WFP Rwanda Country Brief, November 2021

Refugee Assistance:

• In November WFP provided food and nutrition assistance to 113,500 people, including 61,500 Congolese refugees, 43,726 Burundians, 300 Rwandan refugees returning to Rwanda mainly from Democratic Republic of the Congo and 26 asylum seekers accommodated in Nyanza transit Centre. WFP also provided school meals to 36,607 children in schools in and around refugee camps, including 7,649 children from the host communities attending the same schools as refugee children.

• WFP continued to provide reduced general food assistance rations in line with the new targeting approach. Refugees classified as highly vulnerable (85.4 percent of all refugees) received a food ration equivalent to 92 percent of the food basket instead of the 100 percent recommended, while refugees classified as moderately vulnerable (7.2 percent of refugees) received a food ration of 46 percent of the food basket instead of the 50 percent recommended ration.
Should additional funding be received, WFP will be able to increase the food basket to the recommended ration size.

• Since August 2020, 29,206 Burundian refugees have voluntarily repatriated back to Burundi. In November, WFP continued to support repatriating refugees with the provision of hot meals at transit centres before departure and distribution of high energy biscuits (HEBs) to support the journey to their home country.

Resilient livelihoods:

• Through the resilient livelihoods programme, in November WFP provided cash-based transfers (CBT) to 6,900 people in five districts for their participation in the rehabilitation of marshland and terracing. The project has thus far rehabilitated 538 hectares of land.

Home-Grown School Feeding:

• In November, WFP provided daily meals to 74,596 primary students in 108 schools in four districts. Additionally, as per the new requirements mandated by the recently approved School Feeding Operational Guidelines, WFP has worked closely with the programme’s four district governments, to ensure that School Feeding Committees are established in all schools, sectors and districts, in addition to School Tender Committees in all schools.

Nutrition & HIV:

• WFP as part of its efforts to ensure nutrition and food safety to support public health, chaired the Nutrition and Foods for Special Dietary Uses Technical Committee under the Rwanda Standards Board to review the “Guideline on application of microbiological criteria for foodstuffs”.

Source: World Food Programme

Rapport de Situation sur la Réponse à la Pandémie due au Coronavirus SARS-CoV-2 (COVID-19) – Rédigé et publié le 30 décembre 2021

Evolution journalière des cas confirmés de Covid-19 au Burundi

❖ Le Burundi rapporte en moyenne 470 nouveaux cas détectés dans la population interne par jour depuis le 13 décembre 2021, date de début de la forte flambée en cours.

❖ Parmi les 1576 nouveaux cas détectés ces 28 et 29 décembre 2021, on dénombre 1466 cas de transmission communautaire et 110 cas importés : 64 cas au point d’entrée avec la RD Congo, 22 cas au point d’entrée avec la Tanzanie et 24 cas à l’aéroport.

❖ Ces chiffres records enregistrés par le Burundi traduisent la circulation active du Coronavirus dans la population générale.

Source: World Health Organization

UNHCR Regional Update – Southern Africa Operational Update (1 – 30 November 2021)

16 Days of Activism: Campaign against gender-based violence (GBV) was launched and will continue into December.

Durable solutions: Voluntary repatriation was facilitated across the region, while resettlement travel and case processing continued.

COVID-19: Initiatives to address vaccine hesitancy were scaled up, as emergence of Omicron variant triggered rise in infection rates.

Operational context: Key developments

Escalating violence and insecurity in parts of DRC and Mozambique: In the DRC, clashes between armed groups along with attacks against civilians including killings, abductions, and burning of houses has led to new displacement in recent weeks. This includes more than 800 reported displaced households following violence in the Fizi Highlands and in Shabunda territory, South Kivu Province, where UNHCR has provided core relief items.
Attacks by armed groups against civilians including IDPs in Djugu territory, Ituri Province, and in Beni and Lubero territories, North Kivu Province, have also resulted in displacement and humanitarian needs. At the same time, access has been increasingly difficult due to the security situation. Meanwhile, in Mozambique, Niassa Province has reportedly seen an escalation in violence and insecurity, including kidnappings, burning of homes, and robberies. At the same time, non-state armed groups remain active in Cabo Delgado Province, with reports of attacks on villages in late November in Macomia district, which resulted in deaths and abductions.

Durable solutions: In support of durable solutions for refugees and asylum-seekers, UNHCR continued to facilitate voluntary repatriation across the region, while continuing to pursue resettlement opportunities. By the end of November, resettlement submissions by the South Africa Multi-Country Office (SAMCO) stood at 867 individuals submitted to seven resettlement countries, with 80 individuals departed in 2021 primarily to Europe, Canada, and Australia. In addition, 656 individuals have been supported to repatriate since beginning of the year, mainly from South Africa and Botswana. In Zambia, following a Return Intention Survey conducted among Congolese refugees in Mantapala refugee settlement, preparations for voluntary repatriation have started for an initial 300 refugees.
Meanwhile, 681 refugees have departed Zambia between January and November on resettlement to Europe,
United States and Canada, including LGBTQI individuals who lived for a year at a safe house in Lusaka. In the DRC, between January and November, UNHCR and partners facilitated voluntary returns for a total of 13,141 individuals, including 4,255 Central African refugees from North and South Ubangi provinces, as well as 1,590 Rwandan and 7,296 Burundian refugees from North and South Kivu.

Source: UN High Commissioner for Refugees

Troisième journée de prière : abandonner le péché pour jouir des bénédictions divines

Des chants de louanges ont agrémenté l’ambiance au terrain de l’ETS Kamenge avant les prédications de la 3ème journée de la prière nationale d’action de grâce organisée par l’État burundais.
Dans son enseignement inspiré de Mathieu 6, 24-34 l’abbé Dieudonné Nibizi a montré que l’homme n’existe pas sans Dieu le créateur. “Nous ne nous sommes pas créés, nous n’avons rien amené dans le monde, même nos richesses appartiennent à Dieu. On rendra compte de l’utilisation de ce que Dieu nous a confié à-t-il dit.
L’abbé Dieudonné Nibizi a conseillé aux participants à la prière d’action de grâce de ne pas s’inquiéter pour leur vie parce que dans l’évangile, Jésus Christ a dit qu’il faut d’abord “chercher le royaume de Dieu le reste vous sera donné par surcroît”.

Dieudonné Nibizi a enseigné aux gens que c’est la bénédiction divine qui enrichit, l’effort humain n’est rien sans la bénédiction divine. Il leur a conseillé de rester sereins, de garder confiance en Dieu, ne pas être trop préoccupé par la recherche de la richesse.

L’abbé Dieudonné Nibizi exhorte les fidèles d’avoir confiance en Dieu, de craindre Dieu, de travailler assidûment et laisser le Tout puissant nous bénir en évitant de se laisser emporter par les soucis de la vie. Selon l’abbé quiconque se préoccupe trop de la vie et de la richesse tombe dans beaucoup de péchés. Mais cela ne signifie pas qu’il ne faut rien faire, il conseille plutôt de travailler sereinement et laisser le Tout puissant agir et bénir.

La séance des prédications qui a suivi est celle du Premier Ministre Alain Guillaume Bunyoni. Il a rendu un témoignage disant que le Président la République Evariste Ndayishimiye. Il a affirmé que le président a entendu la voix de Dieu et s’est laissé guider par elle dans ce qu’il fait, et comme exemple, il a contribué pour que Dieu ait la première place dans la constitution du Burundi.
Dans son témoignage le Premier Ministre Alain Guillaume Bunyoni a montré comment Dieu a soutenu le Burundi en l’aidant à résister et survivre aux pressions, sanctions et résolutions de la communauté internationale. Il a déclaré que Dieu aime le Burundi et veut qu’il soit comme une étoile qui éclaire le monde.

Mais pour pouvoir jouir de multiples bénédictions que le Tout puissant a données au Burundi, le Premier Ministre Alain Guillaume Bunyoni a précisé qu’il y a des conditions. Avant tout les burundais doivent abandonner le péché, abandonner certains comportements qui dégoûtent le Seigneur comme la débauche, l’hypocrisie, l’ivrognerie, le vol, la corruption, les malversations, les empoisonnements etc. Alain Guillaume Bunyoni exhorte les burundais à se repentir.

Il exhorte les burundais à pratiquer l’amour c’est à dire respecter la loi et la parole de Dieu, aimer le prochain et sauvegarder l’amour conjugal.
Après le témoignage et la prédication du Premier Ministre c’est une ambiance de grande joie qui a régné au terrain de l’ETS Kamenge. Le chef de l’État et d’autres participants à la prière d’action de grâce ont loué l’Éternel pour ses bienfaits tenant le drapeau en mains

Source: Radio Television Burundi

Evariste Ndayishimiye : « Des milliers de jugements rendus recensés non encore exécutés »

Un jugement non exécuté cause beaucoup plus de conflits entre le plaignant et l’accusé. Vaut mieux ne pas trancher sur un dossier judiciaire si on n’est pas sûr quand il sera exécuté », fait remarquer le président de la République, Evariste Ndayishimiye.

C’était ce mercredi 29 décembre au cours de sa conférence publique au stade Intwari en mairie de Bujumbura. Il a fait une promesse : « Il va falloir en 2022 que tous les jugements rendus soient exécutés rapidement afin de procéder à la clôture des autres dossiers ».

En plus de l’exécution des jugements rendus, le président de la République a recommandé que les procédures judiciaires soient plus rapides : « A partir de l’année prochaine, notre vision est que chaque dossier judiciaire soit clôturé dans moins de trois mois. On fera tout ce qui est possible avec les magistrats et les juges pour que les jugements soient rendus même dans deux semaines ».

Pour ceux qui ont épuisé tout le processus d’appel, mais qui trouvent encore des lacunes dans les jugements rendus, le président de la République les a exhortés à saisir le Conseil supérieur de la magistrature qu’il préside.
« Nous avons récemment mis en place le secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature composé de juristes chevronnés. Ils pourront analyser tous les dossiers », a-t-il fait savoir.
Selon lui, le Conseil supérieur de la magistrature pourra désormais punir les juges qui commettront des erreurs par mégarde ou exprès.

Selon le chef de l’Etat, dans un pays où il y a la bonne gouvernance, la justice doit faire son travail pour que tous les conflits soient bien réglés : « La justice doit être renforcée pour que les conflits dans la société soient bien résolus, qu’il n’y ait pas de forme d’injustice ».

Ainsi, il a rappelé l’importance de la mise en place des conseils de notables collinaires : « Nous avons constaté qu’il y a des problèmes au niveau des tribunaux de résidence, des juges qui ne peuvent pas facilement se rendre sur terrain. Pour y remédier, on a pensé à mettre en place ces conseils de notables collinaires ».
Et d’appeler la population à élire des notables collinaires connus pour leur probité, leur impartialité et leur neutralité.

La population ayant des problèmes avec la justice était nombreuse au Stade Intwari. Le chef d’Etat leur a demandé de s’adresser au secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature.

Le chef de l’Etat s’est exprimé sur le Rapport de la CVR qualifiant les crimes à grande échelle commis par le régime de Michel Micombero de génocide contre les Hutu. « Il n’y a pas d’ethnie qui a massacré une autre », a-t-il déclaré tout en appelant les Burundais à dépassionner ce débat.

Le président de la République, Evariste Ndayishimiye a répondu aux questions en rapport avec l’incendie qui a ravagé la prison de Gitega avec un bilan de 38 prisonniers morts et de 69 autres blessés.

Selon lui, le bilan s’est alourdi, « il y a eu 64 morts, ils ont été enterrés et il y a même eu une prière pour ces disparus, tout le reste, ce ne sont que des rumeurs sur cet incendie dû à un court-circuit suite aux branchements anarchiques », a-t-il tenu à préciser.


Source: IWACU Burundi