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Rétro Justice : Un avocat et défenseur des droits humains acquitté

Affaire Tony Germain Nkina, des magistrats révoqués, plus de 4 mille détenus déjà graciés, mise en place des notables collinaires et abolition de l’institution des Bashingantahe ont, entre autres points, marqué l’année 2022.

Le 8 décembre 2022, la Cour suprême burundaise a annulé la condamnation de cinq ans du défenseur des droits humains et avocat Tony Germain Nkina, qui avait été précédemment confirmée le 29 septembre 2021 par la cour d’appel de Ngozi. Cette affaire a été renvoyée devant la cour d’appel de Ngozi pour être rejugée.

Le défenseur des droits humains était détenu à la prison centrale de Ngozi depuis le 13 octobre 2020.

Le 20 décembre, cette cour l’a acquitté, lui et ses coaccusés, de tous les chefs d’accusation.

Malgré son acquittement, l’avocat Nkina n’a pas été libéré directement parce que le procureur prévoyait de faire appel du jugement de la cour de Ngozi auprès de la cour suprême.

Or, la loi burundaise prévoit la libération immédiate de toute personne ayant été acquittée, indépendamment de la procédure d’appel. Il a été finalement libéré le 27 décembre 2022.

Pour rappel, Tony Germain Nkina, avocat dans la province de Kayanza avait été arrêté le 13 octobre 2020 dans la commune de Kabarore dans la même province alors qu’il rendait visite à son client. Il a été accusé de collaboration avec des groupes armés.

Le premier juge l’avait condamné à cinq ans d’emprisonnement et à une amende d’un million de BIF. Et son client qui avait été interpellé avec lui avait été déclaré coupable de complicité de la même infraction et condamné à deux ans de prison en plus d’une amende de 500 mille BIF.

Source: IWACU Burundi