The Cholera Epidemic Declared In Two Health Districts In Bujumbura Town Hall

The Ministry of Public Health and the Fight against AIDS (MSPLS) declared, on January 1, 2023, the cholera epidemic in the North and Center Health Districts of the Bujumbura City Hall. “As of January 1, 2023, 5 cases are hospitalized at the Cholera Treatment Center at Prince Régent Charles Hospital for treatment and 7 have been discharged cured,” reads a statement released by the MSPLS. Thus, the Minister of Public Health and the Fight against AIDS declared “the cholera epidemic in the North District and the Center District of the Bujumbura Town Hall” and drew “the attention of the public authorities and the population Burundi and that of the affected areas in particular” to combine efforts to contain and stop the spread of this epidemic.

Following this situation, Minister Sylvie NZEYIMANA made the trip, this very Sunday, to the Kinama Zone, one of the affected areas, to take stock of the situation. She was, among others, accompanied by the Mayor of the city of Bujumbura, the Representative of the World Health Organization (WHO) and the Secretary General of the Burundi Red Cross.

The Secretary General of the Burundi Red Cross (CRB) took the opportunity to reaffirm the commitment of the National Society to support the public authorities in the management of the situation. Actions of spraying, distribution of water and aquatabs and sensitization of the population by the volunteers of the Burundi Red Cross had already begun. Mr. Anselme KATIYUNGURUZA promised that they will continue. The CRB will also make its expertise and equipment available to test the water in the affected areas to see if it remains drinkable for community consumption.

It should be noted that the centers of propagation are the Bukirasazi I districts of the Kinama zone, the Cibitoke and Mutakura districts of the Cibitoke zone and 20th avenue of the Buyenzi zone. The administrators of these places are called upon to make every effort to raise awareness among the population in order to observe individual and collective hygiene measures in order not to catch this disease.

Source: Burundi Red Cross

Rétro Economie : Jusqu’à quand cette inflation ?

Hausse des prix des denrées alimentaires, du ciment, des produits Brarudi, pénurie du carburant, décision du ministère de l’Intérieur limitant l’espace de circulation des vélos, motards et tricycles (tuk-tuk), 2022 a été éprouvante pour les Burundais. Une situation exaspérante qui a poussé certains à l’exode économique. En témoigne la vague des départs massifs vers la Serbie.

Par Hervé Mugisha&Renovat Ndabashinze

Le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines n’aura pas attendu que les célébrations des festivités du Nouvel an tirent à leur fin. Dans une déclaration du 27 janvier, Abraham Uwizeye, a annoncé que les prix des produits pétroliers sont revus à la hausse. Ainsi, le litre de l’essence sur les pompes est passé de 2.400 à 2.700 BIF par litre, celui du mazout est passé de 2.350 à 2.650 BIF par litre et 2.100 à 2.450 BIF par litre pour le pétrole. Comme motivations, M. Uwizeye a expliqué que cette mesure est prise après la hausse des prix du carburant sur le marché international. « Le ministère fera tout son possible pour assurer la disponibilité du carburant », a-t-il rassuré.

Toutefois, malgré ces hausses répétitives de son prix, le carburant se raréfie. En 2022, au Burundi, le prix du carburant a été revu à la hausse deux fois en trois mois. Ibrahim Uwizeye, ministre burundais de l’hydraulique, de l’énergie et des Mines a évoqué des causes exogènes pour justifier ces décisions : « Suite à la conjoncture économique mondiale consécutive notamment à la fragilité d’une économie convalescente, la guerre en Ukraine, les perturbations de l’offre et les tensions géopolitiques, les cours mondiaux de plusieurs produits dont le carburant ont sensiblement augmenté. Le prix du baril du pétrole brut sur le marché international est passé de 70,8 dollars américains au 2 décembre 2021 à 103,67 dollars américains au 27 avril 2022, soit une augmentation d’environ 47 %. »

Le 28 avril 2022, le ministère de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines a révisé pour la 2ème fois en 2022, les prix du carburant à la pompe à Bujumbura comme à l’intérieur du pays.

Par exemple, dans la ville de Bujumbura, ce ministère a communiqué que le prix de l’essence passe de 2700 BIF à 3250 BIF le litre et le prix de mazout passe de 2650BIF à 3450BIF par litre. Le prix du pétrole, quant à lui, est passé de 2450 BIF à 3150 BIF.

Et peu avant cette nouvelle hausse, le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye avait déclaré que le Burundi avait tout essayé pour éviter de revoir à la hausse ses prix du carburant : « Nous avons essayé de subventionner le carburant, mais nous n’en pouvons plus », dit le président. La subvention du carburant a des limites. » C’était le 31 mars 2022 lors d’une prière mensuelle du parti Cndd-Fdd.

D’après lui, suite au conflit russo-ukrainien, le Burundi était resté, jusqu’à cette date, le seul pays qui n’avait pas encore augmenté les prix du carburant depuis le début de ce conflit.

La population craignant les effets négatifs induits de cette hausse, va vite déchanter. Partout dans tout le pays, tous les prix des produits vivriers dans les marchés connaîtront une embellie sans nom. Dans les principaux centres de négoce du pays, à l’instar des ceux des communes de la province de Cibitoke, les prix des produit.s de première nécessité connaissent une hausse exponentielle. Les prix du haricot, du riz, des pommes de terre, de la viande et des oignons, ont augmenté en moyenne de 20%. Sans parler des frais de transport qui seront revus à la hausse ainsi que tous les autres produits de première nécessité. Pour une population dont 70% vit en dessous du seuil de pauvreté, avec les salaires qui restent les mêmes, des mesures tout au long de l’année qui seront décriées.

La goutte qui fait déborder le vase vient lorsque le lundi 21 mars, Déo Guide Rurema, ancien ministre de l’Agriculture décide de revoir à la hausse les prix de certaines denrées alimentaires. A titre d’exemple, le kilo de riz a été fixé à 2.400 BIF et celui du haricot jaune à 1.900 BIF. Dans l’incapacité de trouver des solutions face à cette inflation, bienvenue la spéculation. Les prix de ces denrées alimentaires sont loin d’être respectés. Généralement, une différence d’entre 400 BIF et 1.000 BIF se remarque entre le prix du marché et le prix fixé par le ministre.

Plus déplorable pour les commerçants interrogés nous confiaient ne pas comprendre sur quelle base le ministre a fixé les prix. « Est-ce la récolte qui a été bonne ? Ce serait visible sur le terrain ?». Car, si la récolte est bonne, les prix s’ajustent eux-mêmes. Raison pour laquelle il expliquait qu’il leur sera impossible de respecter les prix fixés par le ministre compte tenu de toutes les difficultés qu’ils éprouvent pour s’approvisionner. Un avis partagé par Faustin Ndikumana, directeur national de la Parcem. Il comprenait mal les motivations de cette mesure du ministère de fixer des prix sur un marché où les demandes s’accentuent du jour au lendemain. « Comment se fait-il qu’il fixe les prix sans toutefois connaître la demande globale et la production globale ? D’ailleurs, même avant 2015, on devait importer pour satisfaire le marché intérieur. »

Pour lui, le gouvernement ne devrait pas perdre de temps en fixant des prix impossibles, mais plutôt répondre à plusieurs défis agricoles afin de hausser la production et ainsi réduire les prix.

Buceco et Brarudi entrent dans la danse

Comme si le malheur ne vient jamais seul, les denrées alimentaires ne sont pas les seuls produits revus à la hausse au cours de 2022. Pire, c’est le prix du ciment de la Buceco revu à la hausse deux fois en une année. Juste avant le réveillon de 2022, dans une note du 30 décembre 2021, adressée à tous ses agents commerciaux agréés, l’entreprise Burundi Cement Company (BUCECO), a annoncé qu’un nouveau tarif du ciment sera applicable à partir du 1er janvier 2022 sur tout le territoire national.

Ainsi, le prix par sac de 50 kg est passé de 24.500 BIF à 27.500 BIF pour le ciment 32.5R, tandis que le ciment 42.5R, le sac de 50 kg est passé de 30.000 BIF à 33.000 BIF. Donc, une hausse de 3.000 BIF par sac de 50 kg pour les deux sortes de ciment Buceco. Pour enfoncer le clou, le 16 octobre, Buceco a haussé de nouveau le prix du ciment pour la 2e fois en une année.

Le prix par sac de 50 kg passe de 24 500 à 28 500 BIF pour le ciment 32.5 R, tandis que le ciment 42.5 R passe de 30 mille à 34 mille BIF. Pour justifier cette hausse des prix, Buceco expliquait que cela fait suite à la conjoncture actuelle sur la chaîne d’approvisionnement des matières premières. La Brarudi ne tardera pas à lui emboîter le pas.

Le même jour, l’entreprise Brasseries et limonaderies du Burundi (Brarudi) a procédé à la hausse des prix de ses boissons. Les produits concernés sont les boissons gazeuses, Viva malt pomme, Viva tangawizi, Nyongera, Primus et Amstel. A titre d’exemple, le prix de l’Amstel blonde 65 cl est passé de 1900 BIF à 2500 BIF, celui de l’Amstel blonde 50 cl est passé de 1500 BIF à 2100. Le Primus 72 cl coûte 1700 BIF alors qu’il était à 1500 BIF. Disparu des rayons/étagères des boutiques, le sucre aura été une denrée rare. La cause, une production certes insatisfaisante de la Sosumo, mais aussi et surtout un flou et une opacité sans nom autour des importateurs afin de combler la production de la Sosumo.

Entretemps, suite aux conditions climatiques, des champs entiers ont été dévastés. Dans les communes Buganda et Rugombo en province Cibitoke, suite à la rareté des pluies, la production a chuté de la moitié. Une partie émergée de l’iceberg, car, à en croire certains témoignages, dans les provinces Kirundo et certaines parties de Karusi, les effets des changements climatiques ont impacté sérieusement sur la production.

Limitation de l’espace de circulation de deux roues et tricycles

Malgré le tollé général suscité par cette mesure, le ministre Ndirakobuca est resté impassible. En effet, lundi 21 mars, sans aucune note, ni ordonnance, tous les conducteurs de vélos, motos, tricycles (tuk-tuk) ont été relocalisés à la périphérie de Bujumbura. Une décision tout au long de cette année qui vient de s’écouler qui a été fortement décriée. Gagne-pain pour nombreuses familles, ladite mesure délimitant l’espace interdit pour les motos, les vélos et les tricycles couplée à l’actuelle pénurie du carburant, ont occasionné plus de dégâts pour bon nombre d’observateurs politiques, ont porté un sérieux discrédit à l’actuel gouvernement quand bien même l’administration locale s’entêtait d’expliquer aux usagers. Pour eux, les raisons sécuritaires invoquées, avec des chiffres d’accidents de roulage causés par les motos, les vélos et les tricycles à l’appui, n’ont pas tout à fait convaincu les conducteurs de vélos-taxis, de mots-taxis et de tuk-tuk conviés à ces réunions. Le politologue Julien Nimubona, dans son long entretien avec Iwacu en avril, expliquera qu’une telle mesure était « politique que technique ». Entretemps, les activistes de la société civile, tels que Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, n’ont pas cessé de pointer du doigt les manquements.

Dans son rapport 2021 publié ce lundi 4 avril 2022, l’Olucome a travaillé sur 68 dossiers de corruption, de mauvaise gouvernance, de détournement des fonds publics, de mauvaise gestion des entreprises publiques, d’attributions des marchés publics, … Selon cette organisation, plus 400 milliards de BIF se trouvent dans les poches des individus au lieu d’être dans les caisses de l’Etat. Elles demandaient un suivi rigoureux pour éviter toute tricherie.

Preuve d’une dynamique économique peu rassurante, à défaut de mettre la clé sous le paillasson, 2022 aura été tourmentée pour certaines sociétés. Entre expiration des licences d’exploitation, énormes dettes fiscales… Certaines compagnies de télécommunication font l’objet d’irrégularités nombreuses, mais disent être à l’œuvre pour rectifier le tir. Toutefois, une bataille loin d’être gagnée, car certaines d’entre elles semblent avoir rendu leurs armes. A l’instar de l’Onatel, qui avait d’ores et déjà annoncé que son état financier ne lui permet pas de renouveler sa licence d’exploitation et a demandé l’aide du Gouvernement. « Nous avons une dette de plus de 100 milliards de BIF. De plus, nous avons besoin de 10 millions de dollars américains pour le renouvellement de la licence d’exploitation », a expliqué le directeur général de l’Onatel, le 19 janvier, lors de la visite effectuée, à cette société, par la ministre en charge des télécommunications. Un énorme coup dur lorsque l’on sait que , la téléphonie mobile contribue énormément dans l’économie du pays, soit 5% du produit intérieur brut (PIB). De plus, elle permet de booster l’inclusion financière car les burundais ont un engouement des services financiers numériques offerts par les compagnies de télécommunication.

La fièvre de la vallée du rift déclarée au Burundi

Fin avril, pour la première fois, des cas de la fièvre de la vallée du rift (FVR) ont été détectés au Burundi. Les premiers cas positifs des vaches, chèvres et moutons souffrant de cette maladie ont été identifiés dans les provinces du Nord comme Kirundo, Muyinga et Ngozi.

Et pour essayer de limiter sa propagation, le ministère ayant l’élevage dans ses attributions a décidé la restriction de tout mouvement pour les ruminants et l’interdiction de leur abattage. Les marchés du bétail ont été aussi fermés, y compris les abattoirs dont le principal abattoir de Kamenge.

Ce qui n’a pas néanmoins réussi à limiter sa progression. En effet, au 19 juin, 12 provinces du pays étaient déjà touchées avec 836 cas positifs dont 292 décès pour les bovins et 540 cas pour les petits ruminants et 158 décès. A cette date, seules les provinces Gitega, Bururi, Rutana et Bujumbura-Mairie étaient encore épargnées.

Ce qui a été un coup dur pour les éleveurs, les bouchers, les commerçants du bétail, les caisses communales, etc. Et toutes ces catégories n’ont pas arrêté de demander du vaccin contre cette maladie zoonotique.

Le vaccin

Constatant la lenteur des services du ministère ayant l’élevage dans ses attributions pour décider l’introduction du vaccin, Gervais Ndirakobuca, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire à cette époque, a décidé de prendre les choses en mains.

Ainsi, le 21 juillet 2022, les premières injections du vaccin ont été administrées, à Ngozi, l’épicentre de cette maladie.

Et de son côté, le ministère de l’environnement, agriculture et élevage projetait le début de la campagne de vaccination pour le mois d’août et avançait qu’il a besoin de 8 millions de dollars américains.

Et jusqu’au 19 juillet, les données officielles faisaient état de 910 cas positifs chez les bovins et 632 cas chez les petits ruminants. En tout, 628 animaux étaient morts de la fièvre de la vallée du Rift dont 413 vaches et 215 petits ruminants.

Au niveau national, les mêmes sources indiquaient que 13 sur 18 provinces étaient déjà affectées.

Observée chez des animaux domestiqués (bovins, bisons, moutons, chèvres et chameaux), la fièvre de la vallée du Rift est présentée comme une maladie hémorragique virale aiguë.

Ses symptômes sont entre autres l’avortement, le saignement nasal, l’hyperthermie, la diarrhée souvent mêlée du sang, faiblesse généralisée et l’inappétence.

Avec cette campagne de vaccination contre cette maladie zoonotique, le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire a enfin décidé la reprise de l’abattage du bétail, le 3 août 2022 après trois mois d’interdiction.

La Regideso comme remède ‘’miracle’’

Après des jours de longues files d’attente devant les stations-services, c’est la Regideso qui va finalement venir au secours des Burundais. Dans une note du 25 août 2022, la Régie de production et de distribution de l’eau et de l’électricité (Regideso) interpelle les pétroliers locaux à venir s’approvisionner en carburant.

Dans son communiqué, cette entreprise publique indique qu’elle détient un stock de carburant et souligne qu’il n’y aura plus de pénurie. Il est demandé à toutes les stations-services de faire un prépaiement d’une quantité ne dépassant 30 000 litres pour le gasoil et la même quantité pour l’essence. Le même communiqué précise que le transport sera à la charge de l’acheteur moyennant présentation du bordereau de versement et d’un permis d’exploitation valide.

Via ce communiqué, cette entreprise a tenu à signaler qu’elle ne va pas vendre le carburant aux stations gérées par les sociétés Interpetrol, Mogas, BUPP, PRESTIGE, YOC ou encore DELTA.

Et malgré cette implication de la Regideso, des longues files d’attente devant les stations-services restent une réalité. Les propriétaires des véhicules surtout ceux qui consomment de l’essence sont obligés de passer des heures et des heures, des jours et des jours devant les stations-services en attente d’être servis. La pénurie ne semble pas se terminer d’ici peu.

Des voies de sortie

Pour rester la tête hors de l’eau, le gouvernement a multiplié des partenaires. Autant dire qu’avec la levée des sanctions de l’UE et une diplomatie agressive du président Ndayishimiye, une fenêtre de tir est ouverte. Ainsi, le 27 juin le ministère des Finances, du budget et de la planification économique avec la Banque Africaine de développement (BAD) ont organisé un atelier de dialogue de quatre jours, du 27 au 30 juin. Ce dernier a été, pour la BAD, l’occasion d’écouter, afin de mieux comprendre les besoins et les problèmes liés à l’exécution des projets et programmes dont le gouvernement a la responsabilité. C’est dans la même logique que par exemple, le gouvernement du Burundi représenté par le ministère des Finances et la Banque Africaine de développement (BAD) ont signé, le 9 août, un accord pour le financement du projet de réhabilitation du port de Bujumbura. Le montant de financement s’élève à 19, 7 millions d’euros pour une durée d’exécution de 3 ans. En janvier, un accord de financement du projet Cash For Jobs avait été signé, précisément le 24 janvier, entre la Banque Mondiale et le gouvernement du Burundi. Il s’agit d’un don approuvé en décembre 2021 par le Conseil d’administration de la Banque Mondiale. Il vient en appui au secteur de la protection sociale à travers la gestion des programmes des filets sociaux qui visent à promouvoir la production et l’accès d’emplois pour les populations les plus vulnérables du Burundi. Ce projet va toucher toutes les 18 provinces du pays. « 145 mille ménages vont en bénéficier. Ce qui fait à peu près 1 million de Burundais, soit approximativement 25 % des plus pauvres et vulnérables du pays ».

Pendant ce temps, du 23 au 30 septembre 2022, le Burundi a accueilli la deuxième édition de la Conférence et exposition régionale du tourisme (EARTE2022). Sept pays de la Communauté est-africaine ont pris part à ces assises visant à transformer le tourisme en un vrai business.

A cette occasion, Prosper Bazombanza, vice-président de la République du Burundi a déclaré : « Le gouvernement de la République du Burundi s’est absolument engagé à soutenir le secteur du tourisme afin d’exploiter son plein potentiel, nous l’avons priorisé en tant qu’activités économiques et nous sommes à cet effet en train de créer un cadre politique, juridique et institutionnel pour le développement effectif de ce secteur. »

Et de son côté, Mme Chantal Nijimbere, ministre du commerce, des transports, de l’industrie et du tourisme a annoncé qu’il est grand temps de conjuguer les efforts pour exploiter les potentialités existantes dans le respect strict des normes. « Et ce, afin de préserver le tourisme comme créateur d’emploi, source de revenus et aussi préservateur des ressources culturelles et naturelles ».

D’après elle, le tourisme étant un des secteurs d’activités dynamiques et moteur de la croissance économique à travers la création de l’emploi, la promotion des produits locaux, la promotion de la culture ainsi que la promotion du patrimoine naturel des pays, le tourisme contribue de manière directe ou indirecte au développement socio-économique des pays.

Elle a mentionné que le Burundi est fortement engagé à la promotion du tourisme durable à travers des politiques, des stratégies et des mécanismes favorisants. Elle a affirmé que la volonté politique est là pour booster ce secteur.

Les participants ont pu visiter différents sites touristiques du pays.

Des têtes tombent

Alors que le président Ndayishmiye ne cesse de mettre en garde ceux qui essaient de le saboter, de saboter ses efforts pour remettre le pays sur les rails. Lors de la prière interconfessionnelle organisée par le « Parti de l’Aigle », le 25 août 2022 à la permanence nationale du Cndd-Fdd, le président de la République n’y est pas allé par le dos de la cuillère. Sur un ton menaçant, il a mis en garde certains dignitaires véreux qui, au lieu de travailler pour l’intérêt général et le bien-être de leurs élus, s’obstinent à piller le pays. Pire encore, le chef de l’Etat a révélé une conspiration ourdie par ceux qui avaient reçu des devises pour importer du carburant : « Il y a parmi ces derniers ceux qui avaient dissimulé du carburant, mais nous avons découvert cela. Ils avaient envisagé d’organiser une manifestation, un samedi, avec le plan de cacher tout le carburant pour créer une pénurie artificielle et provoquer des manifestations à l’instar de ce qui s’est passé en 2015 ». Un déclic. Quelques jours après cette sortie médiatique, le gouvernement sera remanié.

La BRB redonne du baume au cœur

Alors que tous les experts dont le très estimé Léonce Ndikumana, professeur à Harvard ne cessaient pas de rappeler : « Le déséquilibre actuel du marché de change est le résultat des problèmes structurels du côté de l’offre, de la demande et de la gouvernance ». La BRB viendra soulager la population. Ainsi, dans un point de presse animé ce 7 octobre, Dieudonné Murengerantwari, gouverneur de la Banque de la République du Burundi (BRB) a annoncé que :« La mesure prise le 7 février 2020 portant retrait d’agrément des bureaux de change est levée. Les anciens opérateurs dans le secteur et toute personne voulant y opérer, sont invités à se faire enregistrer auprès de la Banque Centrale ». Au même moment, il a indiqué que la BRB levait aussi les restrictions sur les conditions des transferts instantanés internationaux : « Les fonds reçus des transferts instantanés internationaux ne sont plus soumis au règlement en monnaie locale. Les bénéficiaires de ces fonds ont la latitude de les percevoir en devises ou de les transférer sur leurs comptes en devises ». Selon lui, une série de réformes sont prévues pour soutenir l’assainissement de la situation économique, renforcer la résilience de l’économie burundaise et moderniser la politique monétaire.

Source: IWACU Burundi

Alex Wu, former Managing Director of Bain Capital, takes the President and CFO of NaaS

HUZHOU, China, Jan. 2, 2023 /PRNewswire/ — On December 30, 2022, NaaS (NASDAQ: NAAS), one of the largest and fastest growing electric vehicle charging service providers in China, announced that the Company has appointed Alex Wu as its CFO and President, effective January 15, 2023. Mr. Wu will join the Board of Directors of NaaS.

Alex Wu

Previously as Managing Director of Bain Capital Private Equity, Mr. Wu accumulated rich experience in finance, technology and management. In addition, during his tenure at Bain Capital, he also served as a board director of several portfolio companies. After joining NaaS, Mr. Wu will be fully in charge of the Company’s daily business management, financial management and capital operation, and help the Company with medium and long-term strategic development.

Mr. Wu is a versatile talent with international vision and rich management experience. He is supposed to help NaaS better implement the new strategy and serve the fast-growing Chinese new energy vehicle market. “This is an exciting moment for us,” said Wang Yang, Founder and CEO of NaaS. “Alex will bring in a wealth of experience and skills in both business and finance to help us develop better. And we are confident that this appointment will create more new value for NaaS and our shareholders.”

As of September 30, 2022, NaaS’ charging solutions had served 1,282 charging station operators, and connected over 45,000 charging stations with over 434,000 chargers on NaaS’ network. In the first three quarters of 2022, charging volume transacted through the Company’s network reached 1,892 GWh, and gross transaction value reached CNY 1.861 billion, representing 2.29 times and 2.35 times that of the same period of 2021, respectively. The Company also established strategic cooperation partnership with Chevron, Li Auto, NEWRIZON, Ohways, On Time, DianYue Travel, Tunghsu Group, and other industry partners during the third quarter of 2022.

Looking ahead to 2023, with focus on new power systems, yard and station operation and maintenance, and other fields, NaaS will develop new business such as virtual power plant, PV + energy storage + charging integration, and intelligent operation and maintenance, and advance innovative business models.

NaaS is a subsidiary of Newlinks Technology Limited, and Bain Capital has close ties with them. Bain Capital invested USD 200 million in Newlinks in March 2021 as the lead investor, and was also involved in the pre-IPO funding of NaaS in January 2022.

China’s new energy vehicle and charging service market has maintained a rapid growth rate. In November 2022, China’s new energy vehicle penetration rate surged to a record high of 33.8%. From January to November 2022, charging infrastructure increment in China was 2.332 million units, and public charging pile increment was up 105.4% year on year. As of November 2022, there had been 4.949 million units of charging infrastructure in China, up 107.5% year on year.

Referring to NaaS and its track, Jonathan Zhu, Managing Director at Bain Capital and Co-head of Asia Private Equity, said, “China’s transportation energy is entering an era of oil and electricity drive, NaaS is a leading electric vehicle charging solution provider in China, and what it is doing is of huge commercial and social value. China has the largest new energy market in the world, which will bring huge opportunities to leading digital enterprises in the industry.”

NaaS closed above 30% on the early morning of December 31 BJT, registering the biggest gain among all China Concepts Stocks that day.

Photo – https://mma.prnewswire.com/media/1975979/1.jpg

‫شبكة تلفزيون الصين الدولية “CGTN”: قصائد ورسائل تهنئة بالعام الجديد للمساهمة في برنامج CGTN المتكامل متعدّد اللغات

بكين, 2 يناير / كانون الثاني 2023/PRNewswire/ — في عام 2022، أطلقت حملة شبكة تلفزيون الصين الدولية (CGTN) التي تُعقد تحت شعار “اقرأ قصيدة” العديد من الفعاليات الخاصة للمساهمة في مهرجان تشيشي (Qixi) الذي عُقد في أغسطس، ومهرجان منتصف الخريف واليوم الدولي للسلام اللذين عُقدا في سبتمبر، واحتفالية رأس السنة المقبلة.

وقد لبّى دعوة شبكة تلفزيون الصين الدولية لقراءة قصائد وإرسال رسائل تهنئة بالعام المقبل الجديد ثلاثة عشر سفيرًا وممثلًا من غينيا بيساو، وسريلانكا، وغويانا، والمكسيك، وأوروغواي، والجزائر، والأردن، والإكوادور، وملاوي، وغينيا، ومصر، وهيئة الأمم المتحدة للمرأة، والمركز الثقافي الروسي في بكين، ومنظمة الأمم المتحدة للتربية والعلم والثقافة (اليونسكو).

وقد ألقت سمريتي أريال، ممثلة هيئة الأمم المتحدة للمرأة في الصين، قصيدة بعنوان “ماذا سأفعل” للشاعرة سهير حماد؛ تعبيرًا عن إعجابها بموقف الشاعرة وقوتها وشجاعتها وصمودها. ومن بين الأبيات التي ألقتها “أنا لن أنسى من أين أتيت. سأصنع طبلتي بنفسي. وسأجمع أحبابي حولي وسنرقص على أنغامنا. إنّ دندنتنا ستصبح نغمًا نرقص عليه”.

وألقى أنطونيو سيريفو إمبالو، سفير غينيا بيساو لدى الصين، قصيدة بعنوان “البحر والبحر والبحر” للشاعر يوجينيو دي أندرادي؛ يقول فيها: “أحيانًا يكون البحر كظل أبيض يتلألأ بين الصخور. يصبح البحر صغيرًا وملكي، وتتفتح شقائق النعمان الرائعة مجددًا بين أصابعي”.

كما ألقى حسن ربيعي، سفير الجزائر لدى الصين قصيدة بعنوان “وطني الأم، أحبك حبًا يفوق الخيال”، وقال متحدثًا عن الصداقة العميقة التي تجمع الصين بالجزائر: “إنّ الصداقة التي تجمع بين الجزائر والصين ستظل مستمرة إلى الأبد، كما ستستمر الصداقة بين جميع دول العالم إلى الأبد بما يحقق المصالح المشتركة للبشرية جمعاء”.

وتُعدّ الحملة العالمية “اقرأ قصيدة” التي تُبث عبر الإنترنت مكونًا رئيسيًا في الموسم الثاني للبرنامج المتكامل متعدّد اللغات “شعر بلا حدود” الذي تنتجه شبكة تلفزيون الصين الدولية ( CGTN) ، وسيبدأ بث الحملة عبر الإنترنت بتاريخ 1 يناير 2023.

تجدر الإشارة إلى أنّ برنامج “شعر بلا حدود” ( Poetry Sans Frontiers ) هو برنامج تبادل ثقافي أطلقته شبكة CGTN يشارك فيه أشخاص من دول مختلفة للتغلب على حواجز اللغة من خلال سرد قصص ملهمة وإلقاء قصائد، والتعبير بالشعر عن مشاعر الحب الجميلة، والصداقة الحقيقية، والشجاعة التي لا يتطرق إليها خوف، وحب الحياة، والإعجاب بالمناظر الطبيعة، والرغبة في أن يسود السلام.

وفي الموسم الثاني من برنامج “شعر بلا حدود” ستُعرض على الجمهور العالمي سبع حلقات تحمل عناوين الصداقة، والسلام، والحياة، وروح المبتدئين، والحب والشجاعة، والعودة، والحلم.

وستُبث منتجات البرنامج عالميًا على جميع منصات CGTN ، والمنصات الإعلامية الجديدة لمجموعة الصين للإعلام “ CMG” ، والمنصات الإعلامية الدولية في شكل أنشطة شعرية عالمية وأفلام وثائقية متعلقة بالشعر وغير ذلك بهدف تعزيز تبادل التعبير عن المشاعر بين الأشخاص في مختلف الدول.

https://news.cgtn.com/news/2022-12-29/Poems-and-New-Year-blessings-preheat-for-CGTN-s-cultural-product-1g9VGSDd5zG/index.html

CCTV+: China Media Group president extends New Year greetings to global audiences

BEIJING, Jan. 1, 2023 /PRNewswire/ — China Media Group (CMG) President Shen Haixiong has extended New Year greetings to audiences around the world as the year 2023 descends.

In the address, Shen said that the Communist Party of China successfully held its 20th National Congress in 2022, setting out the task of and pathways to advancing the rejuvenation of the Chinese nation.

He said that China Media Group has served as a participant, witness and recorder of the new era.

“China Media Group did a great job of broadcasting the grand and magnificent Congress to the world,” he said.

Shen also noted the CMG’s innovative efforts in integrating arts and technology to deliver quality products.

“International Olympic Committee President Thomas Bach praised the CMG for the unprecedented scale and success covering the Games. Programs produced by the CMG such as ‘China in the Classics’ and ‘China in Poetry and Painting’ are not only an artistic interpretation of lasting Chinese civilization, but also a continuous pursuit that contributes to the diversity of human civilizations,” he said.

The CMG hosted a number of galas, to mark occasions such as the traditional Spring Festival, the Mid-Autumn Festival and the New Year’s Day holiday.

Shen said that the CMG has also served as a platform to bridge gaps with programs and media forums.

He said that as President Xi Jinping has emphasized on many occasions, China firmly stands on the right side of history and the side of human progress, the CMG has striven to showcase Chinese wisdom and solutions by improving its global news gathering network and through dedication to honing its capability to report on top world news events.

“We now broadcast in 68 languages, up from 44, covering of 233 countries and regions. When reporting on the Russia-Ukraine conflict and the COVID-19 pandemic, we have abandoned prejudices, stayed true to the truth and made China’s objective and impartial stance and solutions heard by the international community,” he said.

Shen noted that the coming year marks the 10th anniversary of the Belt and Road Initiative. The CMG will continue to enhance media cooperation, advance exchanges and shoulder its duty as a responsible media organization.

In closing the address, the CMG president wished everyone a happy New Year filled with health, peace and happiness.

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CCTV+: Today’s China brims with vigor, vitality, resilience: Xi

BEIJING, Jan. 1, 2023 /PRNewswire/ — Chinese President Xi Jinping Saturday said today’s China is a country full of vigor, vitality and resilience with dreams coming true thanks to persistent efforts of one generation after another.

Xi made the remarks while delivering an address to extend his best wishes to all the 1.4 billion Chinese people on the New Year’s Eve.

“Today’s China is a country where dreams become reality. The Beijing Olympic and Paralympic Winter Games concluded in a resounding success. Chinese winter sports athletes gave their all and achieved extraordinary results. Shenzhou-13, Shenzhou-14 and Shenzhou-15 soared into the heavens. China’s space station was fully completed and our ‘home in space’ is roving in the deep-blue sky. The people’s armed forces marked the 95th birthday and all service members are marching confidently on the great journey of building a strong military. China’s third aircraft carrier Fujian was launched. C919, China’s first large passenger aircraft, was delivered. And the Baihetan hydropower station went into full operation… None of these achievements would have been possible without the sweat and toil of the numerous Chinese people. Sparks of talent are coming together, and they are the strength of China!” he said.

“Today’s China is a country brimming with vigor and vitality. Various pilot free trade zones and the Hainan Free Trade Port are booming, innovations are gushing out in the coastal areas, development is picking up pace in the central and western regions, the momentum for revitalization is building in the northeast, and there is greater development and affluence in the border regions. The Chinese economy enjoys strong resilience, tremendous potential and great vitality. The fundamentals sustaining its long-term growth have remained strong. As long as we stay confident and strive for progress while maintaining stability, we will realize the goals we have set. On my visit to Hong Kong earlier this year, I was deeply glad to see that Hong Kong has restored order and is set to thrive again. With determined implementation of One Country, Two Systems, Hong Kong and Macao will surely enjoy long-term prosperity and stability,” he said.

“Today’s China is a country that keeps to its national character. In the course of 2022, we encountered various natural disasters including earthquakes, floods, droughts and wildfires, and experienced some workplace accidents. Amid those disconcerting and heartbreaking scenes, there have emerged numerous touching stories of people sticking together in face of adversity or even sacrificing their lives to help others in distress. Those heroic deeds will be forever etched in our memories. At every turn of the year, we always think of the great character of resilience that the Chinese nation has carried forward through millennia. It gives us still greater confidence as we continue our way forward,” he said.

“Today’s China is a country closely linked with the world. Over the past year, I have hosted quite a few friends, both old and new, in Beijing; I have also traveled abroad to communicate China’s propositions to the world. Changes unseen in a century are unfolding at a faster pace, and the world is not yet a tranquil place. We cherish peace and development and value friends and partners as we have always done. We stand firm on the right side of history and on the side of human progress. We work hard to contribute China’s wisdom and solutions to the cause of peace and development for all humanity,” he said.

Link: https://www.youtube.com/watch?v=UVo0FrBjJHM

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