Basketball/ »Nani Mkali », un tournoi dans un autre ?

Alors que le tournoi Nani Mkali (qui est le meilleur, NDLR) entre dans le dernier carré à partir de ce weekend, un fait pour le moins banal fait le buzz. Un coach vient de se voir retiré le droit d’exercer son métier et de participer aux activités organisées par la Febabu.

Au-delà des chocs de ce weekend : Kern vs Dynamo et Gymkhana vs les Hyppos, c’est une rencontre Febabu vs Info Sport qui s’annonce palpitante. Info Sport n’est que le nom de ce groupe WhatsApp dont Crystal Gatabazi est administrateur.

En effet, à travers, une correspondance de ce jeudi 6 janvier, le président de la Fédération de Basketball du Burundi (Febabu), Apôtre Jean-Paul Manirakiza, notifie à M. Gatabazi, coach de Gymkhana BBC, qu’il lui est désormais interdit d’exercer son métier ou de participer dans les activités organisées par la Febabu (Fédération de Basketball du Burundi). Et cela durant trois mois.

Motif : afficher sans cesse un comportement indigne à l’endroit des dirigeants de la Febabu. A en croire, certaines sources dignes de foi, un fait pour le moins surprenant, car la sanction, serait la conséquence d’une petite « taquinerie de bistrot » entre le coach Crystal et un des membres du Comité exécutif de la Febabu, autre que M. l’Apôtre.

De quoi semer la confusion dans le milieu du ballon orange, qui ne cesse de s’interroger comment les discussions de cabarets peuvent interférer dans le fonctionnement d’un tel organe.

Et cela, d’autant plus que dans l’énoncé motivant la sanction, aucun article n’est cité pour avoir été enfreint. Ainsi, au-delà, les fans doutent que la sanction ne serait qu’un message pour faire taire tous ceux qui osent lui demander des comptes.

Pour A. N., fan de New Star, de lâcher désolé : « Quoi de plus normal pour un fan de rappeler au président d’une fédération quand il tiendra ses promesses ? »

A ce rythme, il se demande si à chaque fois qu’il entendra des critiques à son encontre, M. Manirakiza sera amené à prendre des sanctions. « Personne ne lui veut du mal. Tout ce qu’il doit comprendre, c’est que du choc des idées que jaillit la lumière ». Avant de conclure : « Après tout, ce sont les intérêts du peuple qu’il sert et non les siens ».

Source: IWACU Burundi

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