Gitega : la communication est la base du développement et de la réussite des projets

Le Ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias organise mercredi 22 juin 2022 au chef lieu de la province de Gitega, une formation de deux jours à l’intention des membres des communautés de communication pour le développement. Les participants sont venus des communes des provinces de la région Centre-Est et celles d’une partie de Sud du pays qui sont Gitega, Karusi, Muramvya, Ruyigi et Rutana.

Dans discours d’ouverture des travaux de cette formation, le Directeur Général de la communication et des médias Jacques Bukuru a souligné la pertinence d’une communication bien menée pour réussir la mise en œuvre des projets ou des programmes de développement. Il a précisé que la communication est la base du développement mais aussi la clé de la réussite

Les participants à cette formation ont suivis des modules de formation en rapport avec la communication pour le développement et ont profité de loccasion pour bien comprendre les outils de communication pour le développement.

Source: Radio Television Burundi

RN3 : Nyaruhongoka et ses malheurs

Sur la route Bujumbura-Rumonge, certaines activités sont suspendues depuis ce lundi 20 juin plus précisement sur le tronçon Nyaruhongoka, dans la commune de Muhuta en province de Rumonge. Les gens traversent par bateaux à cause de l’éboulement de la terre. Les commerçants enregistrent d’énormes pertes.

Après un éboulement à Nyaruhongoka, la RN3 est impraticable. Les véhicules qui faisaient le trajet Bujumbura-Rumonge ne peuvent plus continuer. Les gens sont obligés de traverser par bâteau ou de longer la colline sur un trajet d’environ 3 km.

Certains véhicules viennent de passer trois jours avec des marchandises à bord. Les commerçants disent enregistrer des pertes énormes. Pour certains, leurs produits périssent, pour d’autres, le transport maritime devient coûteux.
“La perte est énorme. Avant, un bidon d’huile de palme était transporté à Bujumbura à 2 mille BIF mais après l’éboulement nous payons 6 mille BIF. Nous travaillons à perte”, témoigne une commerçante d’huile de palme.

Les grossistes des fruits comme les mandarines ne savent plus à quel saint se vouer. Leurs fruits commencent à pourrir. “Vous voyez que certains produits sont à jeter. Nos mandarines pourissent et nous les jetons. Le gouvernement devrait nous aider à transporter nos marchandises ou nous rembourser le ticket”, regrette Salutier, un grossiste de fruits de Mubimbi. Pareil pour Nahimana, une autre commerçante de Rumonge. “Depuis lundi, je suis bloquée ici, j’ai beaucoup perdu. Je pourrais estimer une perte d’environ 800 mille de BIF”.

Le trafic et les relations avec les autres habitants sont au point mort, suite à cet éboulement. La plupart des activités sont suspendues. Un pêcheur assure qu’ils gagnent beaucoup car ils se mis à déplacer les gens par bateaux. “Il est vrai que le malheur des uns fait le bonheur des autres, mais nos amis surtout les commerçants perdent énormement. Si nous gagnons, ils perdent. Et cela va se répercuter sur les prix au marché à cause de cette route. C’est regrettable. ”
Sur ce tronçon endommagé, deux bulldozers essaient de dégager la route. Toutefois, le ministre chargé des Infrastructures a indiqué que cela prendra au moins 5 jours.


Source: IWACU Burundi

Rumonge : Des enseignants en cavale pour harcèlement sexuel

Deux enseignants et un directeur d’une école fondamentale sont pour le moment en cavale de peur d’être arrêtés pour avoir mis enceintes leurs élèves. Les familles de ces élèves victimes demandent à la police de s’impliquer activement pour arrêter ces ‘’éducateurs’’ qui ont failli à leur mission.

Selon des informations recueillies dans différentes écoles de la province de Rumonge, le harcèlement sexuel en milieu scolaire prend de l’ampleur ces derniers jours.

En zone de Kizuka de la commune de Rumonge un enseignant du lycée communal de Nyamibu du nom de Béthel Ntahoturi est introuvable sur cette école depuis deux semaines selon le directeur de cette école. Cet enseignant est accusé d’avoir engrossé une élève de sa classe et a pris le large craignant d’être arrêté par la police qui est à sa recherche.
Le même phénomène s’observe à l’école fondamentale de Nyamibu où un enseignant vacataire est en cavale depuis plus d’une semaine après des accusations publiques d’avoir eu des relations peu recommandables avec certaines filles de sa classe.
Il a été par après accusé d’avoir engrossé une élève de sa classe et depuis il est en cavale selon son directeur. Ces deux enseignants ne se présentent plus au service et ils sont introuvables chez eux selon le chef de zone Kizuka.

Et ce n’est pas tout : le directeur de l’école fondamentale Rukinga IV dans la ville de Rumonge a pris le large depuis plus de deux mois selon des sources proches de la direction communale de l’éducation de Rumonge. Il est accusé d’avoir engrossé une élève de son établissement. Cette fille a même mis au monde un enfant et a dénoncé le directeur de l’avoir mise enceinte et dès lors le directeur de cette école est en cavale.

« Des sanctions administratives ont été prises »

Rémy Ndayikengurukiye, directeur communal de l’enseignement à Rumonge indique que les sanctions administratives ont été prises à l’encontre de ces deux enseignants et ce directeur accusés de viol sur leurs élèves.
Elles pourront aboutir à des décisions de révocation au vu de la lourdeur des fautes commises. Les sanctions judiciaires seront prises par des instances habilitées, a indiqué la même source.

Ce directeur communal de l’enseignement demande aux parents et à la communauté entière de dénoncer tout enseignant qui adopte un comportement douteux et irresponsable envers ses élèves. Il précise que les grossesses non désirées en milieu scolaire sont parmi les principales causes d’abandon scolaire dans cette commune.

Les familles de ces élèves victimes de harcèlement sexuel demandent à la police et aux autorités ainsi que toute la communauté de rechercher activement ces ’’pseudo-enseignants’’ afin qu’ils soient arrêtés et traduits en justice.
Elles indiquent que ces enseignants n’ont pas encore quitté le pays et demandent qu’ils soient traqués car ils constituent un danger public pour l’éducation de la fille burundaise.

Ces familles dénoncent des solidarités négatives de la part de certaines personnes qui ne veulent pas révéler leurs lieux de cachette afin que ces enseignants soient appréhendés.
Les associations qui militent pour la promotion et la protection des droits de l’enfant en général et les violences sexuelles basées sur le genre en particulier saluent la prise de conscience du danger du harcèlement en milieu scolaire par la communauté toute entière.

Elles indiquent que des dénonciations de cas de harcèlement se sont multipliés avec l’introduction au niveau des écoles de ce qu’on appelle « père et tante » car les élèves s’adressent directement à ces « pères et tantes » qui sont des enseignants lorsqu’il y a un comportement douteux d’un enseignant.

Ces associations déplorent néanmoins certains cas d’arrangement à l’amiable faits par certaines autorités à la base et demandent que ces administratifs soient sanctionnés.
Signalons que les grossesses non désirées figurent parmi les principales causes d’abandons scolaires en province de Rumonge.


Source: IWACU Burundi

Des réformes dans la gestion du charroi de l’Etat

Le ministre des infrastructures, des équipements et des logements sociaux Déogratias Nsanganiyumwami a effectué jeudi 23 juin 2022 une visite aux trois sites dont l’agence routière du Burundi ARB, le site de l’office du transport en commun OTRACO et le garage de l’Etat situé à Ngagara au quartier 10, sous tutelle de la direction générale chargée de l’équipement et de l’entretien du charroi de l’Etat. L’objet de cette descente sur terrain était d’évaluer l’état des lieux de tout ce qui est relatif au charroi de l’Etat. A partir du mois de juillet 2022, le garage de l’Etat situé à Ngagara débutera les activités de vidanges et graissages des véhicules de l’Etat.

A partir du mois de juillet 2022, le garage de l’Etat situé à Ngagara, quartier 9 débutera les activités de vidanges et graissages des véhicules de l’Etat. C’est l’une des conclusions de la descente du ministre Déogratias Nsanganiyumwami à ce garage.
Le site visité en premier lieu par le ministre Nsanganiyumwami est le site de l’ARB. Il a trouvé un grand nombre de véhicules pratiquement déclassés. En deuxième lieu, le ministre en charge de l’équipement s’est rendu à l’OTRACO. Une centaine de véhicules y sont garés depuis des années. Par la suite, le ministre Déogratias Nsanganiyumwami a visité le garage de l’Etat situé au quartier 10 à Ngagara, avenue Nyabisindu numéro 4 tout près de la CAMEBU. Avant d’être loué par un homme d’affaire privé, ce garage appartenait aux services techniques municipaux SETEMU, a indiqué le ministre Déogratias Nsanganiyumami. Actuellement, le ministre des infrastructures précise que ce patrimoine a été rétrocédé à l’Etat et abritera le garage de l’Etat.

Il a mentionné que tous les véhicules réparables de l’Etat doivent être acheminés à cet endroit pour la réparation. Des mécaniciens, des garagistes et des ingénieurs électromécaniciens en provenance de la société immobilière publique, ceux des services techniques municipaux et ceux de l’ECOSAT sont là pour réparer les véhicules de l’Etat. S’agissant des réparations plus compliquées, les services du charroi de l’Etat vont signer un contrat avec quelques garages privés fiables où ils peuvent transférer les véhicules de l’Etat qui nécessitent des réparations un peu plus compliquées, a expliqué le ministre en charge de l’équipement.

Parlant des avantages de cette réforme dans le secteur du charroi de l’Etat, le ministre a expliqué qu’avec la mise en marche des services publics de réparation du charroi de l’Etat, la facture de réparation des véhicules de l’Etat diminuera sensiblement, les pièces de rechange seront originales, l’usage des fausses factures diminuera, etc.

Pour clore, le ministre en charge de l’équipement Déogratias Nsanganiyumwami a lancé un appel aux institutions publiques à acheminer leurs véhicules en panne à Ngagara au quartier 10, pour réparation. Les simples travaux d’entretien, de vidange et graissage se feront gratuitement, a-t-il précisé. Il a recommandé aux services de l’office burundais des recettes OBR, de vendre dans les meilleurs délais, les véhicules déclassés déjà rassemblées.

Selon le ministre en charge de l’équipement, 1357 véhicules et 240 motos rassemblés sont en état défectueux, 126 véhicules et 59 motos sont réparables et 367 véhicules et 70 motos sont déclassés. Le ministre Déogratias Nsanganiyumami a demandé au directeur du charroi de l’Etat et autres services sous tutelles, de se présenter dès le premier juillet 2022 à leur poste d’attache au garage de l’Etat à Ngagara au quartier 10.

Source: Radio Television Burundi

Les partenaires doivent agir pour faire face à l’épizootie de la fièvre de la vallée du Rift

Le Ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a rencontré lundi 20 juin 2022 à Bujumbura les partenaires au développement pour échanger sur les mécanismes à mettre en place pour faire face à l’épizootie de la fièvre de la vallée du Rift et se prononcer sur d’éventuelles contributions dans la lutte contre cette maladie en fonction du plan d’action déjà soumis.
Lors de l’ouverture de la seconde session avec les partenaires, le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Deo Guide Rurema a rappelé que depuis le mois d’avril dernier, le Burundi a été attaqué par la maladie de la fièvre du Rift.

A la première rencontre avec les partenaires au développement, ils ont mis en place une équipe technique qui a élaboré une feuille de route laquelle a tracé les actions à mettre en avant pour contenir la maladie notamment la mobilisation des fonds, l’acquisition des vaccins et la campagne de vaccination.
Le ministre Rurema a indiqué que cette rencontre a pour objectif d’évaluer où ils en sont avec les trois axes de la feuille de route et d’émettre les avis et considérations sur la présentation de celle-ci en vue de secourir une population en détresse.

Au cours de l’exposé par l’équipe technique, les chiffres montrent que 13 provinces sont atteintes par cette maladie et que 827 vaches ont déjà été infectées et 323 parmi elles sont déjà mortes.
La même équipe technique a fait savoir que des conséquences directes sont déjà observables outre des pertes importantes chez les éleveurs s’ajoutent un manque à gagner important dans les recettes communales car les marchés des bétails sont fermés ainsi que le risque endémique.

Selon l’équipe technique qui s’impose est le renforcement des capacités techniques, le renforcement de la communication pour tenir au courant à la population des comportements à adopter, l’acquisition des vaccins et la lutte contre les vecteurs causales notamment la destruction des larves de moustiques.

Au cours des échanges-débats, les partenaires ont donné leurs avis et considérations sur la gestion de cette crise sanitaire animale et au risque des humains et les actions urgentes à mener pour soulager les éleveurs en détresse qui voient leurs bêtes périr sans aucun moyen pour les sauver.

Avant de clôturer la réunion une série de recommandations a été émise que le lundi de la semaine en huit tous les partenaires auront déjà donné un deadline sur son engagement en urgence, au ministère de tutelle de collaborer avec les ministères de la santé et de l’intérieur pour livrer une communication consensuelle à la population et à l’équipe technique de s’inspirer des expériences d’autres pays ayant connus cette épidémie.

Cette maladie est apparue en Afrique dans les années 1930 et la dernière épidémie au Kenya les années 2000, cette maladie se transmet par le contact avec la bête malade, sa chair et les piqûres de moustiques et peut atteindre les humains.

Source: Radio Television Burundi

Gitega : les Sénateurs adoptent à l’unanimité trois projets de loi

Le Sénat burundais s’est réuni mardi 21 juin 2022, en séance plénière pour analyser et adopter trois projets de loi. La séance a été marquée par la présence du Ministre des affaires extérieures Albert Shingiro qui avait représenté le Gouvernement pour donner des explications sur ces projets de loi aux sénateurs en séance plénière.

Premièrement, les sénateurs ont analysés le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord général de coopération entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République de Serbie, signé le 20 février 2019 à Belgrade.

En second lieu, ils ont analysé le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord d’assistance entre les Etats Unies d’Amérique et le Burundi pour faciliter un partenariat visant une transformation qui favorise le développement durable du Burundi.

Enfin et troisièmement, c’était le projet de loi portant ratification par la République du Burundi et le gouvernement de la Fédération de Russie sur l’abolition mutuelle des procédures de visas pour le titulaire des passeports diplomatiques ou de service, signé à Bujumbura le 06 février 2018 qui a été analysé par les Sénateurs.

Après les éclaircissements fournis par le Ministre des affaires extérieures, Albert Shingiro qui a représenté le Gouvernement en rapport avec ces trois projets de loi, les sénateurs les a adoptés à l’unanimité.

Avant l’analyse et l’adoption de ces projets de loi qui étaient à l’ordre du jour, le Président de la Cour des Comptes Elysée Ndaye a procédé devant le Sénat à la présentation des commentaires effectués par la Cour des Comptes sur le projet de loi portant fixation du budget général de l’Etat pour l’exercice 2022-2023.

Source: Radio Television Burundi