Le sénat adopte un projet de loi sur les ressources hydriques au Burundi

Les sénateurs ont analysé et adopté ce jeudi 27 janvier 2022 en séance plénière, le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord de coopération pour l’exécution du projet de gestion intégrée des ressources hydriques au Burundi entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République arabe d’Egypte.

Le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Déo Guide Rurema qui a représenté le Gouvernement était l’invité du jour pour donner des éclaircissements sur certains aspects de ce projet de loi.

Dans l’exposé des motifs, le ministre Déo Guide Rurema fait savoir que la collecte, la rétention et la conservation des eaux de pluies qui ruissellent en amont permettront l’irrigation collinaire et la protection des ouvrages des marais qui coûtent énormément chers au pays, mais aussi la protection des infrastructures, des personnes et leurs biens qui se trouvent en aval.

Selon le ministre Déo Guide Rurema, ce projet de gestion intégrée des ressources hydriques au Burundi, une fois adopté va permettre au pays de faire face aux problèmes des eaux de pluie d’une manière efficace et durable.
Il a expliqué aux sénateurs que le projet comprend les études pour la construction des barrages de collecte des eaux de pluie, une étude technique pour l’installation et l’entretien du réseau de drainage des eaux de pluie dans les cités et villages du Burundi.

Après échanges et débats, les sénateurs ont adopté ce projet de loi à l’unanimité.

Source: Radio Television of Burundi

Bientôt, un centre d’élèvage moderne à Bugendana

Sur invitation du ministre burundais en charge de l’élevage, l’Ambassadeur du Kenya au Burundi était allé jeudi 27 janvier 2022, prendre connaissance du site qui abritera le centre moderne en commune Bugendana dans la province de Gitega, un centre destiné à accueillir les 50 vaches que le Président Kenya a accordé comme don à son homologue burundais Evariste Ndayishimiye. Cette visite sur ce site est intervenue avant que l’équipe technique kenyane n’arrive au Burundi ce dimanche 30 courant pour préparer l’arrivée de ces vaches.

Le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Déo Guide Rurema et son hôte ont trouvé que les préparatifs d’accueil de ces 50 vaches vont bon train. La construction de l’étable est déjà finalisée, les abreuvoirs et les mangeoires sont déjà installés. Le ministre et son invité ont également remarqué que l’infrastructure où on va traire les vaches est déjà prête ainsi que les salles où se fera la transformation du lait en d’autres produits laitiers comme les fromages. L’espace réservé au traitement sanitaire de ces animaux en cas de maladie est aussi disponible.

D’une façon globale, le site est prêt pour accueillir les 50 vaches. Néanmoins, les deux personnalités ont fait remarquer qu’il faudra mettre en place le plus tôt possible une autre infrastructure pour abriter les vaches qui auront à mettre bas, où elles vont rester avec les veaux. Le ministre en charge de l’élevage et l’Ambassadeur du Kenya au Burundi ont également recommandé de mettre sur pied un hangar de conservation des aliments pour ces bêtes.

Source: Radio Television of Burundi

PAGEF, un projet efficace pour renforcer la gouvernance économique et financière au Burundi

Ce vendredi, 21 janvier, a eu lieu le lancement officiel du projet d’appui à la gouvernance économique et financière au Burundi, PAGEF et sa 1ère réunion du comité de pilotage. Mis en œuvre par l’ambassade de France au Burundi et Expertise France, il a pour mission d’apporter un appui au ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi et celui des Finances, du Budget et de la planification économique. Un projet salué comme signe de réchauffement des relations entre les deux pays.

Financé par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères français à un montant de près de 900.000 d’Euros équivalent à peu près deux milliards de francs burundais, il est mis en œuvre conjointement par l’ambassade de France au Burundi et Expertise France. Pour l’ambassadeur de France au Burundi, Jérémie Blin, ce projet qui sera exécuté d’ici la fin du premier trimestre 2023 est un levier pour contribuer au renforcement de la bonne gouvernance. Il a dit-il, pour mission d’apporter un appui au ministère de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi et au ministère des Finances, du Budget et de la Planification économique du Burundi.

Le PAGEF est ainsi dédié au renforcement de l’administration burundaise en termes de gouvernance financière et de gestion de la performance en apportant des appuis techniques aux Institutions de formation et de contrôle emblématiques de l’administration publique burundaise. Les institutions bénéficiaires sont l’école nationale d’administration, ENA, l’institut Supérieur de Gestion des Entreprises, ISGE et son organe de contrôle qui est la Cour des Comptes.

Les actions proposées par ce projet d’appui ont par conséquent vocation à contribuer au positionnement de l’ENA, l’ISGE et de la Cour des Comptes comme acteurs incontournables de la modernisation de l’administration publique burundaise et de l’amélioration de la bonne gouvernance au Burundi. Il s’agit de la modernisation de l’administration publique qui constitue l’un des objectifs stratégiques majeurs retenus par le gouvernement burundais dans le cadre de son Plan National de Développement (PND).

« L’idée c’est que l’on travaille avec les institutions, en leur transmettant un certain nombre de formations et de suggestions, des méthodes de travail. Il faut évidemment qu’après ils se les approprient et les adaptent au cadre burundais parce qu’on ne peut pas enseigner la même façon en France et au Burundi. L’objectif c’est de les stimuler et leur donner des compétences et leur faire apprendre d’autres méthodes de travail et qu’après ils les utilisent dans la façon qui leur semblera la meilleure dans leur travail de tous les jours », a souligné Jérémie Blin, ambassadeur de France au Burundi.


Pour réaliser les activités du PAGEF et atteindre les objectifs du projet, explique l’ambassadeur de France, il y a la mobilisation de l’expertise d’un certain nombre d’institutions publiques françaises. Pour citer les principaux, notamment des experts proposés par l’Institut National du Service public (INSP, ex ENA), des Directions du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance français, d’instituts publics français de formation, le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et de la cour des Comptes est privilégié.

L’institut supérieur de gestion des entreprises, ISGE et l’école nationale d’administration, ENA bénéficient d’un renforcement des capacités pour 25 et 26 professeurs en ingénierie pédagogique et en formations thématiques. Tandis que 5 doctorants en gestion des finances publiques (projet de recherche et tutorat mixte seront pris en charge à l’ISGE. Dionise Arakaza, Directeur Général de ENA a salué les initiatives de la France pour la mise en œuvre du Projet PAGEF. Pour lui, cela traduit la volonté de la France d’accompagner le Burundi en matière de développement et le renforcement des relations diplomatiques.

Un projet salutaire

Pour sa part, Emmanuel Mbonihankuye, directeur général de l’ISGE ne tarit pas d’éloge. Il salue un projet vital pour son institution engagée dans l’encadrement des gestionnaires d’entreprises. « Nous avions des formateurs n’ayant pas les capacités suffisantes pour encadrer les professionnels, des doctorants qui sont en nombre insuffisant. Le projet PAGEF constitue l’opportunité de trouver des solutions à ces défis. Les formateurs auront un renforcement de capacités et la disponibilité d’équipements pour assurer des formations à distance », s’est-il réjoui.

La cour des Comptes bénéficie d’un renforcement des capacités techniques pour son mandat de suivi et d’évaluation des comptes des services publics. Le projet prévoit des formations thématiques pour 25 magistrats, le renforcement des capacités en bureautique de 50 collaborateurs. Cet organe de contrôle sera appuyé pour la modernisation et la valorisation des TIC pour ses travaux d’audit avec une visite d’étude et d’échange de bonnes pratiques avec une Cour des comptes de (en France ou dans un pays partenaire).


Elysée Ndaye, président de la cour des comptes a salué un projet qui vient à point nommé. Il permettra dit-il, d’améliorer leurs prestations en matière de contrôle pour une bonne gestion des Finances publiques. Il considère que le projet montre l’intérêt que la France accorde à nos institutions et son engagement à soutenir le PND. « Je remercie le ministère de l’Europe et des affaires étrangères à travers son ambassade au Burundi pour son engagement et ses efforts dans la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de ce projet ».

D’après lui le lancement de ces travaux vient concrétiser la convention de partenariat entre l’ambassade de France au Burundi et la cour des comptes. Cela intervient, a-t-il dit, au moment où le pays est en train de mener des réformes en matière de gestion des Finances publiques. « En effet, avec l’appui de ces partenaires, le pays a entamé des démarches pour basculer vers des budgets-programme et la cour des comptes joue un rôle Incontournable en matière de gestion budgétaire », a-t-il tenu à préciser.

Pour l’ambassadeur de France au Burundi, ce projet constitue un témoignage concret du réchauffement des relations entre la France et le Burundi. « Je pense aussi que c’est un projet qui est très intéressant car, il s’inscrit dans le plan national de développement, PND. Nous, ce que l’on souhaite, c’est de travailler dans le cadre des lignes directrices qui ont été définies par le président Ndayishimiye, par le gouvernement du Burundi afin d’agir pour contribuer au PND pour que les réformes lancées aient un succès », a-t-il précisé.

Même écho d’Adolph Banyikwa, assistant du ministre du travail et de l’emploi. Il a estimé que le projet PAGEF constitue un signe éloquent de réchauffement des relations diplomatiques et a demandé à la France de rester à côté du Burundi dans la mise en œuvre du PND-2018-2027.

Source: IWACU Burundi

Karusi: le Chef de l’Etat visite le Centre Régional de Formation Technique en construction

Le Président de la République Evariste Ndayishimiye en compagnie de la Première Dame a effectué vendredi 14 janvier 2022 une visite au chantier en construction du Centre Régional de Formation Technique, Professionnelle et de Perfectionnement sur la colline de Rusi, commune Shombo de la province Karusi.
La construction de ce centre d’une capacité d’accueil de 1.0800 jeunes avec 600 jeunes internes, a été initiée par le gouvernement du Burundi sur fonds propres pour relever le défi de l’employabilité à travers l’enseignement des métiers et la professionnalisation des jeunes.

Selon le responsable du chantier de ce centre de professionnalisation, les travaux ont débuté en septembre 2021 et se termineront en avril 2022 pour être reçus provisoirement en juin 2022. Les travaux de ce chantier rendus actuellement à 80% et aura coûté à peu près 11 milliards BIF.

Le Président de la République Evariste Ndayishimiye a exhorté les ouvriers de ce chantier à ne pas gaspiller les revenus gagnés à partir de celui-ci mais plutôt à en tirer profit en développant leurs ménages.
Le Chef de l’Etat a également rappelé à la population environnante que ce projet a été initié pour leur développement, qu’il faut en profiter au grand maximum de façon à tirer des dividendes visibles en leur faveur, a-t-il conclu.

Source: Radio Television of Burundi

Quatre organisations de la société civile gagnent le gros lot

Elles étaient 32 à avoir présenté des microprojets visant à développer leurs communes mais 4 seulement ont décoché le graal. Une somme avoisinant 50 millions BIF va être accordée par l’Union européenne à travers OXFAM à chaque association qui s’est classée première dans chaque commune.

Le cœur des représentants des organisations de la société civile des communes de Ruyigi, Butaganzwa, Bweru et Butezi battait la chamade, jeudi 20 janvier.

C’était le jour J pour ces 32 organisations qui avaient présenté des microprojets pour développer leurs milieux respectifs. Espérant empocher des dizaines de millions du programme d’appui à la société civile burundaise DUKURIRE HAMWE, chacune d’elles avait tout prévu afin de séduire le jury et le bailleur dans la présentation de leur projet phare.
Tout a commencé par l’énumération des critères de sélection qui a guidé le jury. Et le président de la commission a affirmé que les points ont été attribués suivant tel ou tel dossier complet ou incomplet.

Les associations Pépinière de l’avenir (Ruyigi), Shaza Uberwe (Butezi), Turabane Dukingire Isi (Butaganzwa) et Umwizero (Bweru) qui sont arrivées premiers dans leurs communes respectives ont décroché un fonds de 50 millions FBu chacune.
Après la proclamation, les vainqueurs se sont félicités et les perdants ont tenté d’introduire des réclamations. Il ne fallait pas être psychologue pour voir qu’ils pensaient à ces dizaines de millions qui leur passent entre les doigts.

Certains se demandaient comment leurs projets n’ont pas pu récolter assez de points, les autres réclamaient la remise de leurs dossiers. Peine perdue, le président du jury a réaffirmé que sa commission a été guidée par l’esprit de transparence et d’intégrité et a jugé les réclamations non fondées. « Notre dossier était costaud, je ne comprends pas comment nous ne sommes pas arrivés premiers », a laissé entendre l’un d’entre eux.

« Tous les projets sont bons ! »

Faisant face à des interrogations des unes et des autres, le directeur pays de l’Oxfam n’a pas tari d’éloge envers ces organisations de la société civile. Selon lui, si ce n’était pas les moyens insuffisants, ces projets méritaient un appui financier car tous visent à développer leurs communautés.

« Nous voulons vous féliciter pour la qualité des projets que vous avez préparés et je vous encourage à continuer d’espérer d’être sélectionné une autre fois et à continuer de faire un bon travail dans vos communautés », a indiqué Joël Nyanding NGBA.

Pour les perdants, la pilule a été amère à avaler. Certains ont continué à chercher ou comprendre comment et pourquoi ils ne sont pas arrivés premiers. Mais pour il y a d’autres, de bons perdants qui ont accepté sportivement la défaite : « Ceux qui sont sortis vainqueur vont travailler pour la communauté toute entière ».

Pour les gagnants, n’ont pas caché leur joie, ils font savoir qu’ils avaient besoin de cette manne financière pour appuyer les jeunes déscolarisés et d’autre en chômage.

Il fait savoir que le projet concerne la création d’une unité de production de miel et de cire. « Au départ 100 jeunes vont acquérir un savoir-faire et du revenu, ce qui va renforcer la cohésion sociale et leur participation effective à la sécurité alimentaire », explique Jérémie Cubahiro de l’association Pépinière pour l’Avenir de la commune Ruyigi.
Ce programme d’appui est exécuté dans les provinces Ruyigi, Rutana, Cibitoke et Bujumbura par le consortium OXFAM (leader), ACTION AID Burundi et MIPAREC.


Source: IWACU Burundi

Vers la mise en place des organes du Conseil National de la Jeunesse

La commission électorale nationale chargée de la mise en place des organes du conseil national de la jeunesse a animé mardi 25 janvier 2022, un point de presse au cours duquel elle a révélé le calendrier électoral des organes de ce conseil et des conditions requises pour les électeurs et les candidats.

Selon Tatien Gahungu président de cette commission, les élections du Conseil National de la Jeunesse du Burundi (CNJB) seront organisées au niveau des collines ou quartiers du pays, les communes et provinces du 19 au 29 février 2022. Les membres du (CNJB) sont élus pour un mandat de 5 ans, a précisé Tatien Gahungu.

Il a fait savoir qu’au niveau des collines, les élections seront organisées le 19/2/2022 ; celles des communes le 20/2/2022, celles des provinces le 26/2/2022 tandis qu’au niveau national, les élections auront lieu le 29/2/2022.
Selon Tatien Gahungu, les organes seront mis en place de façon que chaque colline ou quartier soit représenté par un membre, la commune et la province sera respectivement représentée par 3 membres dont un président, son vice et le secrétaire de même qu’au niveau national.

S’agissant des élections, un membre du conseil au niveau de la colline ou quartier sera électeur au niveau communal, les membres communaux éliront les membres provinciaux qui à leur tour vont élire les membres du conseil national de la jeunesse.

Les conditions requises pour être électeurs sont: être de nationalité burundaise, être natif ou résident de la colline ou du quartier, de la commune, de la province et avoir l’âge compris entre 18 et 45 ans, a expliqué le président de la commission électorale nationale chargée de la mise en place des organes du CNJB.

Il a indiqué que les conditions requises pour se faire élire sont: être de nationalité burundaise, être natif ou résident pendant au moins 5 ans de la colline ou du quartier, la commune et la province, avoir l’âge compris entre 18 et 40 ans , avoir terminé la classe de 9ème année pour les candidats des collines, avoir terminé l’enseignement secondaire pour les candidats des communes et des provinces et avoir terminé l’université pour les candidats au niveau national.
Pour des informations complémentaires, Tatien Gahungu a précisé que les candidats pourront consulter les commissions électorales communales et provinciales.

La commission électorale nationale chargée de la mise en place des organes du conseil national de la jeunesse du Burundi souhaite un bon déroulement des élections et demande aux jeunes de répondre massivement à ces élections.

Source: Radio Television of Burundi