Gitega : les Sénateurs adoptent à l’unanimité trois projets de loi

Le Sénat burundais s’est réuni mardi 21 juin 2022, en séance plénière pour analyser et adopter trois projets de loi. La séance a été marquée par la présence du Ministre des affaires extérieures Albert Shingiro qui avait représenté le Gouvernement pour donner des explications sur ces projets de loi aux sénateurs en séance plénière.

Premièrement, les sénateurs ont analysés le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord général de coopération entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République de Serbie, signé le 20 février 2019 à Belgrade.

En second lieu, ils ont analysé le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord d’assistance entre les Etats Unies d’Amérique et le Burundi pour faciliter un partenariat visant une transformation qui favorise le développement durable du Burundi.

Enfin et troisièmement, c’était le projet de loi portant ratification par la République du Burundi et le gouvernement de la Fédération de Russie sur l’abolition mutuelle des procédures de visas pour le titulaire des passeports diplomatiques ou de service, signé à Bujumbura le 06 février 2018 qui a été analysé par les Sénateurs.

Après les éclaircissements fournis par le Ministre des affaires extérieures, Albert Shingiro qui a représenté le Gouvernement en rapport avec ces trois projets de loi, les sénateurs les a adoptés à l’unanimité.

Avant l’analyse et l’adoption de ces projets de loi qui étaient à l’ordre du jour, le Président de la Cour des Comptes Elysée Ndaye a procédé devant le Sénat à la présentation des commentaires effectués par la Cour des Comptes sur le projet de loi portant fixation du budget général de l’Etat pour l’exercice 2022-2023.

Source: Radio Television Burundi

Les partenaires doivent agir pour faire face à l’épizootie de la fièvre de la vallée du Rift

Le Ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a rencontré lundi 20 juin 2022 à Bujumbura les partenaires au développement pour échanger sur les mécanismes à mettre en place pour faire face à l’épizootie de la fièvre de la vallée du Rift et se prononcer sur d’éventuelles contributions dans la lutte contre cette maladie en fonction du plan d’action déjà soumis.
Lors de l’ouverture de la seconde session avec les partenaires, le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Deo Guide Rurema a rappelé que depuis le mois d’avril dernier, le Burundi a été attaqué par la maladie de la fièvre du Rift.

A la première rencontre avec les partenaires au développement, ils ont mis en place une équipe technique qui a élaboré une feuille de route laquelle a tracé les actions à mettre en avant pour contenir la maladie notamment la mobilisation des fonds, l’acquisition des vaccins et la campagne de vaccination.
Le ministre Rurema a indiqué que cette rencontre a pour objectif d’évaluer où ils en sont avec les trois axes de la feuille de route et d’émettre les avis et considérations sur la présentation de celle-ci en vue de secourir une population en détresse.

Au cours de l’exposé par l’équipe technique, les chiffres montrent que 13 provinces sont atteintes par cette maladie et que 827 vaches ont déjà été infectées et 323 parmi elles sont déjà mortes.
La même équipe technique a fait savoir que des conséquences directes sont déjà observables outre des pertes importantes chez les éleveurs s’ajoutent un manque à gagner important dans les recettes communales car les marchés des bétails sont fermés ainsi que le risque endémique.

Selon l’équipe technique qui s’impose est le renforcement des capacités techniques, le renforcement de la communication pour tenir au courant à la population des comportements à adopter, l’acquisition des vaccins et la lutte contre les vecteurs causales notamment la destruction des larves de moustiques.

Au cours des échanges-débats, les partenaires ont donné leurs avis et considérations sur la gestion de cette crise sanitaire animale et au risque des humains et les actions urgentes à mener pour soulager les éleveurs en détresse qui voient leurs bêtes périr sans aucun moyen pour les sauver.

Avant de clôturer la réunion une série de recommandations a été émise que le lundi de la semaine en huit tous les partenaires auront déjà donné un deadline sur son engagement en urgence, au ministère de tutelle de collaborer avec les ministères de la santé et de l’intérieur pour livrer une communication consensuelle à la population et à l’équipe technique de s’inspirer des expériences d’autres pays ayant connus cette épidémie.

Cette maladie est apparue en Afrique dans les années 1930 et la dernière épidémie au Kenya les années 2000, cette maladie se transmet par le contact avec la bête malade, sa chair et les piqûres de moustiques et peut atteindre les humains.

Source: Radio Television Burundi

Deux ans d’Evariste Ndayishimiye : Analyse au vitriol du CNL

« Le peuple burundais avait nourri l’espoir du changement à travers ses orientations pleines d’engagements. En effet, à l’entame de son septennat jusqu’aujourd’hui, dans ses discours, on déduit que le président de la République se veut rassembleur et réformateur », indique le Congrès national pour la liberté (CNL) dans une déclaration de ce 20 juin 2022.
Toutefois, nuance-t-il, le peuple burundais et les partenaires du pays restent dans l’attente des réformes structurelles concrètes et crédibles. « Le parti CNL constate des incohérences des discours tenus par le président de la République et ceux des responsables du parti au pouvoir dont il est issu ainsi que l’agissement de certains responsables administratifs du sommet à la base. »

Selon le parti d’Agathon Rwasa, l’Etat de droit, le respect des droits de la personne humaine et les libertés fondamentales sont loin d’être une réalité. « Il y a persistance des cas d’arrestations suivies d’emprisonnements arbitraires, de disparitions forcées, des restrictions aux droits fondamentaux des citoyens, l’impunité, le verrouillage de l’espace politique, pour ne citer que ceux – ci. »

Le CNL revient sur la gouvernance qui « reste marquée par une discrimination à caractère politique, la prévalence de la corruption, la gabegie, le clientélisme et un monopartisme érigé en mode de gouvernance. » D’après cette formation politique, il y a risque qu’il s’érige deux peuples dans une même nation : une classe sociale richissime face à une masse paupérisée.

Au regard du CNL, il s’observe un manque de planification réaliste pour le développement et la relance économique. « Ceci engendre la non maîtrise de l’environnement macro – économique, la flambée des prix, l’inflation, le monopole d’importation, le verrouillage du secteur des marchés publics, la gestion opaque des devises, la cherté de la vie traduite par la pénurie des produits de première nécessité, etc. » Et de rappeler que l’accès équitable de tous les fils et filles aux ressources du pays n’a rien avoir avec le partage du pouvoir comme aiment le dire certains responsables politiques. « C’est plutôt un droit intangible et une base de toute cohésion nationale. »

Source: IWACU Burundi

Une semaine pour Mukaza propre

L’administrateur de Mukaza a lancé, ce lundi 20 juin, une semaine dédiée à la protection de l’environnement, à la salubrité et l’assainissement de sa commune. « Encore du pain sur la planche », analyse un environnementaliste.

C’est autour de 9 h que les premiers jeunes commencent à débarquer. La majorité portent des t-shirts aux couleurs du parti Cndd-Fdd. Ce sont des Imbonerakure de la commune urbaine de Mukaza. Ils seront rejoints par le staff de la mairie, une dizaine de personnes arborant les t-shirts du parti CDP, les balayeuses des rues et avenues de Bujumbura.
On note également la présence de quelques promoteurs du Mouvement sportif des marcheurs (Eco sport), « Babandi », des banquiers, des sociétés privées, etc.

Pour un début des activités annoncé à 9 h, c’est 10h 30 que les quelques matériels sont distribués : des houes, des sacs, des gants, etc. Et ce, avant que Rénovat Sindayihebura lance finalement la campagne Mukaza Yakaka (Mukaza propre) : « Malgré de multiples initiatives de rendre notre commune propre comme d’autres villes développées, il se manifeste qu’il y a des gens qui n’ont pas encore compris le projet de la salubrité, l’assainissement et protection de l’environnement. »
Il donne l’exemple des gens qui jettent des déchets dans la rue, des bouteilles en plastique, des sachets, des papiers, des cartons, etc.

D’après lui, les propriétaires des parcelles n’ont pas encore compris qu’ils doivent avoir des poubelles. « Et ces dernières doivent avoir des couvercles pour que les mouches n’affectent pas les ustensiles de cuisine ou autres matériels domestiques. »

M. Sindayihebura ajoute aussi qu’il y a encore des eaux usées versées dans les caniveaux et d’autres sortes de déchets ménagers : « Ce qui pollue le lac Tanganyika et affecte sa biodiversité » .Il s’insurge aussi contre ces passagers qui jettent des déchets sur leur passage à travers les fenêtres des véhicules.
D’après cet administratif, des eaux des maisons d’habitations ne sont pas encore canalisées vers les fosses septiques pour qu’elles ne soient pas déversées dans les caniveaux. Ce qui limiterait, selon lui, les inondations dans la ville de Bujumbura en cas de fortes pluies.

50 ‘’pionniers’’ par zone

Pour réussir cette campagne, Rénovat Sindayihebura, administrateur de Mukaza a indiqué que toute la population sera sensibilisée sur leur lieu de travail, dans leurs ménages, etc. « Ainsi, il est prévu un groupe de 50 personnes pour chaque zone chargée de transmettre le message de la salubrité, l’assainissement et protection de l’environnement. Quatre sites seront installés comme lieux de sensibilisation et de rassemblement. Des dons du matériel ou toute autre contribution pour mener à bon port cette campagne sont les bienvenus », a-t-il annoncé.

Ces contributions en matériels concernent entre autres les brouettes, les poubelles et les balaies.
Et d’interpeler les habitants de Mukaza : « Nous voulons que chaque personne de cette commune soit impliquée et exemplaire en ce qui concerne la salubrité. C’est-à-dire prendre l’initiative d’enlever les déchets sur notre passage. »
M. Sindayihebura espère qu’après trois mois, l’objectif sera atteint à 99%. Il a lancé un appel aux usines de production de l’eau et des jus de s’approprier de cette activité : « Il faut mettre des poubelles sur les routes afin que chaque passant trouve où jeter une bouteille en plastique ou tout autre déchet. »
Il leur demande aussi que les bouteilles à usage unique ne soient plus réutilisées.

Une bonne initiative mais…

Interrogé, un environnementaliste trouve que la campagne Mukaza Yakaka est une bonne initiative : « En fait, la commune Mukaza devait être propre. Car, c’est la vitrine de Bujumbura, c’est le centre-ville. Ces tas d’immondices sur les parkings, au bord des avenues, tout près des bureaux, etc ne devaient pas exister. Cela entache la ville. »
S’exprimant sous anonymat pour des raisons personnelles, il estime néanmoins qu’il reste beaucoup à faire pour y arriver. « D’abord, je ne pense pas que même les initiateurs y croient. Certains spéculent. Ils pensent beaucoup aux financements. »
Pour lui, si on veut réellement rendre Bujumbura propre, on l’aurait déjà fait : « Je me rappelle qu’un jour, on a fixé certaines sanctions pour ceux qui se soulagent en lieu public ou sur les murs des maisons, ceux qui jettent des bouteilles en plastiques sur leur passage, etc. Mais, combien ont-ils déjà été punis ? On a installé des poubelles, mais, elles sont souvent débordées. Ne soyez pas surpris d’entendre que ceux qui les ont installés avaient reçu des financements. »
Pour ce qui est du débordement des eaux au centre-ville, en cas de pluies, il dit que cela est lié au fait que les grands caniveaux d’évacuation des eaux sont bouchés. « Ils méritent d’être rénovés. »

Il déplore aussi le risque de politisation de cette campagne Mukaza Yakaka : « Oui. Il faut impliquer tout le monde dans ce travail louable. Mais, que vient faire les insignes des partis politiques dans l’assainissement de la ville ? »
Signalons que cette campagne va se clôturer le 25 juin.

Source: IWACU Burundi

Journée mondiale du réfugié : « Les conditions de vie dans le camp de Musasa sont pénibles »

Le chômage et l’insuffisance des vivres et non-vivres sont, entre autres, les défis auxquels les réfugiés congolais vivant dans le Camp de Musasa basé dans la commune Kiremba en province Ngozi font face. Le gouvernement du Burundi promet de continuer à leur garantir l’asile dans les meilleures conditions possibles.

« C’est difficile de joindre les deux bouts du mois avec seulement 10 kg de farine, 3 kg de haricot et deux savons. C’est insuffisant. On doit aussi vendre une petite quantité de ces vivres pour acheter des vêtements, et subvenir aux autres besoins », a indiqué Mugemanyi Kabatiza, représentant des réfugiés du camp de Musasa, lors des cérémonies de la célébration de la journée mondiale du réfugié tenues dans ce même camp, ce 20 juin.

Selon lui, l’éducation des enfants est aussi difficile dans le camp de Musasa. Il confie que des familles de dix ou plus de membres vivent dans des maisonnettes avec une petite salle à manger et une chambre : « Dans certaines familles, les enfants sont obligés d’aller passer la nuit ailleurs. Cela engendre du vagabondage et violence sexuelle parmi nos jeunes adolescents ».

En ce qui concerne la scolarité des enfants dans le camp de Musasa, il se réjouit de la gratuité des études de l’école maternelle à l’école secondaire. Peu de réfugiés, poursuit-il, parviennent à poursuivre des études universitaires grâce aux bourses d’études. Néanmoins, il regrette qu’après leurs études, ils restent au camp sans emploi.
Ce représentant des réfugiés du camp de Musasa demande au gouvernement du Burundi d’octroyer des permis de travail aux réfugiés ayant les potentialités de travailler. Il recommande l’ouverture des marchés pour permettre aux réfugiés de faire des activités génératrices de revenus.

Certains réfugiés demandent aussi l’accès aux marchés dans les centres urbains proches du camp pour y faire du commerce. Pour d’autres, la réinstallation dans les pays tiers est aussi une solution durable pour surmonter ces défis. Ils interpellent le HCR à réactiver ce processus de réinstallation.

L’administrateur de ce camp de Musasa, René Bigirimana, fustige l’importation des savons du Kenya pour les réfugiés alors que ces derniers produisent des savons moins chers et de bonne qualité. Il appelle HCR à soutenir les activités artistiques des réfugiés pour qu’ils puissent s’autonomiser davantage.
Et de signaler le retard des appuis financiers de la Banque mondiale aux associations et coopératives des réfugiés, en plus du manque des briquettes pour la cuisson.

« On a tous la responsabilité de protéger les réfugiés »

Le représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Burundi, Abdul Karim Ghoul, rappelle que les réfugiés doivent être traités avec dignité et respect : « Nous partageons tous la responsabilité de protéger les réfugiés, les personnes en quête de sécurité et de veiller à ce que les principes figurant dans les droits internationaux soient respectés ». Pour lui, il faut laisser les réfugiés aller à l’école, trouver le travail et avoir accès aux soins de santé.

Selon le secrétaire permanent chargé de la sécurité publique au ministère de l’Intérieur, André Ndayambaje, le gouvernement du Burundi continuera de garantir aux réfugiés l’asile dans les meilleures conditions possibles et assurer leur sécurité.

« Bientôt un sixième camp de réfugiés sera construit dans la province de Rutana afin de désengorger les cinq camps qui sont actuellement saturés », signale-t-il.
Pour bien garder le caractère civil et humanitaire des camps des réfugiés, André Ndayambaje demande particulièrement aux réfugiés et demandeurs d’asile d’éviter tout action subversive envers les pays d’origine.
Il les exhorte de respecter la loi burundaise tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des camps et de cohabiter pacifiquement avec les communautés d’accueil.

Signalons que le camp de réfugiés de Musasa a été construit en 2007 et compte 9024 réfugiés répartis dans 1528 ménages. Selon les données fournies par le ministère de l’Intérieur, le Burundi comptait, jusqu’au 31 mai de cette année, 86 049 réfugiés et 3778 demandeurs d’asile.

Source: IWACU Burundi

IFDC : Quand les vers de terre sont utilisés dans le compostage

A l’occasion du forum et exhibition Academia-Public-Private Partnership (APPP) édition 2022, à travers le projet d’Appui Pour une Gestion Responsable et Intégrée des Sols (PAGRIS), l’université de Ngozi avec l’appui du Centre international de développement des engrais (IFDC), a présenté leur projet sur la vermiculture. C’est une première au Burundi.

Une « Évidence empirique de l’existence de vers de terre indigènes utilisables dans le vermicompostage au Burundi » était l’un des thèmes présentés lors de cette journée forum et exhibition. Les activités ont duré trois jours, du 9 au 11 juin.
L’université de Ngozi qui coordonne le projet d’Appui Pour une Gestion Responsable et Intégrée des Sols en synergie avec l’université Polytechnique de Gitega et l’Ecole Normal Supérieur (ENS) n’ont pas raté cette opportunité pour présenter ce projet qui a débuté depuis le mois de janvier.

Le vermicompostage est une technologie alors de décomposition de la matière organique qui utilise l’activité des vers de terre. Avantageuse sur plusieurs points de vue, cette technologie reste cependant peu développée dans bon nombre de pays de l’Afrique subsaharienne dont le Burundi.

« Les recherches qui visent à clarifier les matières vermicompostables sont essentielles à son développement durable. Afin de contribuer au développement de cette technologie, nous avons inventorié, les matières organiques vermicompostables, les avantages et les défis au Burundi », a expliqué Oscar Nduwimana, agronome national à l’IFDC dans le cadre du projet PAGRIS.

« Il faut amender les sols »

Les sols burundais sont très pauvres en éléments nutritifs essentiels notamment en phosphore, en azote et en potassium. En plus, 73% des sols sont très acides, a fait savoir l’agronome national à l’IFDC.
« En collaboration avec ISABu, nous avons donc produit des cartes qui ont été validées au mois de janvier 2022. Il a été constaté qu’il faut amender nos sols en pratiquant le chaulage. Pour résoudre ce problème de manque d’éléments nutritifs des sols, nous avons opté pour la production du fumier organique grâce au vermicompostage en élevant les vers de terre », a-t-il indiqué.

Même son de cloche pour Valence Ndayisenga, directeur scientifique à l’université de Ngozi et l’un des chefs de ce projet. Il affirme que la technologie de vermicompostage est une première au Burundi : « Grâce à la vermiculture nous pouvons booster la production au niveau de l’agriculture. Mais également cet élevage de vers de terre est très important dans l’élevage des poissons et des volailles », a-t-il déclaré.

La question de fertilité des sols, une préoccupation pour l’IFDC

Le Centre international de développement des engrais est le partenaire technique et financier de ce projet. Ce centre a financé ce projet pour accélérer la décomposition des déchets et résidus et produire un compost enrichi, car les sols agricoles burundais nécessitent un apport d’éléments nutritifs qui lui manquent.

IFDC œuvre dans le secteur agricole en mettant en avant l’amélioration de la fertilité des sols pour assurer une bonne production agricole. Les cartes ont prouvé que les terres agricoles du Burundi nécessitent un apport d’éléments nutritifs et d’amender les sols en pratiquant le chaulage et un apport d’une fumure organique de bonne qualité : «
D’où IFDC a financé un projet de production du compost de très haute qualité en impliquant les vers de terre » a conclu Oscar Nduwimana, agronome national a l’IFDC dans le cadre du projet PAGRIS.

Source: IWACU Burundi