Le représentant de l’Angola au Conseil de sécurité de l’ONU a invité, lundi 30 septembre la RDC et le Rwanda à s’engager et à participer activement pour consolider le processus de paix en cours.
Il l’a dit lors de la présentation de la situation sécuritaire de la RDC devant le Conseil de sécurité des Nations Unies à New York (Etats-Unis d’Amérique).
« Les efforts de paix déployés par Joao Lourenco, président de l’Angola, médiateur de ce processus de paix ne seront couronnés de succès que s’il existe un engagement ferme et une participation active de toutes les parties impliquées », a fait savoir l’envoyé de Luanda à New York.
Pour lui, il est important que les parties engagées au processus de la paix en RDC puissent se concentrer sur les efforts diplomatiques qui, selon lui, viendraient consolider les progrès déjà accomplis à savoir : la préservation du cessez-le feu auquel nous sommes parvenus le 4 aout dernier.
Le légat angolais a ainsi encouragé la cessation immédiate et inconditionnelle de tout souti
en aux groupes armés, l’opérationnalisation effective et ininterrompue du Mécanisme de vérification ad hoc conjoint établi dans le cadre du processus de Luanda.
II a en outre plaidé pour l’approfondissement du dialogue politique au niveau technique et ministériel en vue de résoudre tout différend qui perdurerait dans la proposition d’un accord de paix et la tenue d’une nouvelle réunion ministérielle dans les semaines à venir à Luanda, en Angola.
« La consolidation de la confiance mutuelle en vue de créer un environnement politique propice à la tenue d’un sommet des chefs d’Etat pour signer l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda. La réalisation d’un espoir de paix dépend en partie de la mise en œuvre des décisions de ce conseil », a poursuivi ce diplomate angolais.
Le Représentant de l’Angola au Conseil de sécurité de l’ONU a par ailleurs rappelé que la prochaine réunion au niveau ministériel entre la RDC et le Rwanda est prévue pour la première moitié du mois d’octobre.
Elle aura pour objectif de parv
enir à une entente qui aboutirait à un sommet des chefs d’Etat qui permettrait de sceller une paix définitive et de normaliser les relations diplomatiques entre les deux pays.
Source: Radio Okapi
