En RDC, les opérations d’identification et de délivrance de la nouvelle carte nationale relancées au mois d’avril dernier ont été suspendues après l’annulation du contrat signé entre la RDC et les deux firmes auxquelles ce marché a été confié.

Ces opérations devraient couvrir dans une première phase toutes les communes de Kinshasa avant de s’étendre dans les provinces.

Pour mener à bien ces opérations, il y a eu signature d’un protocole d’accord relatif au transfert des données et autres matériels à l’ONIP et à Institut national de la statistique (INS) par la commission électorale nationale indépendante (CENI) qui dispose d’une base de données de près de 44 millions d’électeurs enrôlés.

Le lancement de ces opérations d’identification et de délivrance d’une carte nationale a été accueilli favorablement par des nombreux congolais qui attendaient de disposer de cette pièce d’identité 40 ans après le dernier recensement.

Si certains ont allégué que ces opérations sont fastidieuses au vu de l’immensité de la
superficie de la RDC, une certaine opinion estime qu’il n’en est absolument rien car d’autres pays plus vastes et plus peuplés que la RDC dispose d’un fichier d’identification de la population et les citoyens de ces pays disposent d’une carte d’identité nationale.

Les échanges citoyens se sont déroulés entre les auditeurs et Me Dieudonné Tshibuabua, avocat au barreau de Bruxelles en Belgique et aux barreaux de Kinshasa Gombe et de Kananga en RDC, et Ir Erick Kasanda Tshiunza, responsable de l’Etat de Vaud en suisse et consultant pour le secteur public dans différents pays d’Europe et du Maghreb, sous la modération de Marcel Ngombo Mbala.

Source: Radio Okapi

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