La CNEB appelle les fidèles des églises à s’atteler aux travaux de développement

La Conférence nationale des églises du Burundi (CNEB) a organisé vendredi 21 janvier 2022 un atelier de deux jours à l’endroit des représentants de différentes confessions religieuses.

Selon le secrétaire général de la CNEB Révérend Bizimana Sylvestre, cet atelier a pour but d’aller dans le monde pour le transformer, enseigner la parole de Dieu sans oublier de s’atteler aux travaux de développement en suivant l’exemple du gouvernement burundais pour que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent.

Il a fait savoir qu’à la fin de cet atelier chaque représentant de l’église qui y a participé puisse aller commencer à sensibiliser les fidèles à se réveiller, à enseigner les jeunes à avoir un esprit de créativité, d’être simple et de se déconnecter de certaines mentalités pour apprendre à créer, car dit-il, nous sommes dans un monde qui change dans le temps.

Source: Radio Television Burundi

La contribution des médias, pierre angulaire pour la réussite de la campagne SSME

Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, à travers son programme élargi de vaccination (PEV) a organisé en Mairie de Bujumbura, vendredi 21 janvier 2022, un atelier média sur l’organisation de la semaine santé mère-enfant, couplée à la vaccination contre la rougeole et la rubéole, 2ème édition 2021, prévue du 25 au 29 janvier 2022.

Lors de l’ouverture de cet atelier, le secrétaire permanent au ministère de la santé publique Jean Baptiste Nzorironkankuze a souligné que la communication reste la pierre angulaire pour contribuer à la réussite de la mise en œuvre des activités visant à améliorer la santé de la population et plus particulièrement celle de la mère et de l’enfant.

Il a en outre indiqué que cette campagne ne peut atteindre les objectifs visés sans l’adhésion de tous et plus particulièrement celle des médias du fait qu’ils ont toujours été d’excellents canaux , pour aider à véhiculer les messages de sensibilisation et à tenir informée toute la communauté burundaise, sur l’organisation de différentes campagnes. « C’est une meilleure opportunité pour que les professionnels des médias contribuent en vue d’appuyer le ministère en charge de la santé publique à mobiliser toute la population et toutes les parties prenantes pour le bon déroulement et la réussite de cette activité que le ministère compte organiser en date du 25 au 29 janvier 2022 », a précisé le Jean Baptiste Nzorironkankuze.

Au cours d’une présentation qui a été faite à cette occasion, les participants ont été informés qu’au cours de cette campagne, il y aura l’administration du vaccin contre la rougeole et la rubéole (RR) à 1 991 904 enfants âgés de 9 à 59 mois dans tous les districts du pays ; l’administration de la Vitamine A à 2 018 218 enfants de 6 à 59 mois, le déparasitage à l’albendazole à 5 142 999 enfants de 1 à 14 ans dans tout le pays et le déparasitage à l’albendazole à 314 364 femmes enceintes (2ème et 3ème trimestre de grossesse) ; le déparasitage au praziquantel à 1640 051 enfants de 5 à 14 ans dans 22 districts endémiques à la bilharziose.

Il sera aussi question de sensibiliser des parents, tuteurs et gardiennes des enfants de 6 à 59 mois sur les bonnes pratiques alimentaires à l’aide des démonstration culinaires ; la sensibilisation de la population qui se présente aux sites de distribution sur la prévention de la pandémie de la covid-19 et la continuité des services de vaccination de routines dans le contexte du Covid-19.

Il sied de signaler que le coût global de cette campagne de la semaine santé mère-enfant couplée à la vaccination contre la rougeole et la rubéole est estimé à plus de 6 milliards de francs burundais.

Source: Radio Television Burundi

Gitega: les jeunes déterminés à contribuer au développement du pays

Une usine de transformation de la patate douce en farine va bientôt voir le jour au Burundi. Selon le président de la Coopérative des jeunes pour la lutte contre le chômage (COJCC), M. Nineza Day, cette coopérative compte installer cette unité de transformation à Gitega dans un mois. Cette déclaration a été faite mercredi 19 janvier 2022 à Bitare en commune Bugendana dans la province de Gitega, quand les membres de cette coopérative procédaient à la fumure et au sarclage d’un champ de patate douce de 8ha.

Nineza Day qui est à la tête de cette coopérative a révélé à cette occasion que cette coopérative a commencé ses travaux de culture extensive de la patate douce en commune Giheta où elle dispose de grandes étendues. Pour lui, cette farine de patate douce sera utilisée pour la fabrication de la bouillie pour nourrissons, des biscuits, du pain et des beignets.

Il a saisi cette occasion pour tranquilliser les agricultures de la commune Giheta à qui cette coopérative a donné des boutures de cette variété de patate douce et qui s’inquiètent du marché d’écoulement pour leurs productions. « Notre usine pourra acheter toute la production et sera à même de la conserver pendant au moins 3ans », a indiqué Nineza Day.

Les membres de cette coopérative qui sont essentiellement des enfants des leaders politiques natifs de la province Gitega ont expliqué que l’agriculture est le moteur du développement et appellent les autres jeunes à aimer leur patrie et à s’investir pour le développement socioéconomique du Burundi.

Le président de COJCC, Nineza Day sollicite auprès de l’administration des terrains pour étendre cette culture de patate douce et pour y ériger des unités de transformation de ce produit en d’autres produits alimentaires.

Au nom des dépités natifs de Gitega, honorable Christophe Nduwayo, député à l’EALA, affirme que c’est le début de l’industrialisation et que c’est à encourager. Pour lui, l’initiative de ces jeunes fait honneur au pays car le Burundi pourra désormais allonger la liste de ses produits d’exportation. Il invite les opérateurs économiques burundais à investir dans de telles initiatives pour profiter du marché de l’EAC qui ne cesse de s’agrandir.

Christophe Nduwayo appelle également les autres jeunes du pays à s’inspirer de cette initiative et à profiter de l’expérience de la coopérative COJCC pour créer leurs propres entreprises afin de diversifier les produits d’exportation et ainsi contribuer au développement du pays.

Source: Radio Television Burundi

Construction d’un chemin de fer Uvinza-Musongati : des inquiétudes sur l’indemnisation

Présentant devant l’Assemblée nationale un projet de loi portant Code de transport ferroviaire au Burundi ce 19 janvier, la ministre chargée du Transport a défendu qu’un chemin de fer serait une solution face aux défis liés au transport. Les députés demandent l’actualisation d’un Code d’indemnisation.

« Plusieurs sociétés minières intéressées à exploiter des gisements miniers présents au Burundi comme le nickel, l’or, le vanadium, le cassitérite et colombo-tantalite se heurtent aux défis liés au transport de ces produits vers les marchés internationaux », explique Marie-Chantal Nijimbere, ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme.

Comme solution, indique-t-elle, des engagements entre les gouvernements du Burundi, de la Tanzanie et de la RDC sont déjà pris pour construire la ligne ferroviaire Uvinza-Musongati-Gitega-Bujumbura-Uvira-Kindu. Et de préciser que les constructions débuteront par le tronçon Uvinza-Musongati qui coûtera 961 millions de dollars américains.

Sur la question de savoir la source de financement de ce projet de construction d’un chemin de fer, la ministre Nijimbere explique qu’il sera exécuté sur un fond de 961 millions de dollars : « 21,8 % des fonds viendront de la mobilisation interne, 49,9% des dons et 28,3 % des prêts ».

En ce qui est de l’intérêt porté sur le transport ferroviaire, elle indique que ce mode de transport offre des avantages comparatifs par rapport à la route.

Elle cite notamment la capacité de transport des produits de masse, le coût de transport bon marché, une grande sécurité de transport des marchandises, une offre de transport ferroviaire mieux organisée et une durée de vie plus longue des infrastructures ferroviaires.

Quid des indemnités ?

Après avoir analysé ce projet de transport ferroviaire, les députés ont exprimé leurs inquiétudes et préoccupations par rapport à la construction d’un chemin de fer au Burundi.

Pour le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Dr Sabine Ntakarutimana, le montage financier de 961 millions de dollars affecterait d’autres projets du gouvernement qui pourront être suspendus. Et de demander qu’il y ait plus d’éclaircissements sur la source et la gestion des fonds.

En outre, elle recommande l’actualisation du Code des indemnités : « La population se lamente souvent que les indemnités sont minimes par rapport à l’espace cédé. Cette fois-ci, il faut bien penser aux indemnités pour qu’il n’y n’ait plus de souci pour la population ».

Même son de cloche avec le député Bède Nyandwi qui exige des indemnités satisfaisantes pour la population qui cédera leurs terres pour la construction de ce chemin de fer.
Le député Salvator Bigirimana demande au gouvernement de percevoir une grande dette auprès des bailleurs internationaux pour assurer la réussite de ce projet de chemin de fer.

Selon l’honorable Antoine Manirambona, le projet de construction d’un chemin de fer aura un impact négatif sur l’économie du pays : « Considérant les fonds alloués à la construction de ce chemin de fer, il y a risque que certains autres projets soient suspendus. Veuillez à ce que les autres projets du gouvernement ne tombent pas dans les oubliettes ».
Il doute, par exemple, que le projet de construction des barrages soit suspendu au détriment de la construction de ce chemin de fer.

Sur la question des indemnités, la ministre chargée du Transport fait savoir que les études de faisabilité prévoient un montant d’indemnisation estimé à 757. 391 dollars pour l’expropriation de la population qui sera frappé par le projet sur la ligne Uvinza-Musongati.

« L’expropriation pourra commencer dès l’année prochaine si le calendrier des activités sera approuvé par la réunion des ministres des deux pays, le Burundi et la Tanzanie », précise-t-elle.

Elle rappelle que le montage financier déjà adopté par le Conseil des ministres préconise le démarrage de la mobilisation des fonds dès l’exercice budgétaire 2022-2023 et que cela doit continuer jusqu’à la fin du projet.

Signalons que ce 16 janvier, le ministre chargé des Finances et celui des Infrastructures ont signé un mémorandum d’entente avec leurs homologues tanzaniens sur la construction d’un chemin de fer Uvinza-Musongati-Gitega d’un trajet de 282 km.

Source: IWACU Burundi

Businde: Le ministre en charge de l’agriculture récolte les semences de pommes de terre

Le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Deo Guide Rurema a récolté mercredi 19 janvier 2022 les semences de pommes de terre dans ses champs se trouvant sur la colline Businde de la commune Gahombo en province Kayanza. Deo Guide Rurema a récolté 3 variétés de semences à savoir Victoria, Ndinamagara et kirundo sur une superficie de 9 ha.

Le ministre Deo Guide Rurema a fait savoir que la production de semences de pommes de terre a été bonne, la récolte étant estimée à plus de 150 tonnes avec un bénéfice de 85 et 100 millions de francs burundais.

Le ministre en charge de l’agriculture et de l’élevage Déo Guide Rurema a indiqué qu’environ 350 personnes travaillent dans ses activités agro-pastorales. La population environnante de Businde se réjouit des activités du ministre qui leur permettent d’avoir de l’emploi et des moyens pour faire vivre leurs familles.

Déo Guide Rurema se dit satisfait de contribuer, par ses activités agro-pastorales, à mettre en pratique la vision du Chef de l’Etat ” que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent”.

Le ministre en charge de l’agriculture fait savoir qu’il est en train d’expérimenter la culture de millet, une céréale très chère sur le marché international et qui peut aussi remplacer l’éleusine. Déo Guide Rurema affirme également qu’il est en train d’essayer les semences de soja reçues de la part du Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye.

Source: Radio Television Burundi

Gitega: le CNDD-FDD organise une prière d’action de grâce

Le parti au pouvoir CNDD-FDD a organisé à Gitega jeudi 20 janvier 2022, une prière interconfessionnelle d’action de grâce de trois jours en vue de remercier le Seigneur pour tous les bienfaits qu’il a accordés au Burundi durant l’année écoulée. Les cérémonies d’ouverture ont été marquées par des chants de louange à l’Eternel et des prédications. Au cours de ces cérémonies, les Bagumyabanaga ont été appelés à se repentir et à se sanctifier afin que la volonté divine soit accomplie.

Dans son discours de circonstance, le Secrétaire Général du CNDD-FDD Révérien Ndikuriyo a félicité les membres du parti au pouvoir pour avoir soutenu les programmes du Gouvernement. Il a saisi cette occasion pour demander aux leaders politiques présents dans la prière interconfessionnelle de faire examen de conscience pour voir s’ils sont réellement des modèles dans la société et s’ils sont de vrais serviteurs des gens qu’ils sont appelés à diriger.

A cette occasion, Réverien Ndikuriyo a invité les militants Bagumyabanga à se soucier de faire le bien afin que la volonté de Dieu soit accomplie.

Dans sa prédication, Révérende Denise Bucumi rappelle que les leaders politiques et les administratifs ont été choisis pour servir de modèles et pour apprendre aux autres à vivre une vie qui fait honneur à leur créateur. Et d’appeler les militants du parti au pouvoir à mener une vie irréprochables. Elle a rappelé par la même occasion que seules l’intégrité et la bienséance permettront aux Bagumyabanga du CNDD-FDD de confondre leurs ennemis.

En se référant aux Saintes écritures de Jérémie 1:9-10, le Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni quant à lui a rappelé aux Bagumyabanga que le Dieu qui les a sauvés est unique et qu’ils ne doivent pas aller après d’autres dieux. Il leur a recommandé de ne jamais consulter les devins ni les enchanteurs.

Ce fut l’occasion pour le Premier ministre d’exhorter l’assistance de détruire les autels de Satan qu’ils ont érigés dans leurs cœurs et d’y planter de bonnes semences afin que le Burundi devienne une terre des gens honnêtes et intègres.

Prenant la parole, le Président de la République Evariste Ndayishimiye a annoncé que cette prière de trois jours permettra aux militants de son parti de déraciner les rancœurs. Occasion de les inviter à se recueillir pour demander à Dieu de leur pardonner les péchés et de les sanctifier.

A travers les saintes écritures tirées du livre d’Ezéchiel 34, le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a fait remarquer aux Bagumyabanga ce que le Seigneur Dieu déteste et a demandé à l’assistance de méditer sur cette parole avant de les inviter à louer le Seigneur.

Outre la présence du Chef de l’Etat, de son épouse et du Secrétaire Général du parti CNDD-FDD, les cérémonies ont été également rehaussées par la présence du Vice-président de la République, du Premier Ministre, des deux Présidents des Bureaux de la chambre basse et de la chambre haute du Parlement, de l’Ombudsman burundais et d’autres hauts cadres issus de ce parti ainsi que les invités venus d’autres formations politiques.

Source: Radio Television Burundi