Karusi: remise des maisons d’habitation aux vulnérables

Le parti Cndd-Fdd en province de Karusi a procédé samedi 14 mai 2022, à la remise officielle de 20 maisons d’habitation aux vulnérables dans les différentes collines de la commune Mutumba. Les activités étaient dirigées par le Secrétaire provincial du Cndd-Fdd en province Karusi.

En plus des maisons d’habitation, ces vulnérables ont reçu une aide composée de vivres, habits, couvertures, houes et kits pour la cuisine de la part des membres du Cndd-Fdd de la province Karusi.

Les vulnérables bénéficiaires des maisons d’habitation en commune Mutumba , ont exprimé leur grande satisfaction du geste charitable des membres du parti Cndd-Fdd envers eux car ils vivaient dans des maisonnettes en paille.

Dans son discours de circonstance, le Secrétaire provincial du parti Cndd-Fdd en Province Karusi Médar Nkazabahizi a félicité les militants parti Cndd-Fdd de la commune Mutumba pour le geste qu’ils avaient posé en octroyant des maisons d’habitation aux vulnérables. Il a précisé que le Cndd-Fdd a mis en avant le bon Dieu et a appelé les militants Bagumyabanga du parti CNDD-FDD de Karusi à être caractérisés par des actes charitables.

A cette occasion, le Secrétaire provincial Cndd-Fdd a accueilli 59 nouveaux adhérents en commune Mutumba .
Il leur a souhaité la bienvenue dans le parti Cndd-Fdd et les a invités à bien suivre son idéologie et de travailler en coopératives pour le développement du pays.

Source: Radio Television Burundi

Pénurie du mazout : « Nous venons de passer plus de deux semaines sur les files d’attente »

Après la hausse des prix du carburant, les conducteurs des véhicules consommant le mazout déplorent que la pénurie de ce produit persiste. Selon le président de la République, cette pénurie est liée au manque de devises.

Sur différentes stations-services en mairie de Bujumbura s’observent des longues files d’attente des camions, de camions bennes, des bus de type Toyota Coaster et d’autres automobiles consommant le mazout.

Les conducteurs attendent patiemment l’alimentation en mazout, mais cela fait plus de deux semaines d’attente pour certains. Lorsque certaines stations reçoivent une petite quantité, le désordre commence. Chacun veut être le premier servi.

« Cela fait trois semaines que je suis sur cette file d’attente. Il n’y a pas de mazout. J’ai passé par plusieurs stations-services. On nous disait qu’on allait approvisionner cette station, mais en vain. Les pneus sont déjà en panne », regrette un conducteur de camion rencontré sur la station Interpetrol en zone Bwiza le long du boulevard du peuple Murundi. Selon lui, le gouvernement devrait prendre des mesures efficaces pour juguler ce problème de pénurie plutôt que hausser les prix seulement.

Les autres conducteurs déplorent des magouilles sur les pompes : « Même lorsqu’on approvisionne cette station, on sert d’abord des gens qui viennent avec des bidons, des bagages et qui ne sont pas même sur la file d’attente. Après quelques minutes, on nous dit que le mazout est fini ».

A 11 heures ce 11 mai, obtenir le mazout était un casse-tête sur une autre station Interpetrol dans la zone Ngagara au nord de la ville de Bujumbura. Alors qu’on venait d’amener 20.000 litres ce matin vers 11 heures, seul le plus fort pouvait s’approvisionner. Des bidons, des réservoirs de camions, des tonneaux… Chacun passait par toutes les voies pour obtenir du mazout.

« Seuls ceux qui ont des bons de commande et ceux qui ont amené des bidons sont servis. Ils vont, par après, nous dire que le mazout est terminé avec deux ou trois camions seulement approvisionnés. La situation est comme ça depuis trois semaines », s’indigne un chauffeur d’un camion benne.

Ces chauffeurs de poids lourds et autres véhicules consommant du mazout demandent au gouvernement de disponibiliser le carburant après la hausse du prix de ce produit.

« Un manque à gagner énorme »

Pour certains conducteurs, passer deux semaines sur une file d’attente est une grosse perte. « Les conducteurs n’ont pas de réserves. On ne peut pas manger sans avoir travaillé. Passer deux semaines sur ces files plonge nos familles dans la misère ». Ils déplorent des spéculations qui font qu’un bidon de 40 litres de mazout s’achète à 250 mille BIF en clandestinité.

En outre, ils dénoncent que ceux qui sont servis dans les bidons sont les mêmes qui vendent du carburant en clandestinité à des prix exorbitants. Et d’appeler l’administration et la police à prendre des mesures pour lutter contre la vente clandestine du carburant.

En plus des spéculations, la sécurité des véhicules sur les files d’attente n’est pas assurée. Les conducteurs doivent veiller toute la nuit pour que les pièces de leurs véhicules ne soient pas volées.

Dans une conférence de presse animée ce 10 mai, le président de la République, Evariste Ndayishimiye a expliqué ce manque de carburant par le manque de devise : « Aujourd’hui, il est question de savoir la quantité de carburant que nous avons. La quantité que nous recevons dépendra de devises que nous avons ».

Selon le président de la République, les prix du carburant étaient restés stables parce que le gouvernement avait abandonné certaines taxes sur ce produit jusque cela devienne impossible.


Source: IWACU Burundi

Gitega: l’administration provinciale vulgarise le nouveau schéma directeur de l’aménagement de cette ville

L’administration provinciale de la province Gitega en collaboration avec les services de l’Office Burundais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction (OBUHA) a organisée mercredi 11 mai 2022 une réunion d’échange sur la mise en œuvre du nouveau schéma directeur d’aménagement de la ville de Gitega. C’était à l’intention des responsables des différents secteurs, des confessions religieuses, des leaders politiques mais aussi d’autres acteurs en matière de développement œuvrant dans cette ville de la capitale politique du pays.

Selon le chef de cabinet du gouverneur de Gitega Gérard Nibigira qui a dirigé la réunion, l’objectif de cette rencontre était de présenter le nouveau plan directeur de la ville de Gitega. Il a expliqué que c’est un plan qui montre en long et en large les périmètres urbains. Le chef de cabinet du gouverneur de Gitega Gérard Nibigira a demandé à la population de prendre connaissance de ce plan directeur et de construire leurs maisons ou d’autres projets en suivant les normes de ce plan directeur.

L’administration provinciale de Gitega demande également à la population de toujours se confier aux services de l’OBUHA chaque fois avant d’entamer des constructions. Le but est que ces services puissent leur montrer les zones qui sont réservées à tel type d’habitations : il est prévu des zones réservées aux constructions en étages, aux constructions pour l’administration, aux constructions pour les logements sociaux, des zones industrielles, etc.

Le Chef de cabinet du gouverneur de Gitega Gérard Nibigira remercie le gouvernement qui a choisi Gitega comme capitale politique du pays. Et de demander à la population de la ville de Gitega de construire des infrastructures dignes d’une capitale politique du pays tout en respectant les normes de ce nouveau schéma directeur de la ville de Gitega

Source: Radio Television Burundi

Prix Genre et Médias 2022 : « Que les médias soient sensibles aux violences basées sur le genre »

L’association des femmes journalistes au Burundi (AFJO) a décerné le Prix Genre et Médias à cinq journalistes dont une du Journal Iwacu, ce mardi 10 mai. La ministre chargée des médias en appelle à plus de professionnalisme dans le traitement des sujets sur les violences basées sur le genre.

Les productions soumises à l’AFJO pour le concours Prix Genre et Médias de cette année portaient sur la lutte contre les violences basées sur le genre. Seules 5 sur 47 productions journalistiques ont été primées dans toutes les catégories : radio, télévision, presse écrite et presse en ligne.

En plus de Clarisse Shaka, journaliste au Groupe de Presse Iwacu, primée dans la catégorie presse écrite, 2 journalistes ont reçu les prix dans la catégorie radio, un dans la catégorie télévision et un autre dans la presse en ligne.
« Il faut que les médias et les journalistes travaillent sur des sujets qui intègrent le genre, surtout ceux qui luttent contre les violences basées sur le genre », interpelle Diane Ndonse, présidente de l’AFJO. Selon elle, les violences basées sur le genre sont un problème fréquent dans la société burundaise et un obstacle au développement.

Elle soutient qu’un homme ou une femme torturée ne peut pas s’engager dans une activité de développement : « Les moyens de l’Etat qui devraient contribuer au développement du pays sont plutôt utilisés dans la prise en charge des victimes de ces violences ».

Pour la présidente de l’AFJO, traiter des sujets sur ces violences aide à dénoncer les auteurs et à éduquer la société : « Cela permet aussi aux décideurs de mettre en place des lois ou appliquer des lois déjà existantes pour lutter contre ces violences ».

Pour la ministre de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias, Léocadie Ndacayisaba, quand on parle du genre dans les médias, il faut comprendre l’équité entre les hommes et les femmes dans la collecte et le traitement de l’information : « Les femmes et les hommes des médias doivent être traités équitablement dans leur profession journalistique. Il faut qu’il y ait aussi un équilibre du genre dans l’information traitée ».
Elle se réjouit que certains médias et organes de presse prennent déjà en compte la question du genre dans la collecte et le traitement de l’information.

Selon elle, primer les meilleures productions sur la thématique liée à lutte contre les violences basées sur le genre, c’est faire un clin d’œil aux professionnels des médias, hommes et femmes, pour que leur travail quotidien s’intéresse aux questions du genre.

La ministre en charge de la Communication et des Médias appelle les médias à traiter des informations relatives aux violences basées sur le genre de façon professionnelle.

Source: IWACU Burundi

Stéréotypes et préjugés, obstacles à l’intégration régionale réussie

Stereotypes and prejudices lead to a stigmatizing language that sows hatred and discord, calls into question the living together of communities. For Arthémon Nduwimana, specialist in business law and university professor, the latter cause mistrust and hinder regional integration.

The countries of the Great Lakes and East Africa are accelerating their regional integration. The latter does not escape the prejudices or stereotypes maintained by certain communities against others. “Our communities maintain them vis-à-vis other East African communities. This prevents you from discovering the other. In the context of regional integration, stereotypes and prejudices can hinder or slow down the process” , explains Arthémon Nduwimana, specialist in business law.

According to him, a prejudice is a preconceived opinion, often imposed by the medium, the time and the education. It all starts with simple images, observations, erroneous perceptions, gratuitous assertions. And this ends up setting up ideas accepted without proof. Unfounded clichés that lead to discrimination and demonization.

At the beginning of April, girls of Burundian and Rwandan origin were victims of stereotypes and prejudices. In the Goma and Bukavu provinces, these girls, most of whom work in bars, nightclubs, terraces, hotels, etc., have been accused of transmitting HIV/AIDS. “The presence of girls of Burundian and Rwandan origin is a danger to public health. Bukavians and Gomatracians must be very careful. Death circulates in our two cities. Our authorities must protect us ,” says Congolese columnist James Mukeshaba on his blog.

The reaction of civil society was quick. “This kind of message threatens social cohesion between communities in the sub-region who already live in mistrust,” denounced Grace Maroy, coordinator of Mwanamke Kesho, an association for the defense of women’s rights.

Drivers of conflict in the region

The study entitled “Les Mots Qui Tuent” carried out in 2007 by the Network of Regional Analysts, RAN and International Alert shows an overview of the most widespread prejudices and stereotypes between the Burundian, Rwandan and Congolese communities.

The Congolese are perceived as forgers, liars, womanizers, partygoers, not serious, etc. Burundians are thus described as dangerous, vindictive and hypocritical, etc. Rwandans are pretentious, contemptuous, bad and unscrupulous etc.

“The violent conflicts that have marked Burundi, Rwanda and the Kivu provinces over the past fifty years have most often been caused by discrimination and economic, social and political exclusion. In the worst cases, people’s extreme intolerance of a different ethnic identity has manifested itself in massacres and acts of genocide ,” the study concludes.

According to Arthémon Nduwimana, the absence of frank inter-community communication is the main factor in the reproduction of inter-community mistrust. The social construction of these stereotypes has harmful effects, affecting several areas and calling into question regional integration. A cultural rapprochement, he says, would allow members of diverse communities to communicate and thus break down barriers and walls of mistrust.

It calls on the government, the media, and other stakeholders in the field of regional integration to multiply their efforts by accelerating the harmonization of teaching programs, by intensifying cultural and sports exchanges, training and awareness-raising on culture East African.

Source: IWACU Burundi

Journée de l’Europe : L’UE et Gitega célèbrent leurs retrouvailles

A l’issue de la fête de l’Europe ce lundi 9 mai, l’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochu, a exprimé sa satisfaction face aux avancées du processus de rapprochement entre Gitega et l’UE.

L’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi s’est félicité des nombreux projets de coopération avec le Burundi notamment dans le secteurs des infrastructures avec la construction de centrales hydroélectriques ou solaires, 33km de voiries urbaines de Bujumbura, construction de nombreuses routes nationales, le développement rural, la sécurité alimentaire et la santé.

L’ambassadeur Claude Bochu s’est particulièrement réjoui du financement de la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. « Plus d’un million de Burundaises en ont bénéficié », a souligné le diplomate européen.

Et d’ajouter que l’engagement de l’UE évoluera vers d’autres domaines tels la lutte contre le réchauffement climatique, la rénovation du Port de Bujumbura, la modernisation de la Justice, le soutien à la jeunesse, …

Enfin, M. Bochu est revenu sur la reprise de la coopération entre l’UE et Gitega et a parlé de rapprochement « singulier et prometteur ». Le représentant de l’UE au Burundi a évoqué la levée des sanctions contre le Burundi et la visite du chef de l’Etat burundais à Bruxelles. « Ce fut un moment fort qui témoigne du retour du Burundi sur la scène internationale. Nous sommes heureux qu’il ait pris place au siège des institutions européennes », a fait savoir l’ambassadeur Bochu.

Dans son discours, le ministre chargé des Affaires étrangères, Albert Shingiro, a exprimé le souhait d’un partenariat avec l’UE basé sur la sincérité, le respect mutuel et la convergence des intérêts des uns et des autres.

Source: IWACU Burundi