Culte dominical : Le Président de l’Assemblée nationale à l’Eglise du Rocher, S.S.I

Rejeter la prophétie est une forme de rébellion, a jugé le Président de l’Assemblée nationale le 23 octobre 2022 en marge d’un culte dominical à l’Eglise du Rocher, S.S.I Le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe, qui réagissait à la prédication du jour, a préféré celui qui doute, qui s’interroge sur l’identité du messager à celui qui balaie d’un revers de la main les propos d’un tel, sans une préalable vérification.

Les voies divines sont multiformes. La prédication du jour relatif au Général en chef, Naaman le lépreux, en est l’exemple éloquent. La fillette servante de l’épouse de Naaman d’une part, révèle l’existence du prophète Elisée en Israël, véritable “médecin” et Guéhazi, le serviteur du prophète Elisée, d’autre part, transmet à Naaman sa cure. Naaman qui a d’abord minimisé cette potion magique a fini par s’exécuter après moultes supplications de ses serviteurs.

Cette situation de Naaman colle à celle des burundais, a comparé le Président de l’Assemblée nationale pour qui la croyance voire la foi se localise dans le for intérieur d’un individu.

Mais la racine de cet esprit de doute se trouve dans ce questionnement. Qui a la prérogative de transmettre un message divin ? A qui est- il destiné ? En d’autres termes, comment les hommes considèrent -ils les serviteurs de Dieu ? Comment les reconnaître quand on sait que Dieu en envoie beaucoup ? Que chacun implore Dieu de lui octroyer la vertu de discernement. Si on n’est pas sûr avec tel serviteur de Dieu, le minimum est de ne pas rejeter catégoriquement son message. Cet état de faits conduit au respect des règles de croyance et/ou confiance avec ses corollaires de l’obéissance et de l’estime.

La meilleure façon est de solliciter l’appui du Saint Esprit pour qu’il nous guide à percer loin, à scruter les serviteurs de Dieu qui possèdent des dons différents. Les meilleurs se reconnaissent d’emblée, d’autres livrent des messages vides de sens, tandis que d’autres encore ont un don d’éloquence. Il y en a aussi qui n’ont pas les compétences spirituelle et intellectuelle de synthétiser la prophétie.

Du côté des récepteurs des messages, force lui a été de constater leur manque de concentration. Là aussi la puissance du Saint Esprit est requise pour qu’il illumine tous les “coins” et “recoins” du corps humain. Il a par ailleurs proposé un exercice pratique dans le sens de maximiser la concentration à telle enseigne que les chrétiens n’auront plus besoin des serviteurs de Dieu pour intercéder à leur place, mais ils seront en parfaite communication avec Dieu.

Source: National Assembly of Burundi

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