Gitega: le Président de la République visite les riziculteurs du marais Ndebe

Le Président de la République le Général Major Evariste Ndayishimiye en compagnie de son épouse a visité mardi 22 février 2022, le marais de Ndebe sur la colline Muremera de la zone et commune Giheta en province de Gitega.

Dans ce marais Ndebe, le Président de la République s’est joint aux riziculteurs dans les travaux de fertilisation, 1ère application de fertilisants organomineraux des exploitations rizicoles qui se trouvent sur une étendue de 23 hectares et sont exploitées par 23 coopératives qui regroupent 1150 membres.

Le directeur du bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage en province de Gitega a fait savoir que le marais Ndebe était inexploitable il y a 10 dix ans, maintenant ce marais est un centre de multiplication de semences de pres-bases de riz et on y pratique deux variétés de riz dont scriad 006 et le C.T 10.87

Source: Radio Television Burundi

Bruxelles/ Rencontre entre le président Evariste Ndayishimiye et la diaspora burundaise, sans faux-fuyant

C’est une salle de la Maison de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) sise à Bruxelles, rue de l’Aqueduc qui accueille, ce samedi 19 février, les échanges, à cœur ouvert, entre le chef de l’Etat burundais et certains membres de la diaspora, en marge du 6ème Sommet UE-UA.

Tout est bien préparé : un bouquet de fleurs pour le couple présidentiel, une salle préalablement animée, avec une ambiance assurée par des tambourinaires et des chansons traditionnelles burundaises de bienvenue, scandées par quelques sympathisants du pouvoir burundais.

Apparemment, tous ne reprennent pas le refrain mais nombreux sont ceux qui le font à gorge déployée, agitant gaillardement de petits drapeaux burundais. Une ambiance bon enfant mais avec un brin d’électricité dans l’air au vu des personnalités de tout bord présentes et des questions qui les taraudent.

Dans la salle, quelques figures emblématiques de la campagne « Halte au 3ème Mandat » contre feu président Pierre Nkurunziza en 2015, sont là, sereines. Il y a surtout le président de l’Aprodh, Pierre-Claver Mbonimpa.

Ce doyen d’âge des défenseurs burundais des droits de l’Homme a pris un coup de vieux, sa pommette gauche est déformée, creusée, une profonde cicatrice rappelle la balle qui s’y est logée lors de la tentative d’assassinat dont il a été victime avant d’être évacué pour la Belgique où il vit désormais en exil. Son regard en dit long.

Quelques figures de la société civile en exil face au président

Contrairement à ce qui a été écrit sur mon intervention, tout ce que je demande, c’est que justice soit faite. Il serait difficile voire impensable d’envisager de rentrer au pays sans que ceux qui vous ont endeuillé soient traduits devant la justice parce qu’il y en a qui regagnent le pays pour disparaître par après », tient à préciser le président de l’Aprodh.

Autre visage familier des Burundais dans cette salle de la Maison de l’OEACP, celle du président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri, avec ses chemises en tissu pagne africain.
Cet inconditionnel de la bonne gouvernance est connu pour ses campagnes contre la vie chère et ses prises de position contre la corruption, les malversations économiques et l’enrichissement illicite.

Il n’hésitera pas, séance tenante, de montrer la banderole brandie lors de sa manifestation organisée le 16 juillet 2014 à Bujumbura devant la place de la Révolution.

Quand il prend la parole, Gabriel Rufyiri fustige le slogan « Ntukorako » (’’On ne touche pas’’, NDLR), repris souvent par les gens proches du pouvoir : « Le président a répondu que ce slogan est scandé par des gens qui veulent qu’on reste dans la misère, que c’est de la boulimie. Il a promis qu’il va corriger cela et qu’on entendra plus ce genre de slogan ».

Le président de l’Olucome profitera de cette occasion pour remercier le chef de l’Etat, aujourd’hui dans les bonnes grâces de l’Union Européenne, pour l’organisation de cette rencontre et surtout du Forum national sur le développement. « Mais il faut que tous les beaux discours soient suivis d’actes concrets », recommande-t-il.

« Le dialogue avec tous les Burundais sans exclusion aucune »

Sur la question en rapport avec le budget, le chef de l’état évoquera une somme de 4 milliards BIF recouvrée. Le président de l’Olucome rappellera que dans les recettes exceptionnelles à la rubrique appelée « Recouvrement des fonds détournés », il y a plusieurs années, cette rubrique n’avait que 1.200.000 BIF.

Le chef de l’Etat a répondu qu’il a ouvert, avec le ministre des Finances, un compte spécial et que ce montant sera versé dans le budget général de l’Etat exercice 2022-2023. Satisfecit pour toute la salle et salves d’applaudissements.

Des acclamations comme celles qui fusent de partout quand le couple présidentiel entre dans le hall de l’OEACP, suivi par le chef de la diplomatie burundaise.

Le chef de l’Etat réitèrera son attachement aux valeurs d’unité et de dialogue avec tous les Burundais sans exclusion aucune : « C’est de la diversité des idées que jaillissent les meilleures solutions », peut-on lire sur le compte Twitter de la présidence burundaise, ’’Ntare House’’.

Pour reconstruire le pays, poursuit le chef de l’Etat dans un autre tweet de Ntare House, il faut dialoguer avec ses opposants parce qu’en échangeant vous finissez par avoir une même vision pour le pays.

Dehors, des banderoles, pas tendres

Le jour de la rencontre du Président Ndayishimiye avec la diaspora, des membres de l’opposition burundaise ont  bravé le froid de février pour donner un autre ton. « Arrêtez les violations massives des droits de l’Homme », « Le peuple a droit à une vie digne », « Burundian lives matter (la vie des Burundais compte », « Créez des conditions favorables au retour des réfugiés », « Non au langage qui distrait et endormit le peuple, nous voulons les actes concrets et positifs », « Non à la dilapidation des ressources du pays », « Nous dénonçons le verrouillage de l’espace démocratique », « Il faut arrêter les crimes en cours au Burundi », « Nous voulons des Forces de l’ordre qui protègent et non celles qui tuent », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des manifestants  devant le Conseil de l’Union Européenne à Bruxelles.
C’étaient pour la plupart des opposants ou des membres des associations de la société civile burundaise en exil. Il y en a qui tenaient des photos des personnes portées disparues depuis la crise de 2015.

Parmi ces manifestants, des visages bien connus comme Charles Nditije, un ancien leader de l’Uprona, Chauvineau Mugwengezo qui se réclame président de parti UPD Zigamibanga, Aimé Magera, porte-parole d’Agathon Rwasa, Vital Nshirimana, un des ténors de la société civile burundaise en exil.


Source: IWACU Burundi

Les Burundais toujours réticents à souscrire à l’assurance incendie

Les incendies des marchés, des galeries commerciales et des prisons font des dégâts énormes. Pourtant, la population reste réticente à souscrire à l’assurance incendie. Les assureurs invitent les Burundais à tirer les leçons des derniers sinistres.

« Peu de Burundais souscrivent à l’assurance incendie. Pourtant, elle est d’une importance capitale, car l’assureur s’engage à indemniser l’assuré en cas de sinistre », déplore l’un des courtiers d’assurance.

Pour certains citadins rencontrés, assurer les marchandises ou une maison est une affaire des riches. « J’ai une seule parcelle, ma femme et moi sommes au chômage depuis des années. Comment payer l’assurance incendie? », s’interroge un propriétaire d’une maison interrogé en mairie de Bujumbura.

Un autre commerçant regrette que les Burundais n’aient pas l’habitude de prendre une assurance incendie. « J’étais commerçant dans l’ancien marché central de Bujumbura, qui est parti en fumée, et toutes mes marchandises ont été consumées. Un ami qui était assuré a été indemnisé par l’assureur », se rappelle-t-il.

Il implore les commerçants en particulier et les Burundais en général de contracter une assurance incendie pour se protéger contre tous les risques qui peuvent survenir et éviter de tout perdre : « la répétition des incendies devraient servir de leçon. »

Abdoul Salum Rucekeri, président de l’association des courtiers d’assurance, Insurance brokers association of Burundi (IBAB), regrette que les Burundais en général, les commerçants et les propriétaires de maisons en particulier ne souscrivent pas une assurance-incendie malgré les risques.

Il regrette le manque d’une culture de la prise d’une assurance et trouve que les Burundais prennent uniquement des assurances obligatoires. « En cas d’incendie, on paie les dommages causés par l’incendie au regard des garanties souscrites et du contenu de chaque couverture dans un délai ne dépassant pas 30 jours », précise-t-il.

L’assurance incendie est classée dans la catégorie des assurances non-vie, la part des primes émises par cette dernière évolue decrescendo. Elle est passée de 16,4 % en 2017 à 14.6 % en 2019 et elle a atteint 14.4 % en 2020. L’assurance automobile vient en premier pour toutes ces années, avec une part de 28.6 % en 2020 dans cette catégorie.

Pourtant, la valeur des primes émises (une prime émise est le montant payé mensuellement ou annuellement par un assuré à son assureur afin d’être couvert contre des risques définis.) de l’assurance incendie, quant à elle, a augmenté d’année en année. Passant ainsi de 4, 281 milliards BIF en 2017 à 4, 718 milliards BIF en 2019, pour atteindre 5, 018 milliards BIF en 2020.

L’ASSUR propose des solutions

Tatien Sibomana, secrétaire exécutif permanent de l’ASSUR (associations des assureurs du Burundi) estime que la part de l’assurance incendie est encore minime avec seulement 14.4 % en 2020 dans le chiffre d’affaires des assurances au Burundi.

Pour lui, cette situation s’explique par plusieurs facteurs : manque d’éducation en assurance, le faible pouvoir d’achat des Burundais, une faible sensibilisation des compagnies d’assurance ou des intermédiaires d’assurance.

M. Sibomana propose de mener des sensibilisations afin que les Burundais soient informés sur les risques et les bienfaits de l’assurance incendie en cas du sinistre. « Si un incendie survient, c’est une énorme perte pour la population et pour le trésor public aussi ».

De surcroît, insiste-t-il, les pouvoirs publics devraient mettre en place un cadre légal et réglementaire qui contraint la population à se faire assurer en incendie et servir d’exemple en assurant les bâtiments administratifs en matière d’incendie comme prévu dans le code des assurances de 2020.

« En cas d’assurance incendie, il n’y a pas de retards dans l’indemnisation des sinistrés comme en assurance automobile, car avant de souscrire à une assurance incendie pour une maison, le propriétaire doit faire une expertise », précise M. Sibomana.

Il assure que lors d’un sinistre, l’assuré fait son expertise des préjudices subis .L’assureur fait à son tour une contre-expertise., S’il y a consensus, l’étape d’indemnisation commence et ne dépasse pas 30 jours.

M. Sibomana souligne qu’en cas de conflit, les deux parties peuvent s’entendre sur un troisième expert. Si le conflit persiste, ils doivent saisir les juridictions. « Les assurés doivent savoir que l’assurance n’est pas une source d’enrichissement, on a déjà remarqué qu’en cas de sinistre, certains assurés ont tendance à tricher et à déclarer ce qu’ils n’ont pas assuré ».

De nombreux défis à relever

Joseph Butore, secrétaire général de l’ARCA (autorité de régulation et de contrôle des assurances) déplore le manque de la culture d’assurance, le marketing inefficace des compagnies d’assurances et la fragilité financière des entreprises d’assurances qui, à son tour, cause la lenteur dans le règlement des sinistres.

« Ce phénomène fait que les personnes lésées qui sont de potentiels clients aient une mauvaise appréhension de l’assurance. Un projet de règlement sur la conduite du marché et la protection des consommateurs vient d’être validé par les parties prenantes en complément du code des assurances afin de ramener la confiance des assurés », explique-t-il.

Pour lui, l’assurance incendie des immeubles est chère et non adaptée aux conditions de vie de la population suite à de nombreuses exigences comme la possession de l’extincteur, capteur de fumée, construction en dur, etc… « Cela constitue un blocage pour la population à prendre une assurance incendie ».

M. Butore promet de changer la donne en menant des sensibilisations, en veillant au paiement des sinistres dans les délais légaux. Il préconise aussi la mise en application des assurances obligatoires, comme l’assurance concernant la responsabilité civile des exploitants des immeubles commerciaux en matière d’incendie ou d’explosion et l’assurance des bâtiments administratifs en matière d’incendie ou d’explosion.

Source: IWACU Burundi

Gitega: le Président du sénat se joint aux fidèles de l’église Pentecôte de Magarama

Le Président du sénat Emmanuel Sinzohagera et Représentant légal de l’église Méthodiste Unie au Burundi s’est joint aux fidèles de l’église Pentecôte de Magarama en commune et province Gitega, dans le culte à l’ honneur de l’Eternel dimanche 13 Février 2022.

Dans son message de salutation aux fidèles de cette église, le Président du sénat a remercié l’église Pentecôte en général pour sa contribution dans le développement du pays.

Emmanuel a saisi cette occasion pour demander aux chrétiens et à tous les burundais de remercier Dieu le Tout Puissant qui a permis la levée des sanctions contre le Burundi. Le Président du sénat a également demandé aux chrétiens et à tous les burundais de soutenir et d’encourager le Chef de l’Etat par la prière afin que Dieu lui accorde la sagesse et la capacité de bien diriger le pays et de mener de bonnes relations diplomatiques avec d’autres pays. Il leur a demandé de soutenir le Président de la République par les activités de développement.

Le Président du sénat a été invité par la suite à prêcher la parole de Dieu ce jour-là. Se référant aux saintes écritures les livres de Job 42 : 2 ; Psaume 135 :6 ; Jérémie 1 :11-12 ; et Jean 14 :1-3, le prédicateur du jour a rappelé aux chrétiens que Dieu les appelle à la sainteté, et les a invités par la même occasion à éviter le péché.

Dans son message, le serviteur de Dieu a exhorté les fidèles à espérer toujours en Jésus Christ. Il les a expressément défendus de courir après les prophètes, précisant que les prophéties pour chaque chrétien se trouvent dans les saintes écritures. « Lisez la bible et vous saurez les projets de Dieu sur vous, au lieu de suivre les faux prophètes », a insisté Emmanuel Nsinzohagera.
Et de préciser que rien ne peut bloquer les promesses de Dieu sur quelqu’un, rappelant que Dieu est derrière sa parole pour l’accomplir.

Le Président de la chambre haute du parlement et Représentant légal de l’église Méthodiste Unie, a terminé sa prédication en invitant les fidèles de l’église Pentecôte de Magarama à prier sans cesse, car, a-t-il précisé, « la prière est la clé qui ouvre les portes de l’impossible et qui fait écrouler tous les blocages ».

Source: Radio Television Burundi

Tanzania to expand markets and economic growth, as it launches works on major Dodoma road

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TDPel Media

The head of the African Development Bank Group (www.AfDB.org), Dr. Akinwumi A. Adesina, on Wednesday joined Tanzanian President Samia Suluhu Hassan to formally launch the construction of the landmark Dodoma City Outer Ring Road project. Hundreds of local residents gathered to witness the occasion in the country’s capital, Dodoma. They waved the Tanzanian flag and jubilated as the two leaders laid the foundation stone. The 112.3-kilometer road project, largely funded by the African Development Bank, forms part of the Trans-African Highway Corridor that links Cape Town to Cairo via Dodoma, cross… Continue reading “Tanzania to expand markets and economic growth, as it launches works on major Dodoma road”

Burundi’s Vicious Crackdown Never Ended

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TDPel Media

In June 2020, when Évariste Ndayishimiye was sworn in as Burundi’s president after the unexpected death of his brutal, autocratic predecessor, Pierre Nkurunziza, he pledged to “uphold unity among Burundians” and deliver “peace and justice for all. ” Yet for the last year and a half, his government has largely carried on as Nkurunziza’s did. It has intimidated and silenced its critics, detained and tortured its opponents, and as a growing body of evidence gathered by international and Burundian rights groups attests, killed and disappeared many of those it suspects of working with the political… Continue reading “Burundi’s Vicious Crackdown Never Ended”