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Des produits ne remplissant pas les normes retirés du marché

Après le délai de 45 jours accordé, par le ministère du Commerce et de l’Industrie, aux propriétaires des unités de transformation de retirer sur le marché leurs produits ne remplissant pas la norme, la police a procédé, ce week-end, à l’interdiction de vendre le jus à base de gingembre.

Raha Tangawizi, Uzima Tangawizi, Tamu Tangawizi, Akayabagu Tangawizi sont des cartons et des sacs contenant des jus prohibés, ressemblés au marché de Cotebu de la zone Ngagara en mairie de Bujumbura. Les agents de police passent stand par stand pour voir un commerçant qui possède ces jus de gingembre fabriqué au Burundi.

Les commerçants ne savent pas à quel saint se vouer, selon eux, la perte est énorme. « Les policiers m’ont pris 80 cartons remplies de Raha Tangawizi », se lamente un commerçant frustré.

Un autre commerçant assure que depuis ce mardi dernier, la société Imena avait commencé à retirer sur le marché ses produits. Il confie que les employés de la société établissaient des listes des cartons de jus récupérés sans préciser la date de remboursement de l’argent. Ils déplorent la perte des capitaux investis lors de l’achat en gros.

Sur le marché, la police et les agents de sécurité s’occupent du travail et des des portefaix se bousculent autour des boissons collectées et dérobent des bouteilles. « Ces fabricants nous ont menti en nous donnant des boissons alcoolisées. Les pasteurs et leurs fidèles devraient se repentir de nouveau, car ils ont bu des boissons contenant d’alcool », se plaint un jeune homme croisé au marché de Cotebu. Il témoigne que son ami qui a bu trois bouteilles de 330 ml s’est retrouvé en état d’ivresse.

Un garçon de 14 ans qui était en train de boire un jus appelé Asante Tangawizi confirme que cette boisson est extrêmement piquante comme le piment. « Celui qui ne mange pas le piment ne peut pas prendre ce jus », confirme ce jeune en se grattant au niveau de la gorge.

Sur la bouteille, on vante les bienfaits de ce Tangawizi. Selon les fabricants, ce dernier aide à renforcer l’immunité, à perdre du poids et à abaisser la glycémie ainsi qu’à diminuer les facteurs de risque de maladies cardiaques.

Selon le directeur du Bureau burundais de Normalisation et Contrôle de la Qualité (BBN), les transformateurs fabriquent ces boissons d’une façon non-professionnelle. Ils ne suivent pas des procédés technologiques à tel point qu’ils sortent des produits nuisibles à la santé.

Il indique que les institutions habilitées vont former ces producteurs afin qu’ils travaillent en suivant les normes.

Source: IWACU Burundi