Le 1er Ministre appelle les administratifs à lutter contre la fraude et la corruption

Le premier ministre Gervais Ndirakobuca a effectué une visite dans la province de Ngozi mardi 08 novembre 2022 où il a rencontré au chef-lieu de la province, les responsables administratifs, militaires, policiers, les représentants de la population, les représentants des partis politiques, des confessions religieuses, de la société civile, des syndicats, des coopératives, les commerçants de la province Ngozi. L’objectif de la rencontre est l’évaluation de la situation en rapport avec le développement du pays

Dans son mot d’accueil, le Gouverneur de la province Ngozi a indiqué que sa province est caractérisée par la paix et sécurité et que la population vaque tranquillement à leurs travaux de développement. Il a fait savoir que les autorités provinciales sont à l’oeuvre dans la lutte contre la fraude, les boissons prohibées etc.

Dans son discours, le 1er ministre Gervais Ndirakobuca a remercié la population en général et le gouverneur en particulier de la province Ngozi qui font de leur mieux pour veiller à la paix et la sécurité. Il a demandé aux responsables dans les différents secteurs tant publics que privés de lutter contre la fraude, la corruption, la malversation des biens publics, l’injustice.

Le Premier ministre les a invité aussi à asseoir la bonne gouvernance et la démocratie dans le pays. Il a invité également les administratifs à sensibiliser la population sur travaux de développement afin d’éradiquer la pauvreté dans le pays pour que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent comme le Président de la République le souhaite.

Source: IWACU Burundi

Kenya Airways annule « de nombreux vols », les pilotes sont en grève

La compagnie aérienne Kenya Airways a annulé des dizaines de vols ce lundi 7 novembre alors qu’une grève des pilotes entrait dans sa troisième journée, avec plus de dix mille passagers bloqués. C’est au moment où gouvernement kenyan menace de mesures disciplinaires si le personnel navigant ne rejoignait pas leurs postes d’attache.

Les pilotes ont lancé leur mouvement de grève à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi à 6 heures (3h00 GMT) samedi, défiant une ordonnance du tribunal contre une action revendicative et laissant des milliers de passagers bloqués et la plupart des opérations commerciales désactivées.

« En raison de l’action revendicative illégale en cours de la Kenya Airline Pilots Association (KALPA), bon nombre de nos vols ont été annulés », indique le communiqué de cette corporation.

Cela s’est produit quelques heures après que le ministre des Transports, Kipchumba Murkomen, a menacé de mesures disciplinaires les travailleurs qui manifestaient.

Aux dernières nouvelles, 11 membres de cette association des pilotes de ligne du Kenya (Kalpa) sont convoqués ce mardi 8 novembre devant le Tribunal des relations du travail de la capitale Nairobi pour « avoir désobéi » à la décision « délivrée le 31 octobre », a annoncé cette instance dans un communiqué.

La grève a ajouté aux malheurs de cette compagnie aérienne nationale en difficulté, qui enregistre des pertes depuis des années, bien que le gouvernement injecte des millions de dollars pour y remédier. Kenya Airways a déclaré une perte nette de 130,5 millions de dollars (15,8 milliards de KSh) pour l’exercice clos le 31 décembre 2021.

L’économiste James Kyallo soutient que la grève devrait coûter des millions de dollars au Kenya. « Les effets de la grève se font sentir non seulement au Kenya mais aussi dans la région car le Kenya est le principal centre d’affaires régional, et la perturbation a un impact important sur les affaires dans les pays voisins. La grève devrait coûter des millions de dollars à l’économie kenyane, Kenya Airways perdant plus de 2,5 millions de dollars chaque jour ».

Selon cet économiste, toute grève des compagnies aériennes a un impact majeur sur le commerce régional. « Si une solution rapide n’est pas trouvée, la perturbation de la circulation des biens et des personnes va affecter les affaires dans cette région de l’Afrique de l’Est et du monde en général ».

Les pilotes contestataires, qui représentent 10% des effectifs, réclament le retour des cotisations au fonds de subvention et le paiement de tous les salaires suspendus pendant la pandémie de la Covid-19.

La compagnie aérienne a été créée en 1977 à la suite de la disparition de l’East African Airways. Kenya Airways transporte des passagers et du fret vers 42 destinations internationales dans 36 pays, en novembre 2022.

Source: IWACU Burundi

Jus à base de gingembre : les commerçants broient du noir

Après la décision interdisant la commercialisation de jus à base de gingembre suivie de la mesure de retrait de la plupart de ces produits des magasins et boutiques, les commerçants disent que les pertes sont énormes.

« Après toutes ces décisions, je n’ai pas envie de parler de l’interdiction de vendre du jus à base de gingembre », lâche Imelda Ndabakunda, une commerçante rencontrée au marché appelé Cotebu ce 7 novembre.

Pour elle, il y a un grand manque à gagner. Elle indique qu’elle a perdu un capital de 10.000.000 BIF suite au retrait des boissons sur le marché. Elle confie que la société Imena a retiré du marché ses produits mais elle n’a pas restitué l’argent.

Cette commerçante informe que les dépenses sont considérables : « La somme déboursée lors de la décharge et de la location de stocks de 500 cartons contenant du jus n’était pas moindre ».

Un autre commerçant déplore son capital de 6.000.000 BIF investi lors de l’achat en gros de 300 cartons. Mais il garde l’espoir que la société Imena va lui acquitter son argent pour boissons qu’elle a récupérées. Il signale que cette société n’a pas précisé la date de remboursement. Pour lui, c’est un capital thésaurisé qui ne génère rien.

Un responsable d’un bar qui s’était spécialisé dans la commercialisation du jus à base de gingembre fait savoir que tous les employés sont désœuvrés. Selon lui, les serveurs sont au chômage. Seul le gérant reste au travail.

Les types de jus à base de gingembre sont retirés sur le marché du fait qu’ils ne remplissaient pas la norme.

Source: IWACU Burundi

Bujumbura-Mairie : des stations-services face à une carence de carburant

Sur différentes stations-services, surtout celles gérées par la société Interpetrol, il n’y a pas de carburant depuis des semaines, voire des mois. D’autres n’ont que du mazout et semblent vider leurs derniers stocks. La Regideso rassure que le stock du carburant est encore suffisant.

« Nous n’avons que du mazout. Cela fait des jours qu’on n’a pas d’essence. Nous attendons de nous approvisionner à l’Interpetrol, mais nous ignorons le stock dont dispose cette société. On attend, on espère », indique un gérant d’une station de la société Interpetrol en zone urbaine de Bwiza. Il confie qu’il n’est pas informé sur les mobiles derrière le non-approvisionnement de sa station en essence.

Sur une autre station-service non loin de la dernière, seuls deux hommes qui assurent la sécurité s’y trouvent. Selon ces derniers, cela fait plus de trois semaines que cette station n’est pas approvisionnée en carburant.

La situation est la même sur une autre station-service communément appelée « Chez Katikati », gérée par la société Interpetrol dans le centre-ville de Bujumbura. Aucun mouvement ne s’y observe. Des chaînes et des fils barbelés bloquent tout accès aux pompes.

« Cela fait plus d’un mois qu’il n’y a pas de carburant. Cette station a été toujours parmi les premiers à être servie par Interpetrol. On ne sait pas ce qui se passe », commente un homme croisé à cette station. Pour lui, il y aurait un problème sérieux au sein de la société fournisseuse.

Sur la station-service Interpetrol se trouvant dans le quartier Kabondo au bord de la route RN3, seul le mazout est servi ce 7 novembre autour de midi. Des clients ayant besoin d’essence partent mal à l’aise et ce sont les plus nombreux. Ils veulent savoir sur quelle station ils peuvent la trouver, en vain. Le pompiste fait savoir qu’il attend l’approvisionnement en essence depuis des jours.

A la gare routière située au quartier Asiatique où sont souvent garé les camions-citernes d’Interpetrol, aucun camion de cette société s’y trouve. Selon une source rencontrée sur place, la plupart des camions-citernes de cette société seraient partis à Lubumbashi en RDC en passant par la Tanzanie. Iwacu a contacté la direction de la société Interpetrol en vain.

Du côté de la Regideso qui commercialise le carburant depuis ces derniers mois, les produits pétroliers sont disponibles dans ses stocks tient à rassurer son directeur général.

Jean-Albert Manigomba confie qu’au moins 20 stations-services s’approvisionnent auprès de cette institution étatique par jour. Il rappelle que la Regideso est pour le moment la principale importatrice du carburant au Burundi.

Source: IWACU Burundi

Forum des Femmes Leaders 2022 : “Investir dans la santé et la nutrition, un des choix les plus importants que nous puissions faire au profit des générations futures”

L’amélioration de la santé et la nutrition chez les femmes, les nouveau-nés, les enfants et les adolescents pour l’atteinte des ODD 1,2 et 3.

Avec l’appui du Système des Nations Unies au Burundi, l’Office de la première dame pour le développement a organisé, du 10 au 12 octobre 2022, la 3ème édition du Forum des femmes Leaders, sous le thème : “ Santé et nutrition de la femme, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent”.

Pour SE Angeline Ndayishimiye, à la tête de l’initiative, ce rassemblement annuel a été pensé pour répondre aux défis que rencontre le Burundi dans l’atteinte des ODD 1,2 et 3.  D’où l’organisation d’un cadre qui réunirait et inciterait les parties prenantes à agir de l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant au Burundi.

Dans son message, Damien Mama Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a évoqué la nécessité pour tous de “redoubler d’efforts et de mieux nous accorder pour progresser très vite dans l’amélioration de la santé et la nutrition”, rappelant que le Burundi a connu une réduction de 1.3% de la proportion des enfants de 6-59 mois à faible poids depuis 2020.

Le Burundi tout comme le reste du continent africain fait face aux défis lié à la croissance et la santé chez la mère, l’enfant et  le nouveau-né

Selon les experts dans les domaines de la santé et la nutrition, l’Afrique connaît une mortalité infantile importante, et parmi les causes, les maladies liées au manque d’hygiène. Au Burundi, la cause de la mortalité reste le paludisme et la sous-alimentation. Chez la  femme, le principal défi reste le taux de mortalité liée aux maladies occasionnées par  une alimentation non-diversifiée telles que l’hypertension artérielle et autres.

Dr Eugénie Niane, qui a représenté l’OMS Burundi, a interpellé l’audience à réfléchir davantage sur les interventions pour réduire la morbi mortalité. Elle a noté l’efficacité à donner des conseils en alimentation chez la femme en âge de procréer dont les adolescentes et à les autonomiser pour que les femmes prennent des décisions concernant leur santé et celle des foyers.

Quant à Landry Tsangue, délégué régional UNICEF, le Burundi doit faire des choix stratégiques pour faire face aux défis de la malnutrition. Ceci inclut une mise à échelle nationale des paquets nutritionnels pour garantir la sécurité alimentaire, un accès accru aux enfants zéro-dose à la vaccination ainsi qu’une revue du coût de santé en finançant le secteur de la santé.

Le Burundi a enregistré des avancées en matière de réduction de la mortalité infantile et maternelle

Avec un taux de réduction de 18% en 2010 à 23% 2017 avoisinant les 38% aujourd’hui, le pays a connu des avancées en matière d’accouchement dans les structures sanitaires et la vaccination.  “80% des enfants burundais ont reçu tous les vaccins depuis la naissance”, s’est réjoui Dr Sylvie NZEYIMANA, ministre de la santé publique et de la lutte contre le SIDA.

Toutefois, elle a déploré la situation de malnutrition chronique autour de 50%. Elle a souligné que le taux de compléments est passé de 8% à 20% de diversité alimentaire, pour elle, le taux est toujours moins élevé. Elle a exhorté les partenaires à déployer plus d’efforts dans la diversification des aliments pour les enfants de moins de 5 ans et les nouveaux nés. Elle n’a pas manqué d’encourager les femmes des zones urbaines à l’allaitement exclusif.

La contribution des partenaires à la transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus sains et résilients

Outre les structures nationales, les organisations internationales comme la FAO, le FIDA, le PAM et d’autres partenaires ont entamé des initiatives pour rendre disponibles et accessibles des semences et engrais aux petits producteurs. Le Directeur pays du Programme Alimentaire Mondial a donné l’exemple du projet de fortification des aliments et le développement de la chaîne de valeur du lait. Néanmoins, le secteur alimentaire rencontre également des défis liés au changement climatique, à la fertilité des sols et aux pertes post récoltes élevées.

Dans son message, Monsieur Housainou Taal, a interpellé les femmes leaders à s’impliquer dans le plaidoyer pour l’augmentation des ressources allouées au secteur agricole. Il les a aussi appelées à consommer et faire consommer les aliments fortifiés car selon lui, “la demande d’aliments sains et nutritifs est le point de départ pour rendre les systèmes alimentaires accessibles à tous.”

Le forum, une opportunité de plaider en faveur du financement des programmes de santé reproductive, néonatale, infantile et de l’adolescent

Dans un panel de haut-niveau, Dr Xavier Crespin, Représentant Résident de l’OMS au Burundi a évoqué le défi majeur du secteur de la santé qui est le sous-financement. Auprès des partenaires, il a plaidé pour un investissement plus important dans le capital humain et les infrastructures en privilégiant les zones rurales pour l’atteinte de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) et l’ODD 3.

Abondant dans le même sens, la ministre burundaise de la santé a plaidé pour la revue à la hausse du budget national alloué au secteur de la santé et appelé le secteur privé à investir dans la santé pour pallier les défis liés à l’amélioration de ce secteur.

Au bout de ces 3 jours, des conclusions ont été faites entre-autres:

La mobilisation des femmes à l’adhésion dans les groupes de solidarité et aux activités génératrices de revenus sur les chaînes de valeurs (agriculture, élevage et exploitation des forêts),

L’engagement aux activités résilientes et durables contribuant à l’amélioration et la santé de la femme,

La sensibilisation des femmes et des hommes sur l’importance de la planification familiale,

La mobilisation en faveur du changement des habitudes alimentaires à travers une éducation nutritionnelle bien structurée.

Cette 3ème édition du FFL dont la cérémonie de clôture a été rehaussée par la présence de SE Evariste Ndayishimiye, président de la république a également connu la contribution des agences du Système des Nations Unies dont le bureau régional de l’ONU Femmes, le bureau régional de l’UNICEF, l’OMS, le PAM, l’UNFPA et la FAO.

Source: United Nation Burundi

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Global Humanitarian Overview 2022, October Update (Snapshot as of 31 October 2022)

The 2022 Global Humanitarian Overview (GHO) has increased considerably since its launch in December 2021 due to the Ukraine crisis and the combined effects of conflict, climate change and natural disasters, the cost-of-living crisis and public health emergencies. Financial requirements have increased by almost US$10 billion or close to 25 per cent this year – from $41 billion to the current $50.8 billion. The number of people in need of humanitarian assistance in 63 countries has also increased by 18 percent, reaching 324 million this month.

As of 31 October, recorded funding for the GHO 2022 reached $20.7 billion or 41 per cent of needs. This is a four per cent increase in coverage in just one month. GHO funding is significantly higher in absolute terms than at the end of October 2021 ($14.3 billion), and also greater in percentage terms (39 per cent in 2021). However, in October 2021, requirements were $14 billion less than they are now. Thus, despite increased absolute funding, the gap between needs and requirements continues to widen and humanitarians are being required to assist more people with less funding. Half (21) of the current appeals are funded at or above the GHO average coverage of 41 per cent, while half are funded below. This demonstrates the imbalance in donor attention and funding; a trend which has been prevalent year after year. Of particular concern are the underfunded appeals in countries facing severe food insecurity. For more details on amounts and coverage by plan, see charts on pages 3-4.

Total reported humanitarian funding for 2022 has reached $28.3 billion, again a record high for this time of the year. Last year’s total of $29.4 billion will certainly be surpassed in 2022.

Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs

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