités que nous menons au niveau de l’Obuha que ce soit au niveau de collecte ou de la station d’épuration ont pour objectif de lui donner la capacité de gérer la station ».

 

Il évoque aussi la gestion des fosses septiques : « La preuve est l’actuelle épidémie de choléra à Bujumbura. Cette épidémie trouve probablement son origine dans la mauvaise gestion des eaux usées et des déchets solides ».

 

Pour protéger le lac Tanganyika, il recommande des actions conjointes et concertées sur l’ensemble des principales villes riveraines du lac Tanganyika : « La solution ne va pas être apportée par un petit projet de 7 millions d’euros, mais par une conscience collective et des activités conjointes entre les Etats membres ».

 

Il faut mettre en place une série de politiques de dépollution du lac Tanganyika visant la gestion des eaux usées, la gestion des déchets solides, la lutte contre la déforestation et l’érosion qui apporte pas mal de sédiments dans le lac Tanganyika ainsi que la lutte contre la pollution par les plastiques.

 

Pour le commissaire général de l’OBUHA, Jean Pierre Gatore, les eaux du lac Tanganyika sont aussi menacées par la jacinthe d’eau. Concernant la pollution chimique, il rassure que l’Obuha peut actuellement intervenir à n’importe quel endroit pour voir si les eaux des différentes rivières qui se jettent dans le lac répondent aux mêmes propriétés que les eaux du lac.

 

Il lance un appel vibrant à la population environnante du lac Tanganyika à le protéger, à ne pas y jeter des ordures ou autres déchets polluant ses eaux.

 

Des perspectives pour l’avenir

 

Au moment où la première phase touche à sa fin et que la seconde phase (2024-2029) est en cours d’élaboration, les grandes perspectives de LATWAMA vont, selon le chef de ce projet, concerner à la fois la surveillance environnementale du lac tant pour la qualité de l’eau, mais aussi le suivi du niveau de la hauteur des eaux du lac.

 

Didier Cadelli fait savoir qu’avec les Etats membres de l’Autorité du lac Tanganyika, le projet va mettre en place la prévision, des politiques d’alerte, d’avertissement au niveau des fluctuations du niveau du lac : « Ces fluctuations peuvent être en hausse comme elles peuvent être en baisse. Elles ont des impacts à la fois sur les activités anthropiques, sur les infrastructures, sur l’écosystème, etc. ».

 

Pour prévenir les conséquences des débordements du lac Tanganyika comme des inondations, il appelle à la mise en place d’une politique qui doit porter l’information, la conscientisation, et la prévention du développement de l’urbanisation anarchique le long du lac : « Actuellement, le développement de l’urbanisation anarchique le long du lac est à proscrire au niveau de l’ensemble des pays riverains. Le respect des zones tampons doit être assuré ».

 

Pour Jean Pierre Gatore, commissaire général de l’Obuha, la seconde phase du projet LATAWAMA devrait fournir plus d’efforts dans l’extension du réseau de collecte des eaux usées : « Les bassins de la station d’épuration accueillent actuellement 23 mille mètres cubes par jour alors qu’elle a une capacité d’accueillir 40 mille mètres cubes. Il y a beaucoup de ménages qui ne sont pas raccordés au réseau. Il faut décourager le système de fosses septiques et de puits perdus, car cela pollue la nappe phréatique ».

 

Le projet LATAWAMA intervient dans cinq villes de la sous-région dont quatre sont riverains du lac Tanganyika. Il s’agit de Bujumbura au Burundi, Kigoma en Tanzanie, Mpulungu en Zambie et Uvira en RDC. Le Rwanda est aussi intégré dans le projet en raison des eaux du lac Kivu qui se déversent dans le lac Tanganyika.

 

Ce projet vise également à équiper les laboratoires d’installation de panneaux photovoltaïques avec stockage de l’électricité afin de garantir le fonctionnement autonome des laboratoires.

 

Source: IWACU Burundi

UNICEF supports Malawi with lifesaving supplies to cope with cholera outbreak

The United Nations International Children’s Emergency Fund (UNICEF) has delivered lifesaving supplies worth 300 million Malawian Kwacha (about 294,000 U.S. dollars) to Malawi in response to the country’s cholera outbreak.

 

The supplies, which include Acute Watery Diarrhoea (AWD) kits to support health facilities and communities, high-performance tents, compound sodium lactate, doxycycline, paracetamol and cannulas, arrived in Malawi Friday.

 

On Monday the Malawi government appealed to the public and private sectors, and international community for support following continued rise in cholera spread and deaths across the country.

 

A statement released Friday by UNICEF in Lilongwe, the capital city of Malawi, said the support received from the European Civil Protection and Humanitarian Aid Operations (ECHO) will help the Malawi government’s scale up efforts to halt the ongoing cholera outbreak.

 

“We will continue to support the Ministry of Health to scale up the cholera response. We appreciate the tireless efforts from frontline health and community workers to manage the influx of cholera cases,” said the statement.

 

It further quoted UNICEF Malawi’s Country Representative, Rudolf Schwenk, as describing the cholera outbreak as “a threat to the health of children.”

 

Records indicate that 6,269 children have already been affected countrywide and that 104 children have died.

 

Since the first cases of cholera were recorded in Malawi in March 2022, the country has recorded 23,752 cases and 795 deaths in all the country’s 28 districts as of Friday, according to health authorities’ update on the disease.

 

On Dec. 5, 2022, Malawi President Lazarus Chakwera declared cholera a public health emergency.

La BRB veut réduire la manipulation de l’argent liquid

La Banque de la République du Burundi (BRB) a fixé des montants à ne pas dépasser au retrait et au versement par jour et par mois. Selon Dieudonné Murengerantwari, gouverneur de la BRB, cette mesure vise à limiter la manipulation du cash.

 

Dès ce lundi, 16 janvier 2023, tout titulaire d’un compte bancaire ou dans une microfinance ne dépassera pas au retrait, 15 millions BIF par jour et 100 millions par mois. Et au dépôt, c’est 20 millions par jour. « Au-delà de ces montants, le client doit se justifier », a fait savoir le gouverneur de la Banque centrale, Dieudonné Murengerantwari. C’était ce vendredi 13 janvier 2023.

 

Pour les comptes en devises, souligne la BRB, les montants équivalant aux plafonds en BIF au taux de change du jour sont également considérés. La mesure entrera en vigueur dès le 15 février.

 

Dieudonné Murengerantwari a expliqué que cette mesure vise à réduire la manipulation du cash. Il a conseillé d’exploiter les autres produits et services financiers, tels que les remises des chèques, les virements de compte à compte et les services financiers numériques.

 

Les bureaux de change scrutés à la loupe ?

 

Concernant les conditions d’achat et vente des devises, la BRB a indiqué que les bureaux de change déjà agréés sont autorisés à vendre les devises au prix du marché sans dépasser 2% par rapport à leur prix d’achat. Les bureaux de change seront soumis à un logiciel de gestion, Burex. Il s’agit des opérations journalières d’achat et de vente des devises. Un bordereau de change à tout client devra être délivré à chaque opération effectuée.

 

Selon Dieudonné Murengerantwari, le volume des opérations doit être traçable sur les comptes d’opération de change en devises ouverts dans les banques commerciales pour les retraits que pour les versements. Il ajoute que les cambistes doivent éviter de garder en cash des sommes importantes dans les coffres forts de leurs bureaux de change.

 

La BRB affirme avoir traité 14 dossiers de demande d’agrément des bureaux de change. Six ont reçu l’accord de principe pour l’ouverture et deux ont eu l’accord définitif.

 

Source: IWACU Burundi

DTM Flow Monitoring Registry Dashboard: Non-Yemeni migrant arrivals and Yemeni returnees in December 2022

In December 2022, IOM Yemen DTM recorded 10,620 migrants entering Yemen, a 15 per cent increase compared to November 2022 (9,212). In Lahj (8,220 migrants) DTM has registered an increase in arrivals by 62 per cent compared to the last month (5,081 migrants). This stands in contrast to Shabwah (2,400) which registered a decrease this month by 42 per cent. In other terms, migration flows shifted from Bari, Somalia (-42%) towards Obock, Djibouti (+62%). The overall increase could be linked to weather conditions, sea tides and decreased coast guard patrolling in Djibouti. While travel had been primarily due to economic reasons in the first half of the year, DTM has been recording conflict induced movements since August, being the reason for 19 per cent of all incoming movements in December. All conflict motivated travel was recorded in Shabwah coming from Bari, Somalia (23% children, 17% women and 60% men).

 

Due to the deteriorating humanitarian crisis in Yemen and the challenges in moving towards KSA, many migrants opted to return to the Horn of Africa. DTM teams in Djibouti recorded that during December 2022, a total of 583 migrants took the risky return by boat from Yemen to travel home. Moreover, DTM recorded 5,047 Yemeni returns from KSA during the month of December 2022, compared to 5,421 in November 2022. Between 1 January and 31 December 2022, DTM recorded 73,233 migrants and 65,737 Yemeni migrant returnees to Yemen.

 

The migrant caseload was around 97 per cent Ethiopian nationals, and around three per cent Somali nationals. The migrants are predominantly male (73%), with (19%) women, five per cent boys and three per cent girls also among the travelers.

 

Through December’s reporting period, 2,400 migrants arrived from Somalia and were recorded at Ber Ali flow monitoring point in Shabwah governorate. In Lahj governorate, 8,220 migrants arrived from Djibouti, where 6,010 were recorded at Al Azaf flow monitoring point (FMP), 1,623 at Al Makhabbah FMP, and 587 at Al Cawhah FMP.

 

Source: International Organization for Migration’

A child or youth died once every 4.4 seconds in 2021 – UN report

Another 1.9 million babies were tragically stillborn during the same period, according to a separate UN report.

 

NEW YORK/GENEVA/WASHINGTON D.C., 10 January 2023 – An estimated 5 million children died before their fifth birthday and another 2.1 million children and youth aged between 5–24 years lost their lives in 2021, according to the latest estimates released by the United Nations Inter-agency Group for Child Mortality Estimation (UN IGME).

 

In a separate report also released today, the group found that 1.9 million babies were stillborn during the same period. Tragically, many of these deaths could have been prevented with equitable access and high-quality maternal, newborn, child and adolescent health care.

 

“Every day, far too many parents are facing the trauma of losing their children, sometimes even before their first breath,” said Vidhya Ganesh, UNICEF Director of the Division of Data Analytics, Planning and Monitoring. “Such widespread, preventable tragedy should never be accepted as inevitable. Progress is possible with stronger political will and targeted investment in equitable access to primary health care for every woman and child.”

 

The reports show some positive outcomes with a lower risk of death across all ages globally since 2000. The global under-five mortality rate fell by 50 per cent since the start of the century, while mortality rates in older children and youth dropped by 36 per cent, and the stillbirth rate decreased by 35 per cent. This can be attributed to more investments in strengthening primary health systems to benefit women, children and young people.

 

However, gains have reduced significantly since 2010, and 54 countries will fall short of meeting the Sustainable Development Goals target for under-five mortality. If swift action is not taken to improve health services, warn the agencies, almost 59 million children and youth will die before 2030, and nearly 16 million babies will be lost to stillbirth.

 

“It is grossly unjust that a child’s chances of survival can be shaped just by their place of birth, and that there are such vast inequities in their access to lifesaving health services,” said Dr Anshu Banerjee, Director for Maternal, Newborn, Child and Adolescent Health and Ageing at the World Health Organization (WHO). “Children everywhere need strong primary health care systems that meet their needs and those of their families, so that – no matter where they are born – they have the best start and hope for the future.”

 

Children continue to face wildly differentiating chances of survival based on where they are born, with sub-Saharan Africa and Southern Asia shouldering the heaviest burden, the reports show. Though sub-Saharan Africa had just 29 per cent of global live births, the region accounted for 56 per cent of all under-five deaths in 2021, and Southern Asia for 26 per cent of the total. Children born in sub-Saharan Africa are subject to the highest risk of childhood death in the world – 15 times higher than the risk for children in Europe and Northern America.

 

Mothers in these two regions also endure the painful loss of babies to stillbirth at an exceptional rate, with 77 per cent of all stillbirths in 2021 occurring in sub-Saharan Africa and South Asia. Nearly half of all stillbirths happened in sub-Saharan Africa. The risk of a woman having a stillborn baby in sub-Saharan Africa is seven times more likely than in Europe and North America.

 

“Behind these numbers are millions of children and families who are denied their basic rights to health,” said Juan Pablo Uribe, Global Director for Health, Nutrition and Population, World Bank and Director of the Global Financing Facility. “We need political will and leadership for sustained financing for primary health care which is one of the best investments countries and development partners can make.”

 

Access to and availability of quality health care continues to be a matter of life or death for children globally. Most child deaths occur in the first five years, of which half are within the very first month of life. For these youngest babies, premature birth and complications during labour are the leading causes of death. Similarly, more than 40 per cent of stillbirths occur during labour – most of which are preventable when women have access to quality care throughout pregnancy and birth. For children that survive past their first 28 days, infectious diseases like pneumonia, diarrhoea and malaria pose the biggest threat.

 

While COVID-19 has not directly increased childhood mortality – with children facing a lower likelihood of dying from the disease than adults – the pandemic may have increased future risks to their survival. In particular, the reports highlight concerns around disruptions to vaccination campaigns, nutrition services, and access to primary health care, which could jeopardize their health and well-being for many years to come. In addition, the pandemic has fuelled the largest continued backslide in vaccinations in three decades, putting the most vulnerable newborns and children at greater risk of dying from preventable diseases.

 

The reports also note gaps in data, which could critically undermine the impact of policies and programmes designed to improve childhood survival and well-being.

 

“The new estimates highlight the remarkable global progress since 2000 in reducing mortality among children under age 5,” said John Wilmoth, Director, UN DESA Population Division. “Despite this success, more work is needed to address persistent large differences in child survival across countries and regions, especially in sub-Saharan Africa. Only by improving access to quality health care, especially around the time of childbirth, will we be able to reduce these inequities and end preventable deaths of newborns and children worldwide.”

 

Source: World Health Organization

Energizing health: Accelerating electricity access in health-care facilities

Close to one billion people globally are served by health-care facilities with no electricity access or with unreliable electricity

 

New joint report launched

 

Close to 1 billion people in low- and lower-middle income countries are served by health-care facilities with unreliable electricity supply or with no electricity access at all, according to a new report from the World Health Organization (WHO), the World Bank, the International Renewable Energy Agency (IRENA), and Sustainable Energy for All (SEforAll). Access to electricity is critical for quality health-care provision, from delivering babies to managing emergencies like heart attacks, or offering lifesaving immunization. Without reliable electricity in all health-care facilities, Universal Health Coverage cannot be reached, the report notes.

 

Increasing electrification of health-care facilities is essential to save lives

 

The joint report, Energizing Health: Accelerating Electricity Access in Health-Care Facilities, presents the latest data on electrification of health-care facilities in low- and middle-income countries. It also projects investments required to achieve adequate and reliable electrification in health-care and identify key priority actions for governments and development partners.

 

“Electricity access in health-care facilities can make the difference between life and death,” said Dr Maria Neira, Assistant Director-General a.i, for Healthier Populations at WHO. “Investing in reliable, clean and sustainable energy for health-care facilities is not only crucial to pandemic preparedness, it’s also much needed to achieve universal health coverage, as well as increasing climate resilience and adaptation.”

 

Electricity is needed to power the most basic devices – from lights and communications equipment to refrigeration, or devices that measure vital signs like heartbeat and blood pressure – and is critical for both routine and emergency procedures. When health-care facilities have access to reliable sources of energy, critical medical equipment can be powered and sterilized, clinics can preserve lifesaving vaccines, and health workers can carry out essential surgeries or deliver babies as planned.

 

And yet, in South Asia and sub-Saharan African countries, more than 1 in 10 health facilities lack any electricity access whatsoever, the report finds, while power is unreliable for a full half of facilities in sub-Saharan Africa. Although there has been some progress in recent years on electrification of health-care facilities, approximately 1 billion people worldwide are served by health-care facilities without a reliable electricity supply or no electricity at all. To put this in perspective, this is close to the entire populations of the United States, Indonesia, Pakistan and Germany combined.

 

Disparities in electricity access within countries are also stark. Primary health-care centres and rural health facilities are considerably less likely to have electricity access than hospitals and facilities in urban areas. Understanding such disparities is key to identifying where actions are most urgently needed, and to prioritize the allocation of resources where they will save lives.

 

Health is a human right and a public good

 

Electricity access is a major enabler of Universal Health Coverage, the report states, and so electrification of health-care facilities must be considered an utmost development priority requiring greater support and investments from governments, development partners and financing and development organizations.

 

According to a World Bank needs analysis included in the report, almost two-thirds (64%) of health-care facilities in low and middle-income countries require some form of urgent intervention – for instance, either a new electricity connection or a backup power system – and some US$ 4.9 billion is urgently needed to bring them to a minimal standard of electrification.

 

No need – and not time – to ‘wait for the grid’

 

Decentralized sustainable energy solutions, for example based on solar photovoltaics systems, are not only cost-effective and clean, but also rapidly deployable on site, without the need to wait for the arrival of the central grid. Solutions are readily available, and the impact for public health would be huge.

 

Additionally, healthcare systems and facilities are increasingly affected by the accelerating impacts of climate change. Building climate-resilient health care systems means building facilities and services that can meet the challenges of a changing climate, such as extreme weather events, while improving environmental sustainability.

 

 

Source: World Health Organization