Le ministère des TICs présente le bilan semestriel des réalisations 2021-2022

La Ministre des technologies, des télécommunications, de l’information de la communication et des médias Léocadie Ndacayisaba, a présenté lundi le 24 janvier 2022, le bilan des grandes réalisations de son ministère pour le premier semestre exercice 2021-2022.

Parmi les réalisations selon la ministre, au niveau de l’administration centrale, la mise en œuvre du PAA 2021-2022, la coordination des départements sous tutelle ainsi qu’au niveau des initiatives 7 rapports ont été produits et transmis à la hiérarchie.

Des réunions ont été organisées, à l’intention du personnel de l’administration centrale et des directeurs généraux des départements sous tutelle.
Pour asseoir la bonne gouvernance, au niveau de l’administration centrale, l’inspection générale du ministère a multiplié des actions d’inspection des activités réalisées et plusieurs rapports d’inspection ont été produits et transmis à qui de droit. La ministre Léocadie Ndacayisaba a fait savoir qu’une commission est à l’œuvre pour élaborer une stratégie de lutte contre la fraude et la corruption au sein du ministère.

Dans le domaine de la Communication et des medias, la loi régissant la presse a été une préoccupation du ministère et des consultations entre les partenaires dans le secteur ont eu lieu pour proposer des modifications à apporter à la loi de la presse car celle qui régit la presse aujourd’hui se révèle lacunaire compte tenu des mutations que ce domaine ne cesse de subir a rappelé la ministre.

A ce sujet, les experts sont en train de produire un draft de projet de loi qui sera soumis aux partenaires du secteur avant d’être envoyé au niveau hiérarchique pour analyse et adoption. Ce projet de loi devra intégrer le secteur de la publicité.

S’agissant du travail abattu par les médias, la mobilisation de la population à la mise en œuvre du Plan National de Développement a été aussi une préoccupation des médias tant publics que privés. Ainsi, plusieurs émissions, des émissions en synergies, reportages et articles de presse ont été produits dans divers domaines. Dans cette optique le programme du Président de la République visant l’augmentation de la production a été accompagné.

Les autres sujets qui ont attiré l’attention des médias sont notamment le civisme fiscal, la lutte contre la fraude, la lutte contre les pandémies notamment la sensibilisation de la population à la lutte contre le covid-19, la promotion de l’hygiène, les droits de l’homme ect…

Au cour de ce premier semestre, une convention de télédiffusion et de multiplexage de la télévision a été élaborée et présentée au conseil des ministres et des orientations ont été données afin de rendre opérationnelle la STNB et permettre ainsi à la télévision de migrer vers le numérique.

Le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication est un secteur qui connaît un développement très rapide et des mutations très importantes, ce qui fait que le ministère doit suivre de près ce secteur pour ne pas être en déphasage avec le monde. Cela demande que certains textes soient retouchés pour qu’il s’adapte au moment et à l’évolution des TICs.

Le Centre des données du Secrétariat Exécutif des Technologies de l’Information et de la Communication (SETIC) a été rendu opérationnel et aujourd’hui, quatre sites des ministères y sont hébergés.
Une semaine dédiée à l’innovation dans les TICs a été organisée en collaboration avec le PNUD. Des jeunes ont démontré leurs talents et des prix ont été décernés aux meilleurs talents par le Chef de l’Etat lors de la clôture de cette semaine.

Dans le secteur des Télécommunications, l’Office National des Télécommunications ONATEL connait des difficultés de fonctionnement depuis quelques années et sa redynamisation préoccupe le ministère. Une note a été adoptée et une commission mixte a été mise en place pour définir une feuille de route de mise en œuvre du contenu de la note et des recommandations formulées par le Conseil des Ministres.

Dans le secteur postal, la Régie Nationale des postes, à travers ses bureaux se trouvant dans toutes les communes ont continué à faciliter les fonctionnaires à percevoir leurs salaires. Ces bureaux ont également aidé la population à payer les frais des engrais. Plus de 800 comptes courant ont été également ouverts et des crédits accordés aux clients.

En conclusion, bien que les réalisations soient généralement satisfaisantes selon la ministre Léocadie Ndacayisaba, des défis n’ont pas manqué, le manque de moyens de déplacement pour les médias, le retard dans le décaissement des fonds provenant du ministère des Finances, ce qui handicape les réalisations des missions assignées au ministère. Dans certains départements, l’insuffisance du personnel suite au départ à la retraite ou pour d’autres raisons a eu aussi des effets sur le travail. Le pléthore du personnel dans certains départements occasionnant une masse salarial élevée a été aussi un handicap a souligné la ministre.

Source: Radio Television Burundi

Gitega: Clôture de la prière d’action de grâce organisée par le CNDD-FDD

Le dernier jour de la prière d’action de grâce organisée par le CNDD-FDD à Gitega a été marqué par des enseignements et des chants de louange et d’adoration ainsi que des le partage des enseignements bibliques.

Le Secrétaire Général de ce parti Révérien Ndikuriyo a rencontré les leaders autour d’un thème : “Etre satisfait de ce qu’on a et de ce qu’on est”. Dans ses enseignements, Révérien_Ndikuriyo a exhorté les autorités à avoir chacun une vision, à réfléchir chaque jour sur la manière dont elles peuvent marquer de nouveaux pas dans la vie. Il les a encouragées à ne pas avoir peur de prendre des décisions d’intérêt général dans l’exercice de leur fonction.

Se basant sur l’Epitre de Luc chapitre 10 : 30-35, Pasteur Marc Kagisye quant à lui a demandé aux leaders d’avoir compassion pour leurs compatriotes face aux douleurs et difficultés qu’ils endurent. Il les a invités par la suite à implorer le Seigneur pour qu’il leur accorde la capacité de s’occuper des problèmes auxquels font face leurs concitoyens.

Dans son discours de clôture de la prière d’action de grâce organisée par le CNDD-FDD, le Président de la République et Président du conseil des Sages au parti CNDD-FDD, Evariste Ndayishimiye a affirmé que grâce à la prière, le Burundi a été sauvé et que le pas franchi dans la réconciliation entre burundais est très satisfaisant.

Le Chef de l’Etat saisi cette occasion pour appeler tous les militants Bagumyabanga à rester vigilants car selon lui, les épreuves restent toujours là et les tentations ne manquent pas.

Evariste Ndayishimiye a par la même occasion interpellé les responsables administratifs et les politiques et leur a demandé de veiller aux deniers publics et aux biens de l’Etat, en les utilisant à bon escient. Le Chef de l’Etat a affirmé qu’il est inconcevable de constater que certaines autorités favorisent la pauvreté du pays au lieu de travailler pour augmenter sa richesse. Pour le Président de la République, le Burundi devrait être à un niveau de développement très avancé compte tenu de la richesse de son sous-sol et de son climat qui est favorable à l’agriculture. Il a déclaré qu’il ne tolérera jamais de telles autorités qui font régresser le pays.

Le Chef de l’Etat a par ailleurs exhorté les burundais à changer positivement et devenir des hommes intègres. Il les a invités à bannir les divisions afin de construire un pays paisible, exempt de haine et de jalousie.

Pour clore les cérémonies de la prière d’action de grâce organisée à Gitega par le CNDD-FDD, le Chef de l’Etat a prié pour le Burundi et les pays de l’EAC. Agenouillé et tenant dans la main le drapeau du Burundi et celui du CNDD-FDD, Evariste Ndayishimiye a imploré le Seigneur pour qu’il accorde ses bénédictions à ces pays. Il a également prié pour le renforcement des relations de coopération avec les pays de l’EAC et celles de bon voisinage avec les pays limitrophes du Burundi.

Source: Radio Television Burundi

Gitega: la Première dame appelle les jeunes à mener une vie exempte de péché

Au troisième et dernier jour de la prière d’action de grâce organisée à Gitega par le parti CNDD-DFDD, la Première dame du Burundi Angéline Ndayishimiye a animé un séminaire à l’endroit des jeunes sur le thème : ” Avec Dieu, l’avenir est certain”. Elle a appelé les jeunes à se confier à Dieu et à préparer leur avenir dans la prière.

S’adressant aux jeunes qui étaient présents dans ce séminaire, la Première dame a annoncé que la vie sans Dieu est une vie sans but. Selon la Première dame, les jeunes devraient apprendre à dialoguer avec Dieu dans la prière. De cette manière, “Dieu vous donnera des révélations que les yeux non éclairés ne peuvent pas voir”, a déclaré Angéline Ndayishimiye.

Elle a rappelé par la même occasion que le chemin de la vie est parsemé d’embuches mais que Dieu délivre toujours ses enfants. A ce sujet, la Première dame a laissé entendre que Dieu exauce ceux qui prient et se laisse trouver par ceux qui le cherchent de tout leur cœur. Occasion pour la Première dame de demander à ces jeunes de prier sans cesse pour chercher la volonté de Dieu.

Angéline Ndayishimiye a également exhorté les jeunes à éviter le vagabondage sexuel et l’hypocrisie et à se sanctifier pour préparer une fin heureuse.

La Première dame a rappelé par ailleurs que Dieu a promis de bénir les œuvres de leurs mains. Elle leur a demandé de bannir la paresse et à intégrer les coopératives. « C’est là que Dieu vous bénira », a-t-elle précisé.

Après avoir énuméré toute une série de promesses que Dieu a faites à ses enfants, la Première dame a encouragé les jeunes à toujours espérer en l’avenir radieux, pourvu qu’ils mènent une exempte de péché. Source: Radio Television Burundi

Le parti CODEBU déplore une culture démocratique « encore déficitaire »

Ce samedi 22 janvier, le parti CODEBU a sorti une déclaration, une sorte de réquisitoire contre la situation politico-socioéconomique prévalant au Burundi. Il dénonce une mauvaise gouvernance causée par ’’une culture démocratique encore déficitaire’’ et promet « une école de démocratie ».

Le conseil pour la démocratie et ​​le développement durable du Burundi, CODEBU iragi rya Ndadaye, revient sur la période du mois de juin 2020 à décembre 2021. « Dans cette période, il subsiste encore une torpeur pour une partie de la population qui peine à militer librement dans des partis politiques de leur choix », déplore Kefa Nibizi, président du CODEBU.

Selon lui, pour inverser la tendance, il faut plus d’actions de la part du ministère ayant la gestion des partis politiques dans ses attributions et des autres intervenants.

Il leur demande de fournir beaucoup d’efforts au niveau local afin d’identifier les causes de cette peur qui limitent les libertés politiques de certains citoyens.

Côté bonne gouvernance, Kefa Nibizi note avec regret que malgré des efforts pour distinguer les postes politiques des postes techniques, la situation est loi de changer.

« Ils subsistent du clientélisme et de l’opacité dans l’octroi des emplois techniques dans pas mal de cas et les postes techniques qui sont pourvus par nomination sont occupés par un seul parti politique surtout dans les provinces et dans les communes », regrette-t-il.

En se basant sur la devise du président Evariste Ndayishimiye : « Turikumwe twese birashoboka »(Ensemble tous est possible), il demande que tous les emplois techniques soient octoyés dans la transparence.

D’après lui, le parti CODEBU soutient l’engagement du Président de combattre les malversations économiques et de redresser tous ceux qui ne travaillent pas à la satisfaction de la population.
Il demande que toutes les actions soient menées dans le strict respect de la loi et que les organes de l’État prévus par la loi soient actifs dans la lutte contre la corruption.

Pour Kefa Nibizi, le parti considère que la majorité des problèmes qui hantent le pays sont dus à la mauvaise gouvernance causée par ’’une culture démocratique encore déficitaire’’. « En vue de trouver une solution durable à ces défis, le Comité directeur national du parti CODEBU a décidé d’instaurer la démocratie sous l’adage : ’’On vit tel qu’on est gouverné’’ ».

Dans cette ’’Ecole de la démocratie’’, fait-il savoir, il faut que la population sache que leur situation économique et sociale dépend largement de la forme de gouvernance appliquée par les dirigeants du pays. « Nous nous focaliserons principalement sur les libertés politiques, la gouvernance électorale et la bonne gouvernance que nous résumons comme des piliers principaux du développement socioéconomique », insiste-t-il.

Selon le président du CODEBU, pour réaliser ce projet, le rôle des médias est incontournable. Il demande un coup de main, en ce qui les concerne, dans ce vaste chantier.

Source: IWACU Burundi

République démocratique du Congo : La RDC en bref (au 31 décembre 2021)

Points clés

  1. La RDC est le pays avec la plus grande population de déplacés internes en Afrique
  2. La RDC accueille plus de 0.5M de réfugiés et de demandeurs d’asile
  3. L’absence d’un système d’enregistrement civil approprié expose de nombreuses personnes au risque d’apatridie en RDC. Le HCR rejoint le Programme d’identité juridique des Nations Unies pour aider le gouvernement de la RDC à mettre en place un système d’enregistrement solide qui soit inclusif pour tous les types de populations, garantissant que personne n’est laissé pour compte

Source: UN High Commissioner for Refugees

Lancement officiel du Projet d’Appui à la Gouvernance économique et Financière

Dans le cadre du Fonds de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI), l’ambassade de France au Burundi en partenariat avec le ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi et le ministère des finances, du budget et de la coopération au développement, a lancé officiellement le vendredi 21 janvier 2022, le Projet d’Appui à la Gouvernance Économique et Financière au Burundi (PAGEF) et organisation du 1er comité pilote.

Le Projet PAGEF, financé par le Ministère Européen des Affaires Étrangères et mis en œuvre par l’ambassade de France au Burundi et l’Expertise France, a pour mission d’apporter un appui au ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi et au ministère des finances, du budget et de la coopération au développement dans la gouvernance économique et financière.

La modernisation de l’administration publique au Burundi étant l’un des objectifs stratégiques majeurs retenus par le gouvernement du Burundi dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement PND2018-2027, le PAGEF est ainsi dédié à renforcer l’administration burundaise en termes de gouvernance financière et de gestion de performances en apportant des appuis techniques aux institutions emblématiques de l’administration publique burundaise notamment ses institutions de formation : l’École Nationale d’Administration (ENA), l’Institut Supérieur de Gestion des Entreprises (ISGE) et l’ organe de contrôle de l’Etat (Cour des Comptes).

Les actions proposées par le PAGEF ont par conséquent la vocation de contribuer au positionnement de l’ENA, l’ISGE et de la Cour des Comptes comme acteurs incontournables de la modernisation de l’administration publique burundaise et de l’amélioration de la bonne gouvernance au Burundi.

Selon l’ambassadeur de France au Burundi Jérémie Blin, le PAGEF qui démarre avec janvier 2022 va se terminer avec fin mars 2023. Il coûtera 900 mille € à peu près 2 milliards BIF pour renforcer les capacités des 3 institutions à travers la formation des formateurs, l’octroi des bourses et le financement des équipements pédagogiques.

L’ambassadeur Jérémie Blin a indiqué que le souhait est de travailler dans la ligne directrice définie par le Chef de l’État Evariste Ndayishimiye en étudiant dans quelle mesure ils peuvent contribuer aux PND 2018-2027 et aux réformes lancées par ce dernier pour qu’elles puissent avoir du succès.


Quant à l’Assistant du ministre de la fonction publique, du travail et de l’emploi Adolphe Banyikwa qui a représenté le gouvernement du Burundi, le PAGEF est un signe éloquent du réchauffement des relations diplomatiques entre la France et le Burundi. Il a demandé à la France de rester aux côtés du Burundi à travers d’autres projets innovants en cours ou à initier.

Les interventions du PAGEF de renforcement des capacités des formateurs en technique de formation des adultes (andragogie), l’identification des besoins en formation des inspecteurs, le renforcement des capacités des formateurs à l’ENA en administration et transition numérique de l’Etat, etc… les mettront à l’aise dans les prestations que ces institutions rendaient à leurs usagers habituels.

Adolphe Banyikwa a encouragé les autres partenaires au développement présents au Burundi de continuer dans la même voie pour contribuer au PND2018-2027.

Il a réitéré ses remerciements à l’ambassade de France au Burundi tout en recommandant que la poursuite des activités dudit projet puisse avoir des financements directs aux institutions bénéficiaires au lieu des financements en nature.

Source: Radio Television Burundi