FUP/GL: des femmes collaborent avec des autorités dans la lutte contre les violences armées conjugales

Dans un atelier du 11 au 13, l’association femmes unies pour la paix dans la région des grands lacs (FUP-GL) forme des femmes en provenance des provinces Bubanza, Cibitoke et Bujumbura sur la collaboration avec les autorités administratives pour lutter contre les violences armées conjugales. Un ouf de soulagement pour les participantes.

« Le combat de retrait des armes à feu ou blanche dans les ménages laisse à désirer. Nous seules, cela nous sera impossible. Mais nous venons d’apprendre que nous pouvons collaborer avec la police pour désarmer ou retirer toute sorte d’arme utilisée par les hommes dans la maltraitance envers les femmes. C’est un soulagement pour nous, car avec l’appui de nos autorités, nous serons plus efficaces dans la lutte contre les violences armées conjugales », a fait savoir Greta Bizindavyi, l’une des participantes à cet atelier.

La violence armée conjugale, « une triste réalité »

Le danger des armes dans les ménages est réel. Selon la présidente de l’association FUP-GL, Ariane Kaze, l’atelier du 11 au 13 janvier consiste à mettre en place des stratégies de collaboration entre les associations des femmes et les autorités pour la mise en œuvre locale du Programme des Nations Unies sur les armes et du traité sur le commerce des armes.

« C’est une activité de formation et d’échange entre participantes dont le but est d’aboutir à une liste des stratégies de collaboration entre les leaders des associations féminines impliquées dans la lutte contre la violence faite aux femmes à l’aide d’une arme légère et de petit calibre. Car nous savons très bien que la violence armée conjugale existe. L’atelier est organisé en vue de contribuer à la mise en œuvre locale du Programme des Nations Unies sur les Armes », a-t-elle expliqué.

Deux thèmes ont été développés. L’un porte sur « la collaboration entre les leaders des associations avec les autorités locales pour prévenir et combattre la violence armée conjugale : pourquoi et comment » et l’autre sur « la gestion pacifique des conflits pour la prévention des violences armées conjugales».

« Collaborez alors avec les autorités locales »

Le Burundi est l’un des pays victime des méfaits de la prolifération, de l’accès facile et du mauvais usage des armes légères et de petit calibre. Les femmes sont des victimes directes et indirectes de ces armes, même en période de paix. Car elles subissent les méfaits des armes même sous leurs propres toits, a souligné Mme Kaze.

Le coordinateur chargé des affaires juridiques au sein de la CNAP, OPC2 Thomas Ndayikengurukiye, le conférencier dans cet atelier, précise que les femmes sont davantage victimes de ces violences, et les appelle à impliquer l’administration dans l’action pour prévenir et combattre la violence armée conjugale.

«Les femmes sont plus touchées par ces formes de violence que les hommes. La situation devient alors dramatique lorsque ces différentes manifestations de violence conjugale impliquant l’usage d’une arme. Vous devez alors collaborer avec les autorités locales, car elles possèdent une plus grande connaissance en la matière que vous », a fait remarquer ce cadre de la commission nationale permanente de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.

Selon la présidente de l’association FUP/GL, l’organisation de ces ateliers a pour but de former ces femmes leaders, pour qu’elles deviennent capables de sensibiliser la communauté sur les méfaits liés aux violences armées conjugales et de mobiliser la communauté pour prévenir ces violences.


Source: IWACU Burundi

Lumicash/ Ecocash : des clients, agents et super agents remontés

Les deux firmes de téléphonie mobile ont fait l’annonce, il y a quelques jours. Ils ont revu les tarifs pour leurs clients, généralement en hausse et ont revu à la baisse les commissions des agents et des super agents. Une décision décriée par ces derniers et demandent une régulation.

Ecocash et Lumicash ont décidé de revoir les frais de leurs services financiers numériques. Ils ont diminué et haussé les frais selon la somme d’argent à transférer ou à retirer. Mais, pour la plupart, ils ont revu à la hausse.
« Ecocash a revu les frais applicables aux transactions de retrait et de transfert d’argent, notamment en les réduisant pour certaines bandes de valeur », peut-on lire dans le communiqué d’Ecocash du 12 janvier.

Dans le même communiqué, Ecocash espère que les agents et les super agents gagneront le même niveau de commission grâce à l’augmentation des utilisateurs de ces services, malgré la réduction de façon générale des commissions.
Il n’y a pas que les frais qui ont été impacté par ces changements. Les commissions des agents et des super agents d’Ecocash et de Lumicash ont été considérablement revus à la baisse. Les agents de ces entreprises parlent d’une diminution d’au moins 30% par rapport aux anciennes commissions.

Ces mesures sont prises au moment où les abonnés aux services financiers mobiles ne cessent d’augmenter selon les données fournies par l’Agence de Régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT). Les services financiers mobiles constituent d’ailleurs une solution au faible taux d’inclusion financière au Burundi.

De nouveaux tarifs décriés

Que ce soient les clients, les agents et les super agents, tous se plaignent du changement des tarifs et des commissions par les compagnies de télécommunications qui offrent les services financiers numériques.
Les clients rencontrés dans différents quartiers de la ville de Bujumbura regrettent que ces compagnies ne consultent pas leurs clients avant de changer les tarifs et ne tiennent pas compte également de la cherté de la vie.
E. K. utilise les services financiers numériques depuis quelques années. Il nous relate sa tristesse : « J’ai vu un message me disant que les tarifs avaient diminué mais réellement c’est le contraire. A titre d’exemple, pour envoyer et retirer 100.000 BIF c’était 4.000BIF mais, actuellement c’est 5.000 BIF. »

Il se demande ce que font la banque centrale et l’Autorité de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) pour protéger les consommateurs : « Normalement la BRB et l’ARCT devrait être des régulateurs pour éviter toute spéculation. S’ils ont failli à leur mission, que le ministre de tutelle intervienne.»

Même son de cloche pour les agents et les super agents qui avaient reçu un message leur informant que les commissions allaient être revues. Ils indiquent qu’ils espéraient voir une hausse de ces dernières, compte tenu que les frais d’envoi et de retrait avaient augmenté pour les clients.

C. D., jeune diplômée en économie, assure qu’elle était au chômage depuis 3 ans avant de décrocher un petit capital et se lancer dans les services financiers mobiles comme agent.
Elle s’inquiète qu’avec la diminution des commissions, elle peut se retrouver de nouveau au chômage : « Les commissions ont sensiblement diminué, pourtant on espérait une augmentation avec le message qu’on avait eu en date du 31 décembre 2021. Avec cette diminution, je crains que le gain que je reçois ne pourra pas couvrir mes besoins.»
D. N., un autre agent, demande au gouvernement d’obliger les compagnies de téléphonie mobile de garder les anciens tarifs et commissions pour réduire le chômage.

« La plupart des agents sont des jeunes bacheliers qui n’ont pas pu trouver de l’emploi et qui se sont organisés pour ne pas être des fardeaux pour les familles et le pays », précise-t-il.
K. G., un des super agents, estime que les sociétés de téléphonie mobile devraient consulter les partenaires avant tout changement des tarifs et des commissions. Il indique que ce travail avait contribué à la réduction du chômage et demande au gouvernement d’intervenir en tant que régulateur.

Plusieurs agents boycottent cette activité

Avec la revue à la baisse de leurs commissions, plusieurs agents des services financiers mobiles avaient décidé de boycotter cette activité depuis mardi 11 janvier. La plus grande partie des agents rencontrés au centre-ville de Bujumbura vendait les unités de recharge mais ne donnaient pas les services Ecocash et Lumicash. « Nous avons décidé de boycotter ces services pour que ces compagnies de téléphonie mobiles puissent écouter nos doléances. Avec cette baisse, nous risquons de travailler à perte», ont-ils expliqué
Certains pourtant ont continué à vaquer à leurs activités pour diverses raisons.
J.N. a opté pour continuer : « Je comprends mes collègues qui ont décidé d’arrêter. C’est vraiment déplorable comme perte. Mais si je boycotte, je ne vais rien avoir à la fin de la journée et mes enfants n’auront rien à se mettre sous la dent. Chacun a ses raisons, j’espère qu’ils vont aussi me comprendre.»

D’autres par contre ont décidé de vider leur stock de monnaies électroniques pour se lancer dans d’autres activités.
Des agents et des super agents de ces services rencontrés affirment s’être rendus aux bureaux de Lumitel et Econet Leo pour avoir leur capital et rendre les sommes électroniques qu’ils avaient. « Nous avons voulu arrêter mais chez Lumitel on nous disait qu’il n’y avait pas de liquidité, on pouvait nous donner 50 mille BIF. Chez EconetLeo, on ne nous donne que 200 mille comme liquidité. On est contraint de vider nos stocks en monnaies électroniques».

Une mesure qui met à mal l’inclusion financière

Selon Dieudonné Gahungu, professeur à l’Université du Burundi dans la faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG), les Burundais avaient jusqu’à présent un engouement pour utiliser les services financiers numériques, ce qui allait booster l’inclusion financière.

Pour lui, la récente mesure de changer les tarifs d’envoi et de retrait d’argent et la diminution des commissions pour les agents et les super agents peut produire un effet négatif : « Si rien n’est fait, l’inclusion financière peut stagner.»
Cet économiste souligne que ces services contribuent à la réduction du chômage surtout chez les jeunes, la facilitation des échanges commerciaux et le paiement des taxes. « Le rôle du régulateur doit être primordial pour la protection des consommateurs ».

Il propose à la BRB et à l’ARCT d’engager des discussions avec toutes les parties prenantes pour trouver des solutions durables. « En cas de besoin, le gouvernement peut revoir à la baisse les obligations fiscales pour booster davantage l’inclusion financière ».

Contacté, la responsable du service Lumicash au sein de l’entreprise Viettel nous a demandé d’adresser une lettre au directeur général de la société pour avoir des précisions.

La BRB avait convoqué une réunion des agents et des super agents, le jeudi 13 janvier. Elle s’est tenue à huis clos. Plusieurs agents, super agents et journalistes qui voulaient y assistaient n’ont pas reçu l’autorisation. Ce n’est que 20 agents et 20 super agents qui ont pu y participer.


Source: IWACU Burundi

La valeur d’Ubuntu, une arme pour réussir la réconciliation

Dans une société post-conflit, la valeur d’Ubuntu est incontournable pour asseoir la réconciliation et la cohésion sociale remises en cause. Lambert Hakuziyaremye, socio-anthropologue et consultant, appelle à valoriser les témoignages de ceux qui ont transcendé les clivages pour sauver les autres.

Que peut-on retenir de la valeur d’Ubuntu ?

Le concept d’Ubuntu se définit comme l’une des caractéristiques des êtres humains qui leur montrent ce qu’il faut faire et ne pas faire. Dans la vie des individus, il y a des valeurs et principes qui doivent caractériser les êtres humains pour les différencier des animaux. L’Ubuntu est la valeur fondamentale qui leur permet de cohabiter pacifiquement et de s’entraider. C’est une valeur incontournable, surtout dans une société ayant connu des conflits dans le passé.

Quelle est son importance dans une société post-conflit ?

Dans des sociétés post-conflit, ce concept d’Ubuntu a été remis en cause par des conflits. C’est pourquoi, il est fondamental que les individus l’intériorisent. Il nous permet de repenser la morale humaine et de développer le vivre-ensemble pour retrouver la cohésion sociale remise en cause par des crises cycliques du passé. Les gens doivent résoudre pacifiquement leurs conflits, s’il y a des mésententes. Malheureusement, cette valeur est en voie de disparition car il y a beaucoup de gens malhonnêtes, d’autres s’entretuent. Bref, ils remettent en cause la cohésion sociale.

La valorisation des témoignages des piliers de l’humanité peut-elle contribuer à lutter contre des messages haineux et bannir la violence ?

La valorisation de ces modèles d’Ubuntu est très utile pour asseoir la cohésion sociale. Des membres de groupes sociaux ont été tués à cause de leur appartenance ethnique ou conviction politique. Malgré les conflits interethniques, l’analyse de la situation du passé révèle que des gens ont transcendé leurs différences pour sauver des vies humaines. Ce sont des modèles d’Ubuntu qu’il faut privilégier et protéger et leurs messages inspirent confiance. Il y a une tendance de montrer que les Tutsi ont massacré les Hutu et vice versa, une sorte de globalisation. Mais on oublie que dans ce contexte, il y eu des gens qui ont défendu la valeur d’Ubuntu en sauvant les autres indépendamment de leur appartenance ethnique. Ils sont un exemple d’espoir pour la jeunesse qui n’a pas vécu ce passé douloureux. Les valoriser est une chose fondamentale. Leurs témoignages doivent être recueillis et partagés pour que la jeunesse s’en inspire. Malgré des contextes difficiles, des gens sont restés debout pour défendre la valeur d’Ubuntu.

Que faire pour réussir le processus de vérité et de réconciliation?

La valorisation des modèles d’Ubuntu est essentielle. C’est une chose à laquelle il faut accorder une importance capitale. Il faut que la CVR collecte tous les témoignages de ces modèles car beaucoup d’entre eux ont un âge avancé. Il s’avère important de les recueillir avant qu’ils ne disparaissent. Lors des réunions, des rencontres avec la population, il faut diffuser ces témoignages pour que la jeunesse puisse comprendre que malgré les périodes sombres qu’a connues notre société, des hommes et des femmes ont eu le courage de défendre des valeurs d’Ubuntu en sauvant des vies sans considération de l’appartenance ethnique et régionale. Ces modèles d’Ubuntu peuvent servir d’exemple pour asseoir la cohésion sociale. Et le rôle des médias est primordial dans ce processus.


Source: IWACU Burundi

Gitega: La justice s’engage à essuyer les larmes des justiciables

La ministre de la Justice Domine Banyankimbona a rencontré jeudi 7 janvier 2022 à Gitega, les hauts cadres du ministère, les Présidents des cours et tribunaux de grande instance ainsi que les procureurs de la République, une première rencontre après sa nomination à la tête du ministère de la Justice. L’objectif était une prise de contact, une analyse de certaines mesures au sein de ce ministère et une séance de moralisation à l’endroit des hauts cadres de ce ministère.

Après la prise de contact, la ministre s’est entretenu avec les hautes cadres du ministère de la justice dans le but de mettre fin aux lamentations des justiciables et d’améliorer l’image de la magistrature. Sur base de ces lamentations le Président de la République avait réuni le corps de la magistrature, a rappelé Domine Banyankimbona, ministre de la justice.

La ministre a signifié que les participants ont aussi analysé la mesure qui a été prise par le Président de la République, selon laquelle désormais les prévenus qui sont poursuivis pour les infractions autres que les infractions en rapport avec la perturbation de la sécurité, la criminalité et les viols afin de mettre en œuvre cette mesure dans les meilleures délais.

Source: Radio Television Burundi

La FFB met en place ses organes et son plan d’action

La Fédération de Football du Burundi (FFB) a organisé à Ngozi, une retraite du 06 au 07 janvier 2022 du comité exécutif de cette fédération. Le nouveau comité exécutif dirigé par Alexandre Muyenge a statué sur 2 points principaux dont l’adoption des membres des commissions permanentes et la présentation des plans d’action de chaque commission.

A la fin de la retraite du nouveau comité exécutif de la FFB, son président Alexandre Muyenge a indiqué qu’il était question d’approuver les nouveaux membres des différentes commissions permanentes de la FFB. Chaque commissaire devait proposer les dossiers de nouveaux membres qui devraient être analysés et qui ont été confirmés à 90%, certains dossiers ne remplissaient pas les conditions d’éligibilité.

S’agissant du nouveau plan d’action de la FFB, Alexandre Muyenge a fait savoir qu’il a présenté son plan d’action dont les présidents des commissions devraient s’inspirer pour élaborer les leurs. Au cours de cette retraite, les membres du comité exécutif de la FFB ont suivi une présentation du projet FIFA FORWARD qui englobe les conditionnalités de financement de la FFA présenté par le Consultant de la FIFA Dominique Niyonzima.

Le comité exécutif de la FFB a recommandé à son secrétaire général de condenser les plans d’action des commissions dans un seul document qui va servir de guide pour la mise en œuvre du plan d’action global de la FFB.
En marge de cette retraite, les membres du comité exécutif de la FFB ont rendu visite à l’ancien joueur de l’équipe nationale Stanley Nduwayo alias Maradona pour lui manifester leur soutien suite à un récent accident grave qui a failli emporter sa vie.

Source: Radio Television Burundi

Le ministère du tourisme appelé au développement de l’industrie touristique

Le Président de la République Evariste Ndayishimiye en compagnie de son épouse Angeline Ndayishimiye et la ministre du commerce, des transports et du tourisme Marie Chantal Nijimbere a poursuivi jeudi 13 janvier 2022 sa tournée visant la promotion de l’industrie touristique, par la visite du Parc national de la Ruvubu. Ce parc est à cheval sur 3 provinces : Karusi, Muyinga et Cankuzo jusqu’à la frontière tanzanienne et s’étend sur une superficie de 50.800 ha.

Après une visite guidée de ce patrimoine touristique, Evariste Ndayishimiye a demandé au ministre ayant le tourisme dans ses attributions, de mettre en place une stratégie de développement touristique, pour mieux coordonner et exploiter les potentialités touristiques du Burundi. Selon le responsable du Parc national de la Ruvubu, ce site touristique se heurte à pas mal de défis dont le braconnage, le manque de personnel, la sécurité des gardes forestiers, le manque d’abris pour touristes et le parc qui n’est pas clôturé.

Les responsables du parc de la Ruvubu ont aussi montré au Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye quelques pièges saisis et dont les braconniers se servent pour capturer les animaux du parc. Le Président de la République Evariste Ndayishimiye a également visité un gîte de camping qui était entrain d’être aménagé par l’office National du Tourisme (ONT) et dont les travaux de construction sont malheureusement aux arrêts selon les responsables du parc, suite à la défaillance des entreprises qui avaient gagné le marché.

Evariste Ndayishimiye a demandé au directeur général de l’ONT d’établir le rapport sur l’état d’exécution de ce gîte de camping touristique du parc de la Ruvubu, avant de relancer les travaux pour attirer les touristes. Il a aussi demandé la coordination de l’industrie touristique en vue d’éviter les chevauchements entre les services étatiques œuvrant dans ce domaine.

En marge de cette visite au parc, le couple présidentiel a octroyé une aide en vivres et non vivres dans le cadre de souhaiter joyeux Noël et meilleurs vœux de 2022 aux orphelins de l’Orphelinat Notre Dame de Lourdes situé sur la colline Muremera en Commune Kigamba de la province Cankuzo.

Après la province Cankuzo, le couple présidentiel a visité son exploitation agricole sur la colline Gashanga commune Bugenyuzi dans la province de Cankuzo. Ce patrimoine comprend des champs de maïs hybride qui s’étendent sur 190 hectares, de soja sur 4.5 hectares, de tournesol et de pomme de terre.
Dans la même commune de Bugenyuzi, le couple présidentiel a également visité un autre complexe agropastoral sur la colline Canzikiro avec un champ de bananeraies, de maïs, une étable de vaches, une porcherie et des étangs piscicoles.

Source: Radio Television Burundi