Assemblée générale des Nations Unies : Evariste Ndayishimiye interpelle l’appui de la communauté internationale à l’initiative de Nairobi

Lors de la 77e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, ce 22 septembre, le président burundais Evariste Ndayishimiye a sollicité l’implication de l’ONU pour traquer les groupes terroristes dans la sous-région. Il accuse certains fonctionnaires des Nations Unies de « politiser » la démocratie dans certains pays.

Selon le président Evariste Ndayishimiye, le Burundi ne cesse de se battre pour contribuer au retour de la paix dans les pays où elle est troublée, dans le cadre de la Haute Institution des Nations Unies ou dans celle de l’Union africaine ou de la région.

Dans le même souci, explique-t-il, le Burundi s’est engagé à contribuer au retour de la paix en République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre de l’initiative de la Communauté Est Africaine (EAC) : « Je profite de cette occasion pour demander à la communauté internationale d’appuyer cette initiative de Nairobi ».

En outre, il sollicite l’implication des Nations Unies pour traquer les groupes terroristes qui commencent à s’infiltrer dans la sous-région sans oublier ceux qui sévissent dans d’autres coins du monde.

En ce qui est de la politique, le président Evariste Ndayishimiye appelle les Nations-unies à reconnaître les avancées réalisées par le Burundi depuis 17 ans : « Le moment est venu pour que les Nations Unies comprennent que le statut de pays fragile ne s’applique plus sur le Burundi ».

« Il est grand temps que le Haut-Commissariat des droits de l’homme s’asseye ensemble avec nos pays pour avoir une lecture commune de la direction des politiques de nos pays, au lieu de vouloir téléguider ses actions à travers des Commissions et Bureaux des rapporteurs spéciaux unilatéralement », insiste le président burundais devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Et de remercier la communauté internationale pour les efforts qu’elle a fourni pour rétablir la paix et la stabilité au Burundi.

Concernant la justice, Evariste Ndayishimiye fait savoir qu’une justice équitable pour tous est aujourd’hui une réalité au Burundi : « Les droits de l’homme dont le droit d’expression et de presse sont respectés sur toute l’étendue du territoire burundais ».

Cependant, il accuse certains fonctionnaires des Nations Unies de décourager le développement positif des pays par la politisation de la démocratie et de la lutte contre l’impunité.

« Dans certains pays y compris le mien, quand la démocratie telle qu’elle définit s’enracine, certains fonctionnaires des Nations Unies la dénaturent en la qualifiant d’incrédible et de non-inclusive pour nous maintenir dans des tensions inutiles. Quand nous nous battons au quotidien contre l’impunité, ils cherchent encore à disqualifier nos actions ».

Il appelle les Etats membres de la communauté des Nations Unies de se lever comme un seul homme pour protéger et promouvoir tous les droits humains dont doit jouir l’humanité sans distinction aucune.

Concernant la bonne gouvernance au Burundi, le président Evariste Ndayishimiye indique que les mécanismes nationaux de lutte contre la corruption et les activités connexes sont très renforcés : « Les actes de corruption sont efficacement combattus et les citoyens en sont satisfaits ».


Source: IWACU Burundi

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