Gitega: la Première dame appelle les jeunes à mener une vie exempte de péché

Au troisième et dernier jour de la prière d’action de grâce organisée à Gitega par le parti CNDD-DFDD, la Première dame du Burundi Angéline Ndayishimiye a animé un séminaire à l’endroit des jeunes sur le thème : ” Avec Dieu, l’avenir est certain”. Elle a appelé les jeunes à se confier à Dieu et à préparer leur avenir dans la prière.

S’adressant aux jeunes qui étaient présents dans ce séminaire, la Première dame a annoncé que la vie sans Dieu est une vie sans but. Selon la Première dame, les jeunes devraient apprendre à dialoguer avec Dieu dans la prière. De cette manière, “Dieu vous donnera des révélations que les yeux non éclairés ne peuvent pas voir”, a déclaré Angéline Ndayishimiye.

Elle a rappelé par la même occasion que le chemin de la vie est parsemé d’embuches mais que Dieu délivre toujours ses enfants. A ce sujet, la Première dame a laissé entendre que Dieu exauce ceux qui prient et se laisse trouver par ceux qui le cherchent de tout leur cœur. Occasion pour la Première dame de demander à ces jeunes de prier sans cesse pour chercher la volonté de Dieu.

Angéline Ndayishimiye a également exhorté les jeunes à éviter le vagabondage sexuel et l’hypocrisie et à se sanctifier pour préparer une fin heureuse.

La Première dame a rappelé par ailleurs que Dieu a promis de bénir les œuvres de leurs mains. Elle leur a demandé de bannir la paresse et à intégrer les coopératives. « C’est là que Dieu vous bénira », a-t-elle précisé.

Après avoir énuméré toute une série de promesses que Dieu a faites à ses enfants, la Première dame a encouragé les jeunes à toujours espérer en l’avenir radieux, pourvu qu’ils mènent une exempte de péché. Source: Radio Television Burundi

Le parti CODEBU déplore une culture démocratique « encore déficitaire »

Ce samedi 22 janvier, le parti CODEBU a sorti une déclaration, une sorte de réquisitoire contre la situation politico-socioéconomique prévalant au Burundi. Il dénonce une mauvaise gouvernance causée par ’’une culture démocratique encore déficitaire’’ et promet « une école de démocratie ».

Le conseil pour la démocratie et ​​le développement durable du Burundi, CODEBU iragi rya Ndadaye, revient sur la période du mois de juin 2020 à décembre 2021. « Dans cette période, il subsiste encore une torpeur pour une partie de la population qui peine à militer librement dans des partis politiques de leur choix », déplore Kefa Nibizi, président du CODEBU.

Selon lui, pour inverser la tendance, il faut plus d’actions de la part du ministère ayant la gestion des partis politiques dans ses attributions et des autres intervenants.

Il leur demande de fournir beaucoup d’efforts au niveau local afin d’identifier les causes de cette peur qui limitent les libertés politiques de certains citoyens.

Côté bonne gouvernance, Kefa Nibizi note avec regret que malgré des efforts pour distinguer les postes politiques des postes techniques, la situation est loi de changer.

« Ils subsistent du clientélisme et de l’opacité dans l’octroi des emplois techniques dans pas mal de cas et les postes techniques qui sont pourvus par nomination sont occupés par un seul parti politique surtout dans les provinces et dans les communes », regrette-t-il.

En se basant sur la devise du président Evariste Ndayishimiye : « Turikumwe twese birashoboka »(Ensemble tous est possible), il demande que tous les emplois techniques soient octoyés dans la transparence.

D’après lui, le parti CODEBU soutient l’engagement du Président de combattre les malversations économiques et de redresser tous ceux qui ne travaillent pas à la satisfaction de la population.
Il demande que toutes les actions soient menées dans le strict respect de la loi et que les organes de l’État prévus par la loi soient actifs dans la lutte contre la corruption.

Pour Kefa Nibizi, le parti considère que la majorité des problèmes qui hantent le pays sont dus à la mauvaise gouvernance causée par ’’une culture démocratique encore déficitaire’’. « En vue de trouver une solution durable à ces défis, le Comité directeur national du parti CODEBU a décidé d’instaurer la démocratie sous l’adage : ’’On vit tel qu’on est gouverné’’ ».

Dans cette ’’Ecole de la démocratie’’, fait-il savoir, il faut que la population sache que leur situation économique et sociale dépend largement de la forme de gouvernance appliquée par les dirigeants du pays. « Nous nous focaliserons principalement sur les libertés politiques, la gouvernance électorale et la bonne gouvernance que nous résumons comme des piliers principaux du développement socioéconomique », insiste-t-il.

Selon le président du CODEBU, pour réaliser ce projet, le rôle des médias est incontournable. Il demande un coup de main, en ce qui les concerne, dans ce vaste chantier.

Source: IWACU Burundi

République démocratique du Congo : La RDC en bref (au 31 décembre 2021)

Points clés

  1. La RDC est le pays avec la plus grande population de déplacés internes en Afrique
  2. La RDC accueille plus de 0.5M de réfugiés et de demandeurs d’asile
  3. L’absence d’un système d’enregistrement civil approprié expose de nombreuses personnes au risque d’apatridie en RDC. Le HCR rejoint le Programme d’identité juridique des Nations Unies pour aider le gouvernement de la RDC à mettre en place un système d’enregistrement solide qui soit inclusif pour tous les types de populations, garantissant que personne n’est laissé pour compte

Source: UN High Commissioner for Refugees

Lancement officiel du Projet d’Appui à la Gouvernance économique et Financière

Dans le cadre du Fonds de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI), l’ambassade de France au Burundi en partenariat avec le ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi et le ministère des finances, du budget et de la coopération au développement, a lancé officiellement le vendredi 21 janvier 2022, le Projet d’Appui à la Gouvernance Économique et Financière au Burundi (PAGEF) et organisation du 1er comité pilote.

Le Projet PAGEF, financé par le Ministère Européen des Affaires Étrangères et mis en œuvre par l’ambassade de France au Burundi et l’Expertise France, a pour mission d’apporter un appui au ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi et au ministère des finances, du budget et de la coopération au développement dans la gouvernance économique et financière.

La modernisation de l’administration publique au Burundi étant l’un des objectifs stratégiques majeurs retenus par le gouvernement du Burundi dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement PND2018-2027, le PAGEF est ainsi dédié à renforcer l’administration burundaise en termes de gouvernance financière et de gestion de performances en apportant des appuis techniques aux institutions emblématiques de l’administration publique burundaise notamment ses institutions de formation : l’École Nationale d’Administration (ENA), l’Institut Supérieur de Gestion des Entreprises (ISGE) et l’ organe de contrôle de l’Etat (Cour des Comptes).

Les actions proposées par le PAGEF ont par conséquent la vocation de contribuer au positionnement de l’ENA, l’ISGE et de la Cour des Comptes comme acteurs incontournables de la modernisation de l’administration publique burundaise et de l’amélioration de la bonne gouvernance au Burundi.

Selon l’ambassadeur de France au Burundi Jérémie Blin, le PAGEF qui démarre avec janvier 2022 va se terminer avec fin mars 2023. Il coûtera 900 mille € à peu près 2 milliards BIF pour renforcer les capacités des 3 institutions à travers la formation des formateurs, l’octroi des bourses et le financement des équipements pédagogiques.

L’ambassadeur Jérémie Blin a indiqué que le souhait est de travailler dans la ligne directrice définie par le Chef de l’État Evariste Ndayishimiye en étudiant dans quelle mesure ils peuvent contribuer aux PND 2018-2027 et aux réformes lancées par ce dernier pour qu’elles puissent avoir du succès.


Quant à l’Assistant du ministre de la fonction publique, du travail et de l’emploi Adolphe Banyikwa qui a représenté le gouvernement du Burundi, le PAGEF est un signe éloquent du réchauffement des relations diplomatiques entre la France et le Burundi. Il a demandé à la France de rester aux côtés du Burundi à travers d’autres projets innovants en cours ou à initier.

Les interventions du PAGEF de renforcement des capacités des formateurs en technique de formation des adultes (andragogie), l’identification des besoins en formation des inspecteurs, le renforcement des capacités des formateurs à l’ENA en administration et transition numérique de l’Etat, etc… les mettront à l’aise dans les prestations que ces institutions rendaient à leurs usagers habituels.

Adolphe Banyikwa a encouragé les autres partenaires au développement présents au Burundi de continuer dans la même voie pour contribuer au PND2018-2027.

Il a réitéré ses remerciements à l’ambassade de France au Burundi tout en recommandant que la poursuite des activités dudit projet puisse avoir des financements directs aux institutions bénéficiaires au lieu des financements en nature.

Source: Radio Television Burundi

La CNEB appelle les fidèles des églises à s’atteler aux travaux de développement

La Conférence nationale des églises du Burundi (CNEB) a organisé vendredi 21 janvier 2022 un atelier de deux jours à l’endroit des représentants de différentes confessions religieuses.

Selon le secrétaire général de la CNEB Révérend Bizimana Sylvestre, cet atelier a pour but d’aller dans le monde pour le transformer, enseigner la parole de Dieu sans oublier de s’atteler aux travaux de développement en suivant l’exemple du gouvernement burundais pour que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent.

Il a fait savoir qu’à la fin de cet atelier chaque représentant de l’église qui y a participé puisse aller commencer à sensibiliser les fidèles à se réveiller, à enseigner les jeunes à avoir un esprit de créativité, d’être simple et de se déconnecter de certaines mentalités pour apprendre à créer, car dit-il, nous sommes dans un monde qui change dans le temps.

Source: Radio Television Burundi

La contribution des médias, pierre angulaire pour la réussite de la campagne SSME

Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, à travers son programme élargi de vaccination (PEV) a organisé en Mairie de Bujumbura, vendredi 21 janvier 2022, un atelier média sur l’organisation de la semaine santé mère-enfant, couplée à la vaccination contre la rougeole et la rubéole, 2ème édition 2021, prévue du 25 au 29 janvier 2022.

Lors de l’ouverture de cet atelier, le secrétaire permanent au ministère de la santé publique Jean Baptiste Nzorironkankuze a souligné que la communication reste la pierre angulaire pour contribuer à la réussite de la mise en œuvre des activités visant à améliorer la santé de la population et plus particulièrement celle de la mère et de l’enfant.

Il a en outre indiqué que cette campagne ne peut atteindre les objectifs visés sans l’adhésion de tous et plus particulièrement celle des médias du fait qu’ils ont toujours été d’excellents canaux , pour aider à véhiculer les messages de sensibilisation et à tenir informée toute la communauté burundaise, sur l’organisation de différentes campagnes. « C’est une meilleure opportunité pour que les professionnels des médias contribuent en vue d’appuyer le ministère en charge de la santé publique à mobiliser toute la population et toutes les parties prenantes pour le bon déroulement et la réussite de cette activité que le ministère compte organiser en date du 25 au 29 janvier 2022 », a précisé le Jean Baptiste Nzorironkankuze.

Au cours d’une présentation qui a été faite à cette occasion, les participants ont été informés qu’au cours de cette campagne, il y aura l’administration du vaccin contre la rougeole et la rubéole (RR) à 1 991 904 enfants âgés de 9 à 59 mois dans tous les districts du pays ; l’administration de la Vitamine A à 2 018 218 enfants de 6 à 59 mois, le déparasitage à l’albendazole à 5 142 999 enfants de 1 à 14 ans dans tout le pays et le déparasitage à l’albendazole à 314 364 femmes enceintes (2ème et 3ème trimestre de grossesse) ; le déparasitage au praziquantel à 1640 051 enfants de 5 à 14 ans dans 22 districts endémiques à la bilharziose.

Il sera aussi question de sensibiliser des parents, tuteurs et gardiennes des enfants de 6 à 59 mois sur les bonnes pratiques alimentaires à l’aide des démonstration culinaires ; la sensibilisation de la population qui se présente aux sites de distribution sur la prévention de la pandémie de la covid-19 et la continuité des services de vaccination de routines dans le contexte du Covid-19.

Il sied de signaler que le coût global de cette campagne de la semaine santé mère-enfant couplée à la vaccination contre la rougeole et la rubéole est estimé à plus de 6 milliards de francs burundais.

Source: Radio Television Burundi