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Revue de la presse régionale

Ouganda : La police suspend une manifestation de l’opposant Kizza Besigye

Le domicile de l’homme fort de l’opposition ougandais, Kizza Besigye, est assiégé depuis jeudi matin alors que la police cherche à suspendre sa tentative d’organiser une manifestation contre la cherté de la vie et un prétendu plan de succession politique, écrit The East African.

La semaine dernière, l’opposant de Yoweri Museveni a déclaré qu’il descendrait dans la rue pour protester contre l’indifférence du gouvernement face aux prix élevés des produits de première nécessité.

Selon Besigye, sa nouvelle campagne vise à réveiller les citoyens ougandais. Avec des pancartes portant les mots « Nous ne pouvons pas respirer, réduisez le coût de la vie » et « transition maintenant, pas succession », il est parti pour Kampala depuis son domicile de Kasangati dans le district de Wakiso jeudi matin.

La police anti-émeute l’a intercepté quelques minutes après avoir parlé aux journalistes au sujet de sa nouvelle campagne qu’il a décrite comme un signal d’alarme pour les citoyens ougandais. Il voulait également manifester contre le plan de succession très spéculé de Muhoozi Kainerugaba à son père, le président Museveni.

D’après The East African, Kainerugaba aurait confirmé les soupçons le mois dernier après avoir dit qu’il avait un plan politique qu’il publierait bientôt.

« Kizza Besigye n’est pas passé par les procédures normales de la loi sur la gestion de l’ordre public, raison pour laquelle nous avons dû l’empêcher d’accéder au centre-ville, avec toute autre personne qui serait avec lui et il a été ramené chez lui », a fait savoir Luke Owoyesigire, porte-parole de la police métropolitaine de Kampala.

Selon The East African, la loi ougandaise sur la gestion de l’ordre public exige qu’un individu ou un groupe notifie et demande l’autorisation auprès de l’inspecteur général de la police avant de procéder à toute forme de manifestation. Néanmoins, la plupart de ces demandes sont refusées.

Tanzanie : La vaccination contre la poliomyélite pour bientôt

Le gouvernement a annoncé le début de la deuxième phase de la vaccination contre la poliomyélite entre le 18 et 21 mai de cette année. Le vaccin obligatoire devra être administré à environ 10,3 millions d’enfants de moins de cinq ans dans toutes les régions de Tanzanie, selon The Citizen.

« Les parents sont appelés à préparer leurs enfants de moins de cinq ans à la vaccination contre la poliomyélite. Les prestataires de santé passeront de maison en maison à cette fin », a signifié Lotalis Gadau, un agent de coordination du programme national de vaccination au ministère de la Santé.

Selon lui, le gouvernement s’est fixé l’objectif d’atteindre 10 313 887 enfants de moins de cinq ans, quels que soient leurs antécédents de vaccination, dans cette campagne.

RDC : Le Haut-Katanga craint une nouvelle vague de covid-19

Selon le ministre provincial de la Santé Joseph Sambi Bulanda, le gouvernement provincial du Haut-Katanga craint la résurgence d’une nouvelle vague de la pandémie de Covid-19. Pour lui, le risque est lié à la proximité de la province de Katanga avec les pays touchés par la pandemie en Afrique australe.

« Le Haut-Katanga a notifié 6717 cas et 154 cas de décès en termes de situation épidémiologique. En ce qui concerne la crainte, c’est la résurgence à Shanghai et d’autres zones de la Chine, mais aussi l’Inde et l’Afrique Australe qui notifient également beaucoup de cas par rapport aux deux mois précédents », a souligné Joseph Sambi Bulanda, ce 12 mai à la presse.

Il a recommandé une campagne de vaccination contre la covid-19 avant une nouvelle vague : « Il faut vacciner quand on n’est pas en pleine crise, en pleine flambée puisqu’il y a des réactions croisées avec la maladie. On ne va pas vacciner quelqu’un qui est déjà malade. La RDC a le taux de vaccination de deux pourcents, nous sommes donc parmi les derniers pays en Afrique à n’avoir pas atteint la cible ».

Selon Actualité.Cd, le Haut-Katanga fait partie des provinces largement touchées au pays. Kinshasa, Kongo Central et le Nord-Kivu sont en bonne place parmi les coins qui présentent un risque énorme.

Moins de 2% de sa population est totalement vaccinée. D’après le ministre provincial de la santé, le Haut-Katanga compte 43.176 personnes complètement vaccinées sur 7 millions d’habitants.

Soudan du Sud : Plus de 700 cas de violence sexuelle pendant trois mois

Plus de 700 civils au Soudan du Sud ont été victimes d’abus sexuels au cours du premier trimestre de cette année. Ainsi, le pays connaît une augmentation de violences liées au conflit, indique un rapport de la mission des Nations Unies au Soudan du Sud (UNMISS).

Dans un communiqué de ce 12 mai, la MINUSS a déclaré que malgré une diminution globale de la violence contre les civils au Soudan du Sud, les cas de violences sexuelles liées au conflit ont plus que doublé par rapport à la même période l’année dernière.

« De janvier à mars 2022, la MINUSS a documenté 63 cas de violences sexuelles liées au conflit, contre 28 par rapport à la même période l’année dernière. Au total, 173 incidents ont touché un total de 754 victimes civiles, ce qui reflète une diminution de 32 % des incidents et à peu près le même nombre de victimes civiles, par rapport au même trimestre en 2021 ».

Selon la mission, les groupes de défense civile et les milices représentent la majorité des auteurs de violences contre les civils (64 %), suivis par des parties conventionnelles au conflit (34 %).

D’après The East African, la majorité de la violence était associée à des formes de conflits intercommunautaires ou intracommunautaires, en particulier dans les États de Jonglei, de l’Équatoria oriental et de Warrap.

En janvier de cette année, le centre de lutte contre la violence sexuelle de l’hôpital universitaire de Juba a enregistré 29 cas d’agression sexuelle, dont celui d’une fille de deux ans, révèle ce quotidien régional.

« La MINUSS soutient les efforts visant à promouvoir la protection, l’état de droit et la responsabilité, par le déploiement rapide de bases opérationnelles temporaires, le soutien aux tribunaux itinérants et en dispensant une formation spécialisée sur la prévention de la violence sexuelle », fait savoir le chef de mission de la MINUSS, Nicholas Haysom.

Source: IWACU Burundi