WHO Emergency Appeal: Ebola Disease Outbreak in Uganda (October 2022 – March 2023)

On 20 September 2022, the health authorities in Uganda declared an outbreak of Ebola Disease after a case of Sudan ebolavirus (SUDV) was confirmed in the Mubende district in the central part of the country. Building on lessons learned from previous outbreaks in West Africa and the Democratic Republic of the Congo (DRC), WHO’s response, under the leadership of national authorities, focuses on rapidly containing the outbreak in affected districts in Uganda and preventing it from spreading to other districts and neighbouring countries. WHO is appealing for US$ 88.2 million to contribute to the reduction of mortality and morbidity associated with the current Ebola Disease outbreak in Uganda caused by SUDV and to prevent the spread of the virus to other districts of the country, as well as to neighbouring countries, with minimum disruption of social and health systems.

Through a national and regional response, WHO will:

Facilitate coordination of assistance from WHO and partners to support country readiness and preparedness for the outbreak of Sudan ebolavirus

Ensure and continuously monitor countries’ preparedness, operational readiness and response capabilities

Prevent, rapidly detect, investigate, respond and control the outbreak of Sudan ebolavirus

Source: World Health Organization

Kamenge : Des décharges des déchets grandissent au bord de la rue et la rivière

Au quartier Songa de la zone Kamenge, commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura, des détritus s’observent sur le bord de la rue et de la rivière. D’après la population, il s’agit d’une menace pour la santé et pour l’environnement.

Mardi 8 novembre, il est 14 heures 22 min sur la rue séparant la clôture du Centre jeune Kamenge et l’Eglise évangélique des Amis. Des agents de Lumicash et Ecocash font le transfert d’argent avec leurs téléphones mobiles. Des vendeuses exposent leurs marchandises de légumes. A moins de deux mètres se forme petit à petit une montagne d’ordures. Une odeur nauséabonde flotte.

Des gens interrogés confient que les habitants des environs jettent des détritus au bord de la rue pendant la nuit. « Certains ménages font appel aux ramasseurs pour se débarrasser des détritus moyennant une petite somme. Nous les enlevons pendant les travaux communautaires, mais ils ne cessent pas de s’entasser », indique les cordonniers rencontrés sur place.

A 42 m de cette immondice se trouve un ravin au bord de la rivière Nyabagere. C’est un véritable dépotoir des déchets ménagers. Des bouteilles en plastique, des restes de feuilles de manioc et de maïs, des amarantes, des avocats en décomposition, des coquilles et des vitres cassés menacent les berges de la rivière. Une odeur désobligeante fait vivre l’enfer. Malgré cela, des jeunes gens cherchent de quoi mettre sous la dent en fouillant des restes d’aliment dans ces ordures.

Un veilleur de l’Eglise des Amis indique qu’ils sont largement dépassés : « Nous les avons depuis longtemps interdits de jeter des déchets dans ce ravin, mais ils n’ont pas entendu. Autrefois, nous y cultivions des légumes. Cela est devenu pratiquement impossible », déplore le veilleur.

Selon les habitants, l’administration ne s’intéresse pas beaucoup à la salubrité. Ce sont de simples gens qui sanctionnent les ramasseurs par une petite amende et obligent ces derniers à les évacuer vers une autre place.

Un étudiant rencontré dans ces environs trouve que ces déchets constituent une menace pour la santé et pour l’environnement. « Lorsque les saletés débordent, elles tombent dans la rivière et dégradent les écosystèmes. Il y a la pollution de l’environnement, car la population brûle les ordures sèches sur place. »

La population demande à l’administration communale de prendre des mesures pour décourager les gens qui détruisent l’environnement.

Contacté, l’administrateur de la commune Ntahangwa a accepté de s’exprimer ultérieurement.

Source: IWACU Burundi

Vers la réhabilitation des veuves de la crise de 1972

Mardi 8 novembre 2022, le bureau de la Commission Vérité-Réconciliation (CVR) a organisé au chef-lieu de la capitale politique Gitega, une réunion à l’intention des représentantes du forum des femmes à l’échelle national et à l’échelle des provinces du pays, une réunion qui était centrée sur quelques dates de l’histoire tragique du Burundi.

Il était question de présenter à la junte féminine les missions de la CVR, les réalisations à son actif ainsi que les perspectives d’avenir. La représentation du forum national des femmes a suivi par la suite un film documentaire qui relate les événements tragiques de 1972. Les représentantes du forum des femmes ont eu l’occasion d’apprendre des réalités jusqu’alors cachées selon Pierre Claver, sur les crimes ignobles, perpétrés durant les années 1960-1972, les réalités cachées parce qu’imprescriptibles, a-t-il insisté.

Dans son discours de circonstance, le Président de la CVR Pierre Claver Ndayicariye a rappelé que le Burundi a toujours sombré dans des cycles de violences à causes des crimes restées impunies. « Et la vérité sur les tragédies qui ont endeuillé le Burundi doit être établie pour être portée à la mémoire collective », a insisté le président de la CVR.

Pierre Claver Ndayicariye a saisi cette occasion pour exhorter les femmes réunies dans le forum national des femmes à ne jamais inculquer à leurs enfants des idées divisionnistes basées sur les ethnies, les clans, les régions ni sur les religions. Il leur a demandé d’être plutôt les actrices de la réconciliation dans leurs ménages, dans l’entourage, dans leurs milieux de travail et dans tout le pays.

Les participantes à cette réunion ont eu réponses aux différentes questions qu’elles ont posées, des questions de lumière sur les événements macabres qui ont jalonné l’histoire du pays.

Le président de la CVR a également laissé entendre que les planificateurs, les auteurs et les exécutants des tueries de 1972 sont déjà identifiés et que cette commission mise sur la justice transitionnelle pour essayer de guérir la mémoire collective.

Au chapitre des perspectives, le président de la CVR a indiqué que cette commission prévoit d’organiser des audiences publiques et des audiences à huis clos pour permettre aux victimes et aux bourreaux de se pardonner. Et d’inviter les membres du forum national des femmes d’établir la liste des veuves de 1972 sur toutes les collines du pays pour qu’elles soient réhabilitées.

Pour terminer, Pierre Claver Ndayicariye a fait savoir que dans le souci d’asseoir une réconciliation effective, des monuments de la mémoire et de la réconciliation seront érigés et qu’une journée dédiée aux victimes sera instituée.

Source: Radio Television Burundi

L’entreprise Lifeway contribue au développement du secteur de l’élevage

L’entreprise Lifeway Company représenté par Prosper Ndangamira en collaboration avec le ministère en charge de l’élevage a tenu une réunion mardi 8 novembre 2022 à Buringa en Commune Gihanga, à l’intention des différents acteurs dans le domaine de l’élevage. Le thème retenu pour cette réunion est “partenariat et investissement du secteur privé dans l’élevage au Burundi : défis et opportunités.”Ont pris part à ces activités les partenaires des pays bas, et du Kenya.

Selon Prosper Ndangamira, directeur de lifeway, cette entreprise a 5 composantes à savoir: green Farm, une ferme d’élevage moderne de plus de 650 vaches , Nobilis Pharma : une pharmacie vétérinaire de gros, Sunway : un centre de formation régional et de renforcement des capacités des différents acteurs du secteur de l’élevage ; seasky: une laiterie moderne et Foseco: une unité de transformation des aliments de bétail.

Le directeur de lifeway a indiqué que la ferme de Buringa existe depuis plus de 10 ans et pratique une insémination artificielle et le transfert d’embryon.

L’assistant du ministre en charge de l’élevage Emmanuel Ndorimana qui a représenté le gouvernement dans ces activités a salué l’initiative du group lifeway qui appuie le gouvernement dans la mise en œuvre de la politique d’autosuffisance alimentaire de la population. Il a ajouté que ces initiatives sont à encourager et recommande aux autres d’emboîter le pas à cette entreprise.

Comme l’a indiqué Emmanuel Ndorimana, ce projet vient répondre à l’appel lancé par le Chef de l’Etat dans sa politique de développement socioéconomique du Pays pour que chaque bouche ait à manger et chaque poché de l’argent.

S’agissant de la pharmacie vétérinaire de gros, elle permettra la création des officines pharmaceutiques de produits de qualité qui vont être distribués aux éleveurs afin de contribuer à l’amélioration de l’état de santé des animaux d’élevage, a précisé Emmanuel Ndorimana.

Quant au gouvernement responsable et laborieux, à travers le ministère en charge de l’élevage, il ne ménagera aucun effort pour encourager et soutenir tout investisseur privé dans les différents secteurs, y compris l’élevage.

Au cours des présentations, il a été constaté que le secteur de l’élevage au Burundi fait face à certains défis dont l’absence d’une alimentation équilibrée pour le bétail, l’insuffisance de certains médicaments pour le bétail et peu de médecins vétérinaires.

Source: Radio Television Burundi

Jus à base de gingembre : les commerçants broient du noir

Après la décision interdisant la commercialisation de jus à base de gingembre suivie de la mesure de retrait de la plupart de ces produits des magasins et boutiques, les commerçants disent que les pertes sont énormes.

« Après toutes ces décisions, je n’ai pas envie de parler de l’interdiction de vendre du jus à base de gingembre », lâche Imelda Ndabakunda, une commerçante rencontrée au marché appelé Cotebu ce 7 novembre.

Pour elle, il y a un grand manque à gagner. Elle indique qu’elle a perdu un capital de 10.000.000 BIF suite au retrait des boissons sur le marché. Elle confie que la société Imena a retiré du marché ses produits mais elle n’a pas restitué l’argent.

Cette commerçante informe que les dépenses sont considérables : « La somme déboursée lors de la décharge et de la location de stocks de 500 cartons contenant du jus n’était pas moindre ».

Un autre commerçant déplore son capital de 6.000.000 BIF investi lors de l’achat en gros de 300 cartons. Mais il garde l’espoir que la société Imena va lui acquitter son argent pour boissons qu’elle a récupérées. Il signale que cette société n’a pas précisé la date de remboursement. Pour lui, c’est un capital thésaurisé qui ne génère rien.

Un responsable d’un bar qui s’était spécialisé dans la commercialisation du jus à base de gingembre fait savoir que tous les employés sont désœuvrés. Selon lui, les serveurs sont au chômage. Seul le gérant reste au travail.

Les types de jus à base de gingembre sont retirés sur le marché du fait qu’ils ne remplissaient pas la norme.

Source: IWACU Burundi

Kenya Airways annule « de nombreux vols », les pilotes sont en grève

La compagnie aérienne Kenya Airways a annulé des dizaines de vols ce lundi 7 novembre alors qu’une grève des pilotes entrait dans sa troisième journée, avec plus de dix mille passagers bloqués. C’est au moment où gouvernement kenyan menace de mesures disciplinaires si le personnel navigant ne rejoignait pas leurs postes d’attache.

Les pilotes ont lancé leur mouvement de grève à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi à 6 heures (3h00 GMT) samedi, défiant une ordonnance du tribunal contre une action revendicative et laissant des milliers de passagers bloqués et la plupart des opérations commerciales désactivées.

« En raison de l’action revendicative illégale en cours de la Kenya Airline Pilots Association (KALPA), bon nombre de nos vols ont été annulés », indique le communiqué de cette corporation.

Cela s’est produit quelques heures après que le ministre des Transports, Kipchumba Murkomen, a menacé de mesures disciplinaires les travailleurs qui manifestaient.

Aux dernières nouvelles, 11 membres de cette association des pilotes de ligne du Kenya (Kalpa) sont convoqués ce mardi 8 novembre devant le Tribunal des relations du travail de la capitale Nairobi pour « avoir désobéi » à la décision « délivrée le 31 octobre », a annoncé cette instance dans un communiqué.

La grève a ajouté aux malheurs de cette compagnie aérienne nationale en difficulté, qui enregistre des pertes depuis des années, bien que le gouvernement injecte des millions de dollars pour y remédier. Kenya Airways a déclaré une perte nette de 130,5 millions de dollars (15,8 milliards de KSh) pour l’exercice clos le 31 décembre 2021.

L’économiste James Kyallo soutient que la grève devrait coûter des millions de dollars au Kenya. « Les effets de la grève se font sentir non seulement au Kenya mais aussi dans la région car le Kenya est le principal centre d’affaires régional, et la perturbation a un impact important sur les affaires dans les pays voisins. La grève devrait coûter des millions de dollars à l’économie kenyane, Kenya Airways perdant plus de 2,5 millions de dollars chaque jour ».

Selon cet économiste, toute grève des compagnies aériennes a un impact majeur sur le commerce régional. « Si une solution rapide n’est pas trouvée, la perturbation de la circulation des biens et des personnes va affecter les affaires dans cette région de l’Afrique de l’Est et du monde en général ».

Les pilotes contestataires, qui représentent 10% des effectifs, réclament le retour des cotisations au fonds de subvention et le paiement de tous les salaires suspendus pendant la pandémie de la Covid-19.

La compagnie aérienne a été créée en 1977 à la suite de la disparition de l’East African Airways. Kenya Airways transporte des passagers et du fret vers 42 destinations internationales dans 36 pays, en novembre 2022.

Source: IWACU Burundi