Analyse et adoption du projet de loi portant ratification de l’accord de coopération pour l’exécution du projet de gestion intégrée des ressources hydriques au Burundi entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République Arabe d’Egypte.

Dans le but d’intensifier les liens bilatéraux d’amitié et de coopération, de renforcer davantage leurs relations bilatérales, de développer et d’étendre leur cadre de coopération, le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République Arabe d’Egypte, ont signé l’Accord de Coopération Culturelle, Technique et Scientifique, le 16 avril 1973 au Caire en République Arabe d’Egypte. Cette coopération entre Etats s’inscrit dans le cadre de Ia diplomatie traditionnelle des Etats. Cette dernière est un cadre et instrument des négociations commerciales, où I ‘État participe à Ia protection et à la valorisation des intérêts publics et privés d’une Nation.

C’est dans cette logique que le Burundi, gagné aux principes et objectifs de l’Union Africaine d’une part, et aux Objectifs de Développement Durable (ODD) d’autre part, s’est engagé dans un partenariat Sud-Sud, qui vise à promouvoir le dialogue régional autour des principaux aspects politiques et institutionnels pouvant permettre une coopération Sud-Sud en Afrique et susceptible de contribuer à la réintégration régionale et aux partenariats intra- africains pour les agendas 2030 de I’ONU et 2063 de l’Union Africaine. Dans le souci de renforcer davantage ce partenariat, des visites de haut niveau sont effectuées par les Chefs d’Etats et de Gouvernements au cours desquelles des Accords et Memoranda d’Entente sont signés. C’est dans cette optique qu’en dates du 23 au 26 mars 2021, Son Excellence Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi, a effectué une visite officielle au Caire, en République Arabe d’Egypte, en marge de laquelle des Accords de Coopération et Memoranda d’Entente sectoriels, y compris l’Accord de Coopération pour l’Exécution du Projet de Gestion Intégré des Ressources Hydriques au Burundi, ont été signés le 24 mars 2021, entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République Arabe d’Egypte.

En ratifiant cet Accord, le Burundi aura contribué à la mise en œuvre de l’Accord de Coopération Culturelle, Technique et Scientifique signé entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République Arabe d’Egypte, afin de servir l’intérêt des deux peuples frères. C’est dans ce cadre que l’Assemblée nationale s’est réunie en plénière le mercredi 12 janvier 2022 pour analyser et adopter le projet de loi portant ratification de cet accord de coopération. Le Burundi ayant la source la plus méridionale du Nil, fournit de l’eau à l’Égypte tandis que ce dernier fera bénéficier au Burundi des projets visant la protection et la gestion de ses ressources en eau.

Le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Dr. Déo Guide Rurema était invité au Palais des Congrès de Kigobe pour présenter l’exposé des motifs et répondre aux questions des députés sur ce projet de loi. Par la gestion équitable de toutes les ressources hydriques au Burundi, il faut comprendre les bénéfices à partager par les deux pays frères dans un contexte de gagnant-gagnant. Dans cet accord, l’Egypte fournira un appui technique de construction des barrages de collecte des eaux de pluie sur les toits des maisons, la canalisation et la retenue des eaux ruisselantes pour protéger les infrastructures, les biens et les personnes des sites menacées. Cette eau sera orientée dans le sens du développement de l’irrigation collinaire, de l’irrigation en milieu urbain là où

Source: National Assembly of Burundi

AN : Adoption du projet de loi portant Code du transport ferroviaire au Burundi

Au cours de la séance plénière de ce mercredi 19 janvier 2022 l’Assemblée nationale a adopté le Projet de loi portant Code du transport ferroviaire au Burundi présenté par la ministre en charge des transports Marie Chantal Nijimbere

Selon la ministre en charge des transports Marie Chantal Nijimbere, le PND 2018-2027 a prévu le développement des infrastructures de transport pour se désenclaver et connecter le Burundi aux pays voisins par voie ferrée. Pour atteindre cet objectif, le Burundi doit mettre en place un cadre légal, institutionnel et opérationnel du transport ferroviaire.

Elle a rappelé que le Burundi, la Tanzanie et la RDC ont pris des engagements en vue de construire la ligne ferroviaire UVINZA- MUSONGATI-GITEGA-BUUMBURA-UVIRA-KINDU qui va relier les trois pays.

Les pays de l’EAC ont reconnu la nécessité de rationaliser le développement du transport ferroviaire et d’harmoniser les opérations de transport le long des principaux corridors, à travers le Plan Directeur ferroviaire des pays membres de l’EAC ( East African railway master plan).Il est donc , selon la ministre Marie Chantal Nijimbere, essentiel et urgent que le Burundi se dote d’un cadre légal, institutionnel et opérationnel en parfaite harmonie avec les impératifs nationaux et régionaux du transport ferroviaire.

La ministre en Charge des transports Marie Chantal Nijimbere a expliqué aux députés l’intérêt du transport ferroviaire pour le Burundi : les sociétés intéressées par l’exploitation des gisements miniers se heurtent aux défis liés aux transports de ces produits miniers vers les marchés internationaux. Et d’ajouter que l’intérêt porté sur le transport ferroviaire provient également des avantages comparatifs de ce mode de transport par rapport à la route.

La ministre a fait savoir que les avantages du transport ferroviaire sont: capacités de transport des produits de masse industriels et agricoles, coût bon marché, grande sécurité et sûreté des marchandises, durée de vie plus longues des infrastructures ferroviaires etc.

Les députés ont recommandé au gouvernement de prévoir la révision de la loi sur les indemnisations pour que dans la mise en ouvre du projet de chemin de fer les populations qui seront déplacées reçoivent des indemnisations consistantes. Après échanges, le Projet de loi portant code du transport ferroviaire au Burundi a été adopté par 107/107 des voies, soit à cent pour cent.

Source: Radio Television Burundi

Le Chef de l’Etat effectue une visite de courtoisie au sanctuaire des tambours sacrés de Gishora

Le Président de la République Evariste Ndayishimiye et son épouse ont visité dans l’après-midi de ce mercredi 19 janvier 2022, le sanctuaire des tambours sacrés de Gishora en commune Giheta dans la province de Gitega. Originaire de cette commune et ancien tambourinaire, le Chef de l’Etat a effectué cette visite dans le cadre des loisirs, pour passer des moments agréables avec ses concitoyens et les personnes de sa génération.

Le Président de la République Evariste Ndayishimiye et son épouse ont d’abord effectué une visite guidée dans le sanctuaire des tambours sacrés de Gishora, qui fut l’enclos du Roi Mwezi Gisabo en 1903 après avoir échappé de justesse à la poursuite de ses ennemis.

Le gardien du sanctuaire, Oscar Nshimirimana, successeur de feu Antime Baranshakaje a informé le couple présidentiel sur le rôle de chaque partie de l’enclos royal, notamment la grande cour (Intangaro), la cour arrière, la case royale et les cases adjacentes.

Pour manifester sa joie, promouvoir la culture burundaise et encourager les tambourinaires, le Chef de l’Etat a immortalisé cette visite en jouant au tambour aux côtés de ces tambourinaires de Gishora.

Ce fut également l’occasion pour le gardien du sanctuaire d’expliquer au couple présidentiel qu’à côté de la danse au rythme envoutant et au son mémorable du tambour, on trouve également dans l’enclos royal deux tambours vieux de 119 ans, à savoir Murimirwa, un tambour qui était dédiée aux cultures et Ruciteme, celui dédié aux forêts. Selon Oscar Nshimirimana, les deux tambours qui sont encore en bon état ont été fabriqués à l’aide des peaux de deux vaches qui portaient les mêmes noms et que le Roi Mwezi Gisabo avait donné à un vieux du nom de Nyabidaha en guise de remerciement pour avoir sauvé sa vie quand il était poursuivi par les ennemis.

Dans cet enclos royal se trouve également la tombe de la Reine Inarukundo sous un arbre qui porte le nom d’Inkenga. On y trouve aussi l’arbre à partir duquel on fabrique le tambour et celui à partir duquel on fabriquait les habits, connu sous le nom d’Umumanda.

Il sied de préciser que cette visite de loisir et de courtoisie au sanctuaire des tambours sacrés de Gishora est intervenue à la veille de la fin du congé gouvernemental qui prend fin ce jeudi 20 janvier 2021.

Source: Radio Television Burundi

Le ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi dresse le bilan des réalisations

Le ministre de la fonction publique, du travail et de l’emploi Thaddée Ndikumana a procédé mardi 18 janvier 2022 à Bujumbura à la présentation des grandes réalisations semestrielles de son ministère, au cours de l’année budgétaire 2021-2022.
Dans sa présentation, le ministre Thaddée Ndikumana a indiqué que les réalisations sont réparties en trois grandes parties à savoir : l’administration publique, le travail et l’emploi ainsi que le dialogue social.
Dans le domaine de l’administration publique, au moins 25 réunions avec les responsables des institutions ont été organisées.

Et dans le cadre de la réforme administrative, une plate-forme internet ‘’Isôko’’ a été créée et lancée pour faciliter la population à accéder aux informations nécessaires sur les procédures administratives sans toutefois se rendre dans les bureaux des différents services. Dans ce secteur de la réforme administrative, le ministre Thaddée Ndikumana a fait savoir qu’il a effectué une descente aux guichets uniques provinciaux et aux antennes de la fonction publique dans les provinces de cibitoke, Gitega et Mwaro.

Dans le but d’améliorer les performances dans l’administration publique, le ministre Thaddée Ndikumana a indiqué qu’au moins 182 cadres de l’administration publique et 74 femmes ont été renforcés respectivement dans le management stratégique des ressources humaines, le management de programmes et de projets, en leadership pour la bonne gouvernance et sur le plaidoyer pour l’intégration du genre dans les services publics. 154 élus et responsables administratifs locaux ont participé aux séminaires de renforcement de capacités dans la logique de préparer la mise en place de la fonction publique communale.

Pour pallier à l’insuffisance du personnel de santé, le ministère en charge de l’emploi, sur demande du ministère ayant la santé publique dans ses attributions a organisé un concours de recrutement de 224 cadres et agents du secteur soignant.

Dans l’objectif de maitriser la masse salariale, au moins 1853 fonctionnaires non méritants ont été suspendus et les décomptes ont été effectués avec un montant de plus de 296 millions de francs bu. Il a ajouté que les dossiers ont été envoyés à la brigade spéciale anti corruption en vue du recouvrement pour le trésor public.
En matière de lutte contre la corruption et les infractions connexes, le ministre Thaddée Ndikumana a souligné que 1153 diplômes ont été vérifiés dont 998 diplômes authentiques et 155 fraudés. Par conséquent, un montant de plus de 70 millions est à recouvrer pour le trésor public, a-t-il précisé.

En vue de mieux cerner la problématique de l’emploi des jeunes au Burundi, un plan national pour l’emploi des jeunes au Burundi (PANEJ) a été mis en place et ce document stratégique est en cours d’édition pour sa dissémination et le plaidoyer de financement en vue de sa mise en œuvre, a indiqué le ministre Thaddée Ndikumana.

Dans le cadre du contrôle du respect de la législation du travail, 531 descentes de contrôle des entreprises ont été menées avec pour effet la régularisation des cotisations de 437 entreprises auprès de l’INSS pour un effectif de 1741 travailleurs régularisés, plus de 10 millions de francs de cotisations sociales ont été régularisées et une taxe de plus de 83 millions sur l’emploi de main d’œuvre étrangère recouvrée.

S’agissant du règlement des conflits de travail, le ministre ayant l’administration du travail dans ses attributions a indiqué qu’au moins 275 séances de conciliation ont été organisées et ont conduit au règlement de 133 conflits individuels de travail.
Au moment où la pandémie de Covid-19 reste une réalité en milieu du travail, avec l’appui du bureau international du travail, 5 ateliers de sensibilisation sur la redynamisation et la mise en place des comités d’hygiène, de santé et sécurité au travail ont été organisés.

Et dans le domaine du dialogue social, un forum des états généraux du dialogue social a été organisé sous le haut patronage du Chef de l’Etat, selon le ministre. Ce forum a vu la participation de plus de 230 personnes. Le comité national du dialogue social a en outre clôturé la médiation du conflit entre la direction, les travailleurs et employeurs de Vigiles burundais et a entamé les médiations entre travailleurs et employeurs des entreprises OHP, Ngagara Grain Mailing Burundi et a analysé la saisine des lauréats de l’ENS. Ces derniers demandent la considération administrative et académique de leurs diplômes.

Ce comité a aussi organisé un atelier de formation des chefs d’entreprises et des responsables des syndicats du secteur du gardiennage sur le rôle du dialogue social dans la gestion de conflits de travail. 60 personnes ont été formées, a souligné le ministre en charge de la fonction publique, du travail et de l’emploi Thaddée Ndikumana.

Source: Radio Television Burundi

La ministre de la communication promet fde soutenir les médias publics

La ministre de la communication, de la Technologie de l’information et des médias Léocadie Ndayisaba a effectué mardi le 18 janvier 2022, une visite de prise de contact dans les médias publics notamment la Radio Télévision Nationale du Burundi(RTNB), l’Agence Burundaise de Presse(ABP), la Publication de Presse du Burundi (PPB), la CIEP pour s’enquérir de l’état des lieux de ces médias.

Toutes ces directions générales sous tutelle du ministère ayant les médias dans ses attributions visitées par la ministre Léocadie Ndacayisaba travaillent normalement mais connaissent des défis de manque des moyens de fonctionnement, manque du personnel, les maigres salaires, des arriérés de salaires, des disparités salariales et le manque du charroi.

Le Directeur Général de la RTNB Eric Nshimirimana a demandé à la ministre Léocadie Ndacayisaba d’apporter son soutien pour la mise en œuvre du plan stratégique de cette institution inspiré du PND2018_2027 et du plan sectoriel du ministère, son soutien a été également sollicité pour la réhabilitation des routes qui relient les antennes de réémission avec les routes principales ainsi que la mission que RTNB s’est assignée de décentralisation de ses services dans 3 régions Gitega, Ngozi et Makamba .

A la Publication de Presse Burundaise (PPB), le DG Nathan Ntahondi demande à la ministre de la communication de les soutenir dans 2 projets essentiels de cette institution à savoir le Renouveau digital et dans la valorisation de son plan stratégique aligné au PND2018_2027 et dans la stratégie sectorielle du ministère.

A la CIEP, les responsables de cette institution qui œuvrent pour la communication de développement se lamentent que celle-ci vient de passer des années sans statut et demande à la ministre de la communication de les soutenir pour qu’ils aient un statut actualisé.

La ministre de la communication, des Technologies de l’information et des médias a promis de continuer à s’entretenir avec les responsables des médias publics pour résoudre les défis notamment faire le plaidoyer pour le remplacement des retraités et du personnel parti pour des fins individuelles mais également elle va plaider auprès de la hiérarchie en vue d’améliorer les conditions de vie et de travail pour le personnel de ces médias publiques.

S’agissant des travailleurs de l’ABP qui connaissent le défi de statut étant toujours régi par le statut d’une direction alors qu’elle est une direction générale, la ministre les a tranquillisés.

Concernant le remplacement des personnes de l’ABP qui sont accusées de détournement des fonds de l’État, la ministre de Léocadie Ndacayisaba a suggéré qu’il faut attendre que l’affaire soit vide en justice.

Source: Radio Television Burundi

Le parking desservant le sud de la ville en piteux état

Presque toute la partie abritant le parking desservant le sud de la capitale économique est délabrée. Dépités, les conducteurs et les passagers appellent l’administration municipale à réhabiliter ce parking.

Le goudron a disparu petit à petit cédant la place aux nids de poules et aux pierres. Avec la pluie, ces nids de poules contiennent des eaux qui débordent et tout devient boueux, ce qui dérange les passagers et cause du désordre dans le stationnement des bus.

« Cela fait plus d’une année que ce parking est délabré. Ces trous continuent à s’agrandir. Et lorsqu’il pleut, le parking est parsemé de flaques d’eau », explique un conducteur de bus rencontré sur place.

Il demande à l’administration municipale de réhabiliter ce parking pour faciliter la circulation : « Les travaux ne devraient pas se limiter à éclairer le parking. Il faut aussi boucher ces nids de poules et macadamiser tout cet espace ».
Pour un autre conducteur, les bus vétustes ont du mal à se déplacer dans ce parking : « Certains bus ne peuvent pas franchir ces nids de poules. Il y en a qui doivent être poussés pour les dépasser. Les conducteurs cherchent toujours à contourner ces trous, ce qui cause du désordre dans le stationnement ».

Certains conducteurs confient qu’ils se chamaillent souvent avec des passagers qui ne veulent pas patauger dans la boue : « Parfois, on est obligé de s’arrêter dans ces flaques et les passagers débarquent en colère. Ils nous rejettent le tort comme si nous sommes responsables de ce délabrement ».

Des passagers craignent le pire surtout dans la saison pluviale. « Passer par ce parking après la pluie est un casse-tête. Partout, il y a ces nids de poules et se transforment en flaques d’eau », commente un passager. Et d’exhorter la mairie à goudronner ce parking.

Contacté, le maire de la ville de Bujumbura Jimmy Hatungimana dit être au courant de la situation de ce parking. Il fait savoir que ce n’est pas la seule place délabrée : « On fait tout notre possible pour réhabiliter toutes ces voiries en piteux état ».


Source: IWACU Burundi