Le Premier ministre se joint aux fidèles de l’église Emmanuel

Le 1er Ministre Alain Guillaume Bunyoni et son épouse se sont associés aux chrétiens de l’Église Emmanuel Kigobe à Gasenyi, zone Gihosha en commune Ntahangwa de la Mairie de Bujumbura, dans le culte dominical dimanche 30 janvier 2022.

Dans son mot d’accueil, le Représentant légal de la communauté des églises Emmanuel a fait savoir que cette église contribue dans différents secteurs de la vie du pays. Il a cité l’exemple du centre dénommé chez Johnson situé à Gasenyi en commune Muha qui héberge une école fondamentale qui dispense les enseignements en langue anglaise, une école des muets, une école des métiers, une école en leadership pour les pasteurs et autres serviteurs de Dieu, un hôpital etc….

Prenant la parole, le 1er ministre Alain Guillaume Bunyoni a salué la contribution de cette église, surtout la discipline qui s’observe au sein de cette communauté.

S’appuyant sur la parole de Dieu Deutéronome 11:1-2 et 12; le 1er ministre Alain Guillaume Bunyoni a appelé les chrétiens de l’Eglise Emmanuel de Gihosha à prêcher la bonne nouvelle dans leur entourage et communauté respectifs et plus particulièrement en commençant la prédication dans leurs familles.

Dans sa prédication, le 1er ministre Alain Guillaume Bunyoni a invité les fidèles de l’Eglise Emmanuel de Gihosha à garder les commandements et les lois de Dieu. Il a exhorté les parents à prendre le devant en éduquant leurs enfants en se référant à la parole de Dieu.

Le 1er ministre Alain Guillaume Bunyoni a appelé les burundais et les chrétiens de l’Eglise Emmanuel en particulier, à rendre grâce à Dieu, car, il est resté au côté des burundais dans les moments difficiles que le pays a traversés. Pour la communauté des églises Emmanuel, Alain Guillaume Bunyoni a souligné que Dieu les a épargnées des divisions au sein de cette communauté.

Le Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni a aussi exhorté les burundais à rompre avec les mauvaises habitudes. Il a invité en outre les couples à couper court avec les mauvais comportements, sources de malédictions et de conflits familiaux.

Source: Radio Television Burundi

Les anciens locataires du marché central de Bujumbura toujours sous le choc

9 ans après l’incendie qui a ravagé le marché central de Bujumbura, certains commerçants qui y exerçaient leurs activités peinent encore à relancer leur commerce. L’Olucome recommande l’attribution transparente d’un marché pour sa reconstruction.

La place qui abritait le marché central de Bujumbura est toujours enfermée. Les cendres, les déchets et tout ce qui a été décimé par l’incendie du 27 janvier 2013 sont toujours là. Entre temps, la nature a repris ses droits, les herbes et les arbres ont poussé. Les commerçants qui y exerçaient leurs activités ont été transférés dans d’autres marchés en mairie de Bujumbura. D’autres disent n’avoir pas encore redémarré leur business.

« Je me souviens de ce jour comme si c’était hier. Un certain dimanche, je me suis réveillé sous un choc extrême alors que mes marchandises étaient réduites en cendre. On espérait vite réintégrer le commerce, mais ça n’a pas été facile », regrette J.M., un ancien commerçant dans le marché central de Bujumbura.

Il confie qu’il s’est finalement lancé dans l’agro-business à l’intérieur du pays : « Depuis l’incendie, ma vie a changé. J’ai combattu pour démarrer un autre business dans la ville de Bujumbura, mais je n’avais pas de capital. J’ai même essayé de contracter un crédit auprès d’un banque en vain. Aujourd’hui, j’essaie de me débrouiller à travers l’agriculture ».

En ce qui est de la rénovation de ce marché, il dit avoir perdu tout espoir : « Mais il faudra toujours penser aux anciens locataires de ce marché. Que nous soyons les premiers à recevoir les stands s’il est reconstruit ».

Pour O.K., une vendeuse de légumes et fruits au centre-ville de Bujumbura, l’incendie du marché central a énormément affecté sa vie. Avec un petit capital, elle s’est débrouillée pour la survie de sa famille : « J’avais un stand dans le marché central et il y avait beaucoup de clientèle. Après l’incendie, j’ai obtenu un petit capital. Je suis devenu commerçant ambulant avant de trouver une place dans le nouveau marché de Cotebu ».
Cette mère de trois enfants souligne qu’elle peine encore à booster son business surtout que la clientèle est considérablement bas dans le marché de Cotebu. Et d’implorer les hautes autorités du pays à prioriser la reconstruction du marché central de Bujumbura.

Olucome appelle à sa rénovation

Sur son compte Twitter, l’Observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME) dit que les victimes de cet incendie attendent toujours la reconstruction de l’ancien marché central avec leur participation dans l’actionnariat de façon satisfaisante, le suivi psychologique et l’octroi des crédits sans intérêts par l’Etat.

Olucome exhorte l’attribution transparente d’un marché de reconstruction de ce marché central. En outre, cet observatoire recommande le nettoyage des immondices toxiques qui viennent de passer 9 ans au même endroit avec tous les dangers sanitaires, une enquête judiciaire crédible prouvant l’origine de cet incendie et les présumés coupables ainsi que les assurances pour toutes les marchandises se trouvant dans les marchés publics et privés.
Le Conseil des ministres du 9 décembre 2020 a analysé une requête de l’association des banques et établissements financiers du
Burundi (ABEF) au gouvernement du Burundi pour construire un grand centre commercial sur le site de l’ex marché central de Bujumbura et a donné son accord de principe pour la poursuite de ce projet.

En date du 7 avril 2021, le Conseil des ministres a adopté une feuille de route élaborée par l’ABEF et les représentants de l’Etat qui présente la mise en œuvre de ce projet y compris toutes les activités à réaliser.

Dans cette feuille de route, il est prévu que les travaux de construction vont durer 5 ans. Ainsi, la réception officielle de ce centre est projetée au 3 avril 2026.


Source: IWACU Burundi

Gihanga : l’administration réorganise le commerce du ciment et du sucre

Désormais, seuls les grossistes ont le droit de vendre du sucre et du ciment, à Gihanga dans la province de Bubanza. Une décision prise ce mercredi, le 26 janvier, après une réunion de l’administrateur communal avec les commerçants et la population.

« Depuis ce jeudi, 27 janvier, seuls les grossistes sont désormais autorisés à vendre du sucre et du ciment. Et ce, en présence des administratifs à la base », a décidé Léopold Ndayisaba, administrateur de Gihanga, province Bubanza.

Joint par téléphone, ce jeudi, il a signalé que cette mesure est venue pour mettre fin aux lamentations de la population. « Les clients accusent certains commerçants de spéculer sur les prix du ciment et du sucre. D’autres vendent clandestinement de l’engrais FOMI alors que c’est interdit. Le non-respect des prix pour les produits Brarudi était aussi évoqué ».

Ainsi, pour y mettre fin, M. Ndayisaba indique que les deux grossistes du sucre (un par zone), vont donner, eux-mêmes, du sucre à la population. « Et le prix doit être de 2.500 BIF par kg et chaque ménage n’aura droit qu’à 1 kg ».

Malheureusement, déplore-t-il, la quantité reste insuffisante à tel point que tous les ménages ne peuvent pas être servis. Il donne l’exemple de ce jeudi où seulement trois tonnes ont été données pour toute la commune. « Chaque zone a reçu 1,5 tonnes. Or, nous avons plus de 18 mille ménages. Seulement, si c’est distribué dans la transparence, il n’y aura pas trop de lamentations ».

Le ciment aussi

Pour le ciment, cette même mesure reste applicable. « Tous les autres vendeurs sont suspendus. Seuls les grossistes vont vendre du ciment à 24.500 BIF par sac de 50 kg. Et chaque demandeur doit avoir l’aval du chef collinaire ».

Une façon donc de contourner, selon lui, les commerçants rusés qui chercheraient à envoyer des commissionnaires. Cet administratif demande à la population de veiller au respect des prix pour les produits Brarudi.

Une décision bien accueillie par la population : « C’est vraiment salutaire. Car, il y avait une anarchie dans le commerce du sucre. Chacun fixait le prix comme il veut », réagit I.K, un habitant de Gihanga.

Mais, il estime que la solution durable pour le sucre, le ciment, les produits Brarudi serait d’augmenter la production. « Nous demandons aux chefs collinaires d’être justes pour que tous les citoyens soient servis en sucre surtout et à part égal ».


Source: IWACU Burundi

Hausse des prix du carburant : la population grogne

Dans une déclaration de ce 27 janvier, le ministère de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines a annoncé la mesure de hausser les prix de l’essence, du mazout et du pétrole. La population dénonce la cherté de la vie qu’elle endure. Il y a également risque de hausse des prix du transport.

« A Bujumbura, les prix de l’essence sur les pompes est passé de 2.400 à 2.700 BIF par litre, celui du mazout est passé de 2.350 à 2.650 BIF par litre et 2.100 à 2.450 BIF par litre pour le pétrole », a annoncé Ibrahim Uwizeye, ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines, ce 27 janvier.

Le ministre Uwizeye a expliqué que cette mesure est prise après la hausse des prix du carburant sur le marché international. « Le ministère fera tout son possible pour assurer la disponibilité du carburant », a-t-il souligné en concluant.

Cette hausse des prix du carburant concerne aussi les autres provinces du pays, mais les prix diffèrent d’une localité à une autre.

De son côté, la population craint que cette hausse des prix du carburant n’affecte les prix des autres produits : « Cette hausse ne vient qu’aggraver la situation. Cela rendra la vie encore plus chère ».

« Avec la hausse des prix du carburant, les frais de transport vont être revus à la hausse ainsi que les produits de première nécessité. Les prix de certains produits sont déjà exorbitants alors que les salaires restent les mêmes. La vie devient de plus en plus chère », dit avec amertume une dame rencontrée au centre-ville de Bujumbura.

Elle demande au gouvernement de surseoir à la mesure de hausser les prix du carburant pour protéger la population dont le pouvoir d’achat est de plus en plus bas.

Pour l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME), les importateurs de pétrole vont gagner plus d’argent au détriment des contribuables qui font face à la misère extrême.

Elle dénonce l’intoxication du climat des affaires burundais, la rareté des devises et le problème de monopole : « Tant que la solution sur ces défis ne sera pas trouvée, la pénurie des produits sensibles entre autres les produits pétroliers va inévitablement persister ».

L’ATRABU recommande la hausse des prix du transport

« Cette information a été accueillie par les transporteurs avec amertume. Le prix du carburant est haussé jusqu’à plus de 12 %. Le carburant est l’un des matières premières pour le transport. Sa revue à la hausse nous cause énormément de pertes », fustige Charles Ntirampeba, secrétaire général de l’association des transports du Burundi (ATRABU).

Cette association appelle le ministère chargé des Transports à organiser une réunion avec les transporteurs afin de revoir à la hausse les prix du ticket de transport dans les plus brefs délais, sur base du pourcentage de la hausse des prix du carburant.

Charles Ntirampeba indique qu’il existe d’autres facteurs qui influenceraient la hausse des prix du transport :« Les taxes ont été revues à la hausse par le gouvernement, les prix des pièces de rechange varient avec la disponibilité des devises et d’autres papiers administratifs qui sont exigés pour effectuer le travail de transport. Tous ces facteurs devront être pris en considération ».

Source: IWACU Burundi

Burundi/Médias : le journaliste Venant Niyomwungere de Bonesha FM libéré

Arrêté dans l’après-midi de ce jeudi 27 janvier alors qu’il couvrait un incendie survenu au Commissariat municipal de Bujumbura, et interrogé pendant plus de 3 heures, le journaliste de Bonesha FM Venant Niyomwungere a été liberé dans l’après-midi de ce vendredi 28 janvier après avoir passé une nuit au cachot.

Dans l’interrogatoire, il était reproché à ce journaliste de ne pas avoir sa carte de presse délivrée par le CNC, le Conseil national de la communication, il n’avait que la carte professionnelle de Bonesha FM.

Source: IWACU Burundi

Les réfugiés burundais de Kukuma victimes de violations

La Coalition Burundaise des Défenseurs des droits de l’Homme vivant dans les camps de Réfugiés (CBDH/VICAR) se dit préoccupée par l’insécurité qui prévaut dans le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya.

« Elle est causée par certains réfugiés soudanais des camps de réfugiés voisins en collaboration avec des Kenyans du comté de Turkana. Le 25 janvier 2022, ce groupe a attaqué d’autres réfugiés alors qu’ils se déplaçaient sur la route et ils ont commis de nombreux crimes dont des viols », raconte Léopold Sharangabo, vice-président de la CBDH/VICAR.

Selon lui, plus de 30 réfugiés burundais ont été victimes de violations, de viols et d’autres formes de maltraitances en 3 mois. « Une des victimes est déjà décédée. CBDH/VICAR est triste d’apprendre que les crimes sont perpétrés sous les yeux de la police chargée de la sécurité du camp mais ne fait rien pour arrêter ces criminels. Certains sont même soupçonnés d’être complices ».

La Coalition dénonce également la corruption dans tous les secteurs opérant au sein du camp de réfugiés de Kakuma, tels que la police, les forces de défense, les agents du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR).

CBDH/VICAR demande au gouvernement du Kenya de diligenter une enquête approfondie et indépendante pour connaître les véritables auteurs de ces crimes et leurs partenaires. Et au HCR de plaider pour ces réfugiés burundais afin que leur sécurité soit assurée et de remettre ses agents sur le droit chemin.


Source: IWACU Burundi