Le Chef de l’État reçoit les jeunes ambassadeurs de l’UA pour la paix

Le Chef de l’État burundais Évariste Ndayishimiye a reçu en audience mardi 26 avril 2022 les jeunes ambassadeurs de l’Union Africaine pour la paix qui étaient venus au Burundi pour participer au dialogue continental sur l’Agenda jeunesse, paix et sécurité.
C e dialogue était sous le thème, les jeunes, la paix et la sécurité qui s’est déroulé à Bujumbura dans le cadre de présidence tournante de l’UA que le Burundi préside ce mois d’avril 2022.
Les jeunes ont eu l’occasion de remercier de chef de l’État burundais pour son rapprochement avec les jeunes et pour avoir mis en place des mécanismes d’inclusion de participation des jeunes dans la vie du pays notamment la banque d’investissement et de développement des jeunes, qui est une première en Afrique. Ces jeunes ambassadeur de l’UA pour la paix ont émis le souhait de renforcer la collaboration du chef de l’Etat Burundais Evariste Ndayishimiye, plébiscité champion de l’Agenda, Jeunesse paix et sécurité.

Source: Radio Television Burundi

La Première Dame reçoit les jeunes ambassadeur de l’UA pour la paix

La 1ère Dame du Burundi Angeline Ndayishimiye a reçu en audience les jeunes ambassadeurs de l’Union africaine pour la paix, qui étaient venus au Burundi dans le cadre du dialogue continental sur l’Agenda Jeunesse , la paix et la sécurité. Ces jeunes voulaient recevoir davantage d’informations sur actions menées par le bureau de la première dame à travers l’Office de la première dame pour le développement au Burundi( OPDD) et de la Fondation Bonne Action Umuguraneza. Ils ont notamment été intéressés par le programme de lutte contre la malnutrition et le programme de cantines scolaires. Ils ont apprécié toutes ces actions menées mais aussi celles qui sont menées dans le cadre de l’encadrement de la jeunesse. Ces jeunes ont encouragé la 1ère Dame à continuer à œuvrer dans le sens de développement du pays et de l’autonomisation des jeunes
Ils ont souhaité que dans un proche avenir ils puissent revenir au Burundi pour échanger et en savoir plus sur les deux programmes de cantines scolaires et de lutte contre la malnutrition. De son côté la première dame du Burundi Angeline Ndayishimiye a invité ces jeunes ambassadeur de l’UA pour la paix de contribuer en appuyant les efforts en cours dans l’encadrement de la jeunesse burundaise, parce que c’est une jeunesse pleine de talents, mais qui nécessite un encadrement, selon le porte parole de l’OPDD.

Source: Radio Television Burundi

Burundi/FIDA : un accord pour assurer la sécurité alimentaire en milieu rural

Le gouvernement du Burundi a signé, ce 27 avril, un accord de financement de plus de 53 millions USD avec FIDA pour le programme de développement de l’entreprenariat rural (PRODER). Ce dernier vise la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire.

« Le projet visé par le présent financement a pour but de contribuer à la réduction de la pauvreté, amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire des communautés rurales », indique Domitien Ndihokubwayo, ministre des Finances, du Budget et de la Planification.

Et de souligner que la convention signée est composée d’un montant d’au moins 53 millions USD dont un don de FIDA de 42,9 millions USD et un prêt concessionnel de 10, 7 millions USD.
Il salue l’objectif poursuivi dans ce projet : promouvoir de manière équitable l’entrepreneuriat des jeunes ainsi qu’un environnement propice au développement des entreprises agropastorales et au renforcement de la résilience des populations rurales les plus vulnérables. Il a fait savoir que le gouvernement vise aussi à étendre les interventions dans toutes les provinces du pays.

Selon Sara Mbago Bhunu, directrice régionale chargée de la division Afrique de l’Est et Australe au sein du Fonds international de développement agricole (FIDA), ce projet vise l’amélioration du paysage entrepreneurial pour les jeunes burundais vivant en milieu rural.
Elle soutient que ce programme touchera les communautés rurales et mettra en place un plan de résilience pour le système national de production.

Et de faire savoir que les infrastructures agricoles seront renforcées pour faire face aux inondations et autres aléas climatiques : « Il y aura aussi le renforcement des capacités pour les jeunes entrepreneurs des projets agropastorales et les cadres du ministère de l’Agriculture pour le développement du secteur agricole au Burundi ».

Signalons que le projet PRODER sera exécuté durant 7 ans (2022-2028) dans les zones rurales avec un montant de 89,4 millions USD. Il interviendra dans 12 provinces et touchera 85.000 ménages ayant environ 510.000 membres dont 50 % des jeunes. En ce qui est des résultats attendus, 39.000 emplois seront créés ou consolidés dans les zones d’intervention.

Source: IWACU Burundi

Pénurie de carburant : le désarroi des automobilistes

Ce mardi 26 avril, la pénurie de carburant bat toujours son plein en mairie de Bujumbura. A la Station Pont Muha sise en commune Mukaza, des conducteurs de véhicules passent des nuits et des journées entières à guetter l’arrivée d’un camion-citerne.

11 heures. A la Station Pont Muha sur la RN3, les voitures en attente de carburant forment des queues interminables. Une file part de la Station-service et s’étire jusqu’aux abords de l’école internationale sur la même RN3, c’est presque un kilomètre voire plus.

Une autre file part de la Station-service, longe une partie de la façade nord de l’école belge avant de se déverser sur une grande partie de la belle avenue Yaranda qui traverse le quartier Kabondo.

Les conducteurs de taxi-motos, venus avec leurs réservoirs, sont allongés à côté des pompes à essence de la station-service desertée par ses employés.

« Je suis stationné ici à attendre du carburant depuis dimanche », confie K.G, un conducteur de taxi-voiture. Il fait savoir que son manque à gagner quotidien lié aux heures d’attente aux stations-service tourne autour de 70.000 BIF.

Ce mardi 26 avril, la pénurie de carburant bat toujours son plein en mairie de Bujumbura. A la Station Pont Muha sise en commune Mukaza, des conducteurs de véhicules passent des nuits et des journées entières à guetter l’arrivée d’un camion-citerne.

« Quand des employés sont présents ici, ils nous assurent que le carburant nous sera servi très bientôt. Or, certains automobilistes sont ici depuis jeudi à attendre de bénéficier du carburan, 5 jours à attendre le carburant », se lamente K.G.

S.R, lui, a passé la nuit de lundi à mardi à cette station-service. « J’ai passé toute la journée à chercher du carburant auprès de plusieurs stations-service, en vain. A 19h30, je me suis résolu à venir stationner ici en attente de carburant », témoigne le propriétaire d’une voiture auto-école. L’homme d’un âge mature avance un manque à gagner avoisinant les 50.000 BIF par jour.

La mélancolie de l’enseignant de la conduite automobile est palpable. « Je n’ai presque plus de quoi nourrir mes enfants car l’auto-école est ma seule source de revenus », lâche S.R, amer.

Source: IWACU Burundi

Mairie de Bujumbura : Transport en commun, l’imbroglio

« Les bus ne sont pas disponibles. Nous sommes vraiment fatigués. On est obligé de marcher des kilomètres chaque matin pour rejoindre son poste de travail au centre-ville et le soir pour rentrer », se lamente un habitant de Kanyosha dans le sud de la mairie de Bujumbura rencontré ce matin 26 avril. Il raconte qu’il est souvent en retard à cause du manque de déplacement.

A 7 heures dans la matinée de ce mardi 26 avril, et même ce mercredi, plusieurs habitants de la zone Musaga attendaient les bus sur différentes avenues.

A l’arrivée d’un bus, après une longue durée d’attente, c’est la ruée, il faut jouer des coudes pour pouvoir entrer. Seuls les plus forts ou les plus malins obtiennent des places.

Désespérés, d’autres décident de marcher pour ne pas être en retard. Des groupes d’hommes, de femmes, d’enfants en uniforme se déplacent à pied pour se rendre au centre-ville.

« La situation devient plus compliquée. Ces dernières semaines, le manque de bus se remarquait au centre-ville surtout la nuit tombée, mais aujourd’hui on doit aussi marcher pour aller au travail les matins », regrette une quinquagénaire, habitant à Musaga. Elle soutient que le manque de déplacement rend la vie plus chère dans la ville de Bujumbura.

Même son de cloche avec les habitants des quartiers du nord de la ville de Bujumbura. Des longues files d’attente pendant la nuit forcent certains à rentrer à pied malgré de longues distances à parcourir.

« Au lieu de passer des heures sur la file d’attente en ville, je préfère marcher. Malheureusement, la situation est devenue la même les matins quand on doit quitter les quartiers pour vaquer au travail. C’est stressant », fustige un habitant de la zone Kamenge.

Des spéculations sur les prix de transport

« Avec la pénurie du carburant, des conducteurs maltraitent les clients. Lorsqu’on paie 500 BIF pour un trajet où on devrait payer 450 BIF, ils retiennent tout sous prétexte qu’ils n’ont pas d’échange », se plaint un passager rencontré dans le centre-ville. Et de déplorer que certains bus transportent un nombre de passagers supérieur à leur capacité.

Pour ceux qui ne supportent pas l’attente des bus et trouvent mal à marcher, recourent aux taxis. Ils dénoncent la hausse démesurée des prix de transport.

« Ces derniers jours, on prenait un taxi à quatre et payait 1.500 BIF chacun pour arriver à Kanyosha. Hier, les taximen ont profité du manque de bus pour doubler les prix », regrette une passagère habitant la zone Kanyosha. Elle appelle l’administration et la police à protéger la population contre ces spéculations.

Les conducteurs de bus nient toute spéculation sur les prix de transport : « Malgré la pénurie du carburant, nous n’avons pas haussé les prix. Nous attendons une décision émanant de la haute autorité ». Néanmoins, ils demandent le ministère chargé de Transport de revoir les prix.

Pour les conducteurs de taxis, la hausse des prix du transport est évidente : « On peut passer même trois jours sans carburant. Plusieurs stations-services sont sèches. Il faut recourir au marché noir pour acheter un litre à un prix variant entre 5 000 et 15 000 BIF », explique un taximan. Et d’appeler le gouvernement à prendre des mesures adéquates pour juguler la pénurie du carburant.

Source: IWACU Burundi

Education : Une étude révèle des dangers dans les manuels de la section Langue du post-fondamental

Réalisée par Liévin Nshimirimana, maître-assistant à l’Université du Burundi dans la Faculté des Lettres et Sciences humaines, son étude et ses conclusions sont alarmantes. Selon lui, les lacunes observées dans ces manuels sont à la base du manque d’intérêt à la littérature des élèves.

« Si rien n’est fait, le métier de la plume risque de s’éteindre dans la nouvelle génération. Le goût de l’écriture et de la lecture n’est pas inculqué dans l’enseignement », déplore ce professeur.

Dans son étude, il a révélé sept dangers observés dans la section Langue de l’enseignement post-fondamental dans les établissements secondaires burundais.

Parmi les dangers relevés, figure le manque d’images dans les manuels d’enseignement de la section Langue. Outil didactique important, selon le professeur, ceci rend les textes enseignés peu attirant pour des élèves du secondaire souvent très jeunes.

« Les programmes du secondaire aujourd’hui excluent presque le développement de outils de lecture, les images rendent les textes plus attirants et stimulent la réflexion des enseignés ».

A part cela, le professeur dénombre également le manque d’approche littéraire dans les textes, la qualité douteuse de celles qui sont là, manque de textes littéraires, la non contextualisation de l’apprentissage ainsi que la pertinence et la suffisance qui ne sont pas prise en compte.

« La littérature est le laboratoire de la langue, la lecture interprétative permet aux élèves, bientôt étudiants universitaires de développer l’esprit d’analyse, de jugement, un esprit critique qui leur évite des erreurs de raisonnement et/ou d’appréciation », peut-on lire dans cette étude.
Et d’ajouter que, la suppression des disciplines tel que la sociologie, l’économie, la biologie, la philosophie, la géographie, etc. aboutira à la réduction des ressources nécessaires pour réaliser certaines tâches.

Selon le professeur Liévin Nshimirimana, il sera impossible d’atteindre les objectifs pédagogiques assignés à la section Langue et la rupture entre la section Langue et des études supérieures de Lettres est quasi-totale.

Source: IWACU Burundi