UNHCR Operational Update, December 2022

Ethiopia is the third largest refugee hosting country in Africa, generously sheltering over 880,000 refugees, mainly from South Sudan, Somalia, Eritrea and Sudan. The majority are women and children who need special care and attention.

UNHCR is a key partner in the government-led Inter-Agency response to the plight of IDPs, leading the Protection and co-leading the Camp Coordination & Camp Management (CCCM) Clusters. UNHCR is also active in the Shelter/NFI, Logistics and Health Clusters.

UNHCR is supporting people affected by conflict & the worst drought in 40 years. It’s also helping the government & communities to build resilience against natural hazards, such as recurrent droughts and flooding.

KEY INDICATORS

2.5M IDPs reached with protection & multifaceted assistance in 2022.

180,000 refugees are attending pre-primary, primary, secondary, and tertiary education.

50,000 IDPs in Northern Ethiopia assisted to voluntarily return home.

18% of all camp-based refugees have access to alternative cooking energy.

Operational Context

Conflict, drought, inflation, and high food prices have had a cumulative devastating humanitarian impact across the country, driving millions into displacement. According to the International Organization for Migration’s (IOM) latest Displacement Tracking Matrix (DTM), there were 2.73 million internally displaced persons (IDPs) and 1.88 million returning IDPs in the country, all of them requiring urgent humanitarian support and solutions1 . The two-year conflict in Northern Ethiopia has been the major cause of displacement and has put more than 9 million people in Tigray,
Afar and Amhara regions in need of urgent humanitarian assistance. While new displacements continue in several parts of Ethiopia, UNHCR is encouraged by the AU-led peace agreement between the Government of Ethiopia (GoE) and the Tigray People’s Liberation Front (TPLF) which has ended active combat in Northern Ethiopia and led to the gradual restoration of services and humanitarian operations in Tigray. In the Oromia, Southern Nations, Nationalities and Peoples’ (SNNP) and Somali regions, UNHCR is responding to the humanitarian needs of IDPs and host communities that have been impacted by the worst drought to hit the regions in 40 years.

Notwithstanding its internal challenges, Ethiopia is home to over 880,000 refugees and is providing protection and services to those in need. The country is also creating conditions for self-reliance and inclusion of refugees in national development plans and services, such as health and education. UNHCR is working with government partners, development actors, international financial institutions, donor countries, the private sector and others to engage in long-term socio-economic investments in refugee-hosting areas, benefitting both refugees and the communities hosting them.

 

Source: UN High Commissioner for Refugees

Rutana: le 1er Ministre Gervais Ndirakobuca recueille les doléances de la population

Le premier Ministre Gervais Ndirakobuca a effectué jeudi 02 février 2023, une visite en Province Rutana. Il a rencontré les chefs des services déconcentrés, les représentants des partis politiques, des confessions religieuses, de la société civiles et des coopératives oeuvrant dans cette province.

 

Comme il a indiqué Gervais Ndirakobuca dans son discours, l’objectif de la rencontre était pour écouter les doléances de la population afin d’essayer d’apporter des solutions à leurs préoccupations. Il a indiqué également que le Gouvernement dit responsable et laborieux vise le bien bien-être de la population sans discrimination.

 

Le 1er Ministre a interpellé la population de la province Rutana à oeuvrer dans le strict respect de la loi, à protéger le trésor public. Pour atteindre un développement durable et inclusif, le premier Ministre Gervais Ndirakobuca a aussi interpellé les dirigeants a mettre en avant l’intérêt général et non pas les intérêts personnels. Pourtant, le premier Ministre a apprécié à juste titre les avancées significatives dans le domaine de la bonne gouvernance. Néanmoins, il a cité quelques défis auxquels le Gouvernement responsable et laborieux fait face entre autres la résistance au changement de mentalité et la malversation de certaines autorités.

 

Quant aux habitants de la province Rutana, ils ont demandé au Gouvernement la réhabilitation de la route nationale Gitega-Rutana-Makamba qui est en mauvais état, l’adduction d’eau potable et l’électricité dans différents localités de cette province. La population de Rutana demande aussi qu’il ait la multiplication des écoles de métiers pour parier au problème de chômage chez les jeunes.

 

La population de Rutana propose également des techniques de retenir des eaux pluviales pour pouvoir faire face au changement climatique et de pouvoir les utiliser pendant la saison sèche dans le but d’accroître la production agricole et de lutter contre la famine.

 

Source: Radio Television Burundi

Baisse des prix de la viande : Des bouchers dans le désarroi

Suite à la mesure du ministère de l’Intérieur réduisant les prix de la viande jusqu’à 10 mille BIF, certains bouchers se lamentent comme quoi ils enregistrent déjà des pertes. Des consommateurs jubilent et demandent au ministère de faire de même pour les autres produits.

 

Dans une correspondance de ce 31 janvier, le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, Martin Niteretse, a appelé les gouverneurs des provinces et le maire de la ville de Bujumbura à harmoniser le prix de la viande au kilo à l’intérieur du pays comme en mairie de Bujumbura, soit 11 mille BIF par kg de viande sans os et 10 mille BIF par kg de viande avec os. L’exception est faite pour les boucheries classiques.

 

Au marché de Cotebu au nord de la ville de Bujumbura, ce 1er février, les bouchers peinent à respecter les prix exigés par le ministère de l’Intérieur. Des clients dénoncent aussi une réticence au respect des prix fixés par le gouvernement. Selon la qualité de la viande, certains bouchers n’hésitent pas à demander 13 ou 14 mille BIF par kg. « Pour le moment, seule la viande de dernière qualité est à 11 mille BIF. Si on veut un bon steak, on négocie les prix avec les bouchers et cela peut aller jusqu’à 14 mille BIF », confie un consommateur rencontré sur place.

 

Cependant, les bouchers affirment respecter strictement la mesure du ministère de l’Intérieur. Ils fustigent la baisse des prix de la viande qui, selon eux, ne tient pas compte de leurs intérêts.

« Les pertes sont énormes suite à cette décision. Il faut aussi baisser les prix des vaches sur le marché, même si cela causerait aussi des pertes aux éleveurs. Ces derniers investissent aussi beaucoup d’argent dans l’élevage », indique un boucher. Selon lui, si les prix restent les mêmes, certains bouchers vont abandonner le commerce de la viande.

 

Un autre boucher déplore que le gouvernement n’ait pas tenu en considération les frais de transport pour ceux qui achètent les vaches à l’intérieur du pays pour les amener en mairie de Bujumbura : « Les prix ne peuvent pas être les mêmes à Bujumbura et à l’intérieur du pays. On peut dépenser jusqu’à 50 mille BIF pour déplacer une vache de Gitega à Bujumbura. Les dépenses et les conditions de travail ne sont pas les mêmes ».

 

Il fustige aussi que le prix de la viande par kg à l’abattoir reste 9 500 BIF : « Les prix ont baissé pour les détaillants seulement. A l’abattoir, une vache peut coûter entre 1,5 et 2 millions BIF. On ne peut pas récupérer cet argent en vendant un kilo à 11 mille ou 10 mille BIF ».

 

Des bouchers demandent au gouvernement de surseoir sur sa mesure en maintenant le prix de 14 mille BIF par kilo de viande sans os et 13 mille BIF par kilo de viande avec os. Au cas où les nouveaux prix seraient maintenus, ils appellent le ministère de l’Intérieur à baisser les prix des vaches dans les marchés et le prix par kilo de la viande à l’abattoir.

 

Pour les consommateurs de la viande rencontrés au marché de Cotebu, c’est un ouf de soulagement : « C’est une bonne nouvelle pour les consommateurs. Il n’y avait plus des prix fixes de la viande. Les bouchers avaient une tendance de continuer à augmenter les prix comme ils le veulent ».

 

Ils regrettent, néanmoins, que les prix de la plupart des produits de première nécessité restent en hausse. Et de demander au gouvernement de fixer les prix sur le reste des produits comme on l’a fait pour la viande.

 

Source: IWACU Burundi

Les hôtels prêts à facturer les non-résidents en devises

La mesure conjointe du ministère des Finances et celui en charge du Tourisme qui exige aux établissements hôteliers de facturer les services rendus aux étrangers en devises est bien appréciée par certains gestionnaires des hôtels.

 

« C’est plutôt une bonne chose », réagit José Bertrand Irimbere, gérant de l’Hôtel Pamoja qui se trouve en zone Nyakabiga de la commune Mukaza en mairie de Bujumbura. Il explique que la décision n’aura pas d’incidence malheureuse sur l’économie de son hôtel.

 

Si la mesure est respectée par tous les hôtels exerçant au Burundi, il trouve qu’elle pourra aider à l’augmentation des devises dans le pays. Néanmoins, il trouve que les ministères concernés doivent veiller à ce que les hôtels fixent des prix raisonnables en devises selon les services qu’ils offrent.

 

Même son de cloche de la part de David Bayubahe, gérant adjoint de Rose hôtel en zone Bwiza de la mairie de Bujumbura. « C’est un avantage pour nous car la monnaie étrangère à plus de valeur ». Selon lui, le problème surviendra quand les étrangers demanderont des services de change à l’hôtel. « Cela arrive de temps en temps chez nos clients congolais. »

 

Un gérant d’un des anciens hôtels de Bujumbura fait savoir, sous couvert d’anonymat, que la mesure de facturation en devises pour les non-résidents ne causera pas de problème. Toutefois, il se pose quand même des questions. « S’il arrive qu’un étranger vient acheter des services en BIF, est-ce je dirai non alors que j’ai besoin de cet argent ? » Il demande aux organes habilités d’afficher la mesure sur tous les postes-frontières afin que les non-résidents sachent qu’ils achèteront les services hôteliers en devises. Sinon, souligne-t-il, des tracas ne manqueront pas.

 

Source: IWACU Burundi

CREOP- Jeunes à la rescousse des jeunes pour leur employabilité

Sous le haut patronage du Ministère de la Fonction Publique, du travail et de l’emploi, l’Asbl CREOP-Jeunes a organisé ce mardi 31 Janvier 2023, CREOP- Jeunes « Une conférence -débat sur les contours et les barrières de l’employabilité des jeunes au Burundi » en collaboration avec ses partenaires dont l’ONG Spark, les entreprises de stages partenaires. L’évènement s’est clôturé sur la remise des certificats pour des lauréats stagiaires promotion 2022.

 

Différents acteurs du secteur de l’emploi et de l’entrepreneuriat dont l’ONG Spark, Save The Children, Agence universitaire de la Francophonie, AUF, ONU-Femme, Enabel, Conseil National des Jeunes, les entreprises de stage, membres du secteur de l’Education ainsi que les partenaires techniques et financiers de CREOP-JEUNES étaient présents à cette conférence-débat. L’objectif était d’éveiller la conscience de toutes les parties prenantes afin d’identifier les problèmes et les causes du chômage chez les jeunes au Burundi et l’incompétence des lauréats des écoles et des Universités sur le marché de travail et trouver ensemble des solutions durables.

 

« Les opportunités d’emploi sont difficilement accessibles pour les jeunes par le fait que la relation entre les compétences des chercheurs d’emploi et les compétences requises sont souvent inadéquates. Cela constitue un défi majeur pour l’économie nationale.

Dans le cadre du projet » d’appui à la création des opportunités d’emploi pour les jeunes » exécuté par CREOP-Jeunes sous le financement de L’ONG SPARK à travers son programme « AKAZI KEZA », nous avons pu analyser la pertinence et l’importance du développement des compétences tant pratiques que théoriques des jeunes pour booster leur employabilité. Cela montre la nécessité d’adapter le système éducatif, au contexte de l’employabilité actuelle. Ceci est la seule voie réaliste pour contribuer à la résolution du problème de chômage et au développement socio- économique du pays en général », a expliqué Lydie Ndayishimiye, directrice exécutive de CREOP-Jeunes.

 

CREOP-Jeunes, Création des opportunités pour jeunes est une organisation nationale, apolitique et non professionnelle engagée dans la création des opportunités d’employabilité des jeunes et des femmes afin d’améliorer leurs conditions de vie.

 

Les experts de cette organisation dispensent différents modules de formation sur la mise en place d’un plan d’affaire, le design thinking et innovation, intégration en entreprise et développement personnel ainsi que l’initiation aux outils informatiques. Ensuite, elle cherche des stages dans les entreprises partenaires.

 

Mme Ndayishimiye, remercie tous les partenaires techniques et financiers dont l’ONG néerlandais, Spark et les entreprises de stage d’avoir soutenu le projet. Pour elle, ils contribuent à la création des emplois décents. Elle a tenu rappeler le rôle prépondérant joué par les entreprises Savonor et Kinju qui ont parrainé la remise des certificats aux lauréats. « Ensemble, créons les opportunités pour jeunes », a-t-elle souhaité.

 

CREOP-Jeunes, une organisation avec un programme salutaire

 

Boniface Ndayiragije, conseiller chargé de l’emploi, du travail et relations avec les partenaires au ministère en charge de l’emploi a salué l’initiative de CREOP-Jeunes. Cela montre que les efforts du gouvernement pour l’accès des jeunes à l’emploi sont soutenus par d’autres partenaires. Il a encouragé les partenaires financiers à soutenir d’avantage CREOP-Jeunes pour atteindre plus de jeunes qui ont besoin de se relever.

 

Selon Jesper De Wit, directeur pays de Spark, le projet Akazi keza de l’employabilité des jeunes s’appuie sur le Plan national de développement PND/2018-2027. C’est pour contribuer au développement économique du Burundi. « Je suis fier du travail fait par CREOP-Jeunes. 800 jeunes ont été formés, 600 ont bénéficié d’un stage et 300 ont emploi permanant. Nous remercions le gouvernement pour sa collaboration », a-t-il insisté.

 

Une séance d’échanges et débat est précédé par l’exposé de Lydie Ndayishimiye, directrice exécutive de CREOP-Jeunes qui explique les objectifs et la vision de cette organisation. Ensuite, les participants ont suivi la présentation du conférencier, Professeur Joseph Ndayisaba. Dans sa présentation, il est revenu sur l’inadéquation formation-emploi qui prive les jeunes d’accéder à l’emploi. « Les formations sont théoriques et non accompagnées par les pratiques suffisantes. C’est la pédagogie de la reproduction qui ne permet pas l’acquisition de compétences ».

 

C’est même l’inquiétude qu’a soulevé le directeur de l’imprimerie Hope Design. « Nous recevons des lauréats incapables même de lire et écrire en français. C’est un problème sérieux qu’il faut résoudre. Nous avons besoin des gens ont des compétences requises pour le travail »

 

Différentes propositions ont été émises par le conférencier et les intervenants. Ils ont évoqué la nécessité d’adapter le système éducatif au contexte de l’employabilité actuelle. Il faut la promotion des filières porteuses d’emplois, prolonger la durée du stage, la digitalisation des services ou des activités, stimuler les capacités d’initiatives (auto-emploi), avoir une ambition et détermination.

 

Les activités de cette conférence-débat ont été clôturées par la remise des certificats aux lauréats stagiaires promotion 2022. Ces jeunes ont salué le projet et témoignent. Ils ont acquis des connaissances en compétences générales notamment sur l’éthique et déontologie professionnelle, Compétence à la vie et apprentissage du milieu de stage, les techniques de recherche d’emploi, en leadership managérial et serviable.

 

Source: IWACU Burundi

UN helps Burundi cope with climate crisis

UNITED NATIONS— The UN team in Burundi is working with authorities and partners to combat the devastating effects of climate change, said a UN spokesman.

 

Around 90 percent of Burundi’s 75,000 internally displaced people are on the move due to climate-induced disasters, and over half of them are women, said Farhan Haq, deputy spokesman for UN Secretary-General Antonio Guterres.

 

The Food and Agriculture Organization, the UN Children’s Fund and the World Food Programme are combating chronic malnutrition, promoting agricultural diversification and raising climate awareness. Last year, they helped more than 42,000 small-scale local producers transform their food systems, establishing 1,000 farmer field schools to support communities with improved agricultural and livestock practices. They also rehabilitated 750 climate-damaged education centers and provided a safe space for 43,000 children in the most affected areas, said Haq.

 

UN Women provided dignity kits to over 1,200 women and girls and health care support to 14,000 internally displaced people last year, including free medical consultations and distribution of medicines, he said.

 

The International Organization for Migration provided shelter and other items to over 40,000 people, while also implementing a program to mitigate disaster risks, he added. “Following a national needs assessment, our team and partners developed nearly 100 local contingency plans to strengthen community resilience.”

 

Source: NAM NEWS NETWORK