Le Cndd-Fdd organise la prière du dernier jeudi du mois de mars

Les militants du parti Cndd-Fdd sont appelés à rechercher la sagesse divine pour savoir comment bâtir et développer le pays et les ménages. Tel est le message que le Président de la République Evariste Ndayishimiye a adressé aux militants “bagumyabanga” du parti Cndd-Fdd dans la prière d’action de grâce de ce dernier jeudi du mois de mars 2022.

Le secrétaire général du parti Cndd-Fdd Réverien Ndikuriyo a fait savoir que le mois de mars a été marqué par de nombreuses bénédictions dont la visite du chef de l’État au Saint-Siège, l’accueil de nouveaux membres au sein du parti et la célébration de Umukenyererarugamba-day.

Dans sa prédication, Révérende Denise Nkurunziza a exhorté les militants du parti Cndd-Fdd et les leaders à rechercher chaque jour la sagesse qui vient de Dieu comme l’a fait le roi Salomon. Avoir la sagesse divine est une nécessité pour tout un chacun, et particulièrement pour les leaders. Et pour avoir cette sagesse il faut la demander tous jours à Dieu mais aussi avoir la crainte de l’Éternel, a-t-elle fait remarquer.

Dans son message, le Président de la République Evariste Ndayishimiye a insisté sur l’importance de la sagesse dans la vie et « surtout maintenant que nous sommes en train de rebâtir notre pays », a-t-il dit.
Evoquant sa visite au Vatican, le Chef de l’État Evariste Ndayishimiye a indiqué que le Saint-Père apprécie beaucoup les prières interconfessionnelles qui sont régulièrement organisées au Burundi, parce que selon le Pape, malgré les différences nous sommes tous des frères et des enfants de Dieu.

Pour gagner le pari du développement, le Président Evariste Ndayishimiye appelle les burundais à agir en synergie, peu importe les appartenances politiques ou ethniques.

Source: Burundi Television Burundi

La RDC désormais membre de la Communauté Est Africaine

Le Vice- Président de la République du Burundi Prosper Bazombanza a représenté mardi 29 mars 2022, le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye au 19 ème sommet extraordinaire des Chefs d’Etats de la Communauté Est africaine.

Au cours de ce sommet, les Pays membres de la communauté Est africaine (EAC) ont approuvé la candidature de la République Démocratique du Congo (RDC) comme pays membre de cette Communauté Est Africaine.

Cette candidature a été soutenue à l’unanimité par tous les Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’EAC qui participaient à distance par visioconférence à ce sommet qui était dirigé par le Président kenyan Uhuru Kenyatta.

Le Vice-Président de la République Prosper Bazombanza a fait savoir que le Burundi a des projets en commun avec la RDC à défendre au sein de l’EAC citant notamment la voie ferrée Uvinza-Musongati-Kindu passant par Gitega et Bujumbura.

Prosper Bazombanza a expliqué que cette voie ferrée permettra le mouvement facile des biens et des personnes entre les différents pays membres de la communauté Est africaine spécialement la Tanzanie, le Burundi et la RDC.

Le Vice-président de la République a également fait savoir que l’usage de la langue française au sein de la communauté Est africaine était désormais officiel. Dans toutes les réunions de l’EAC, il y aura une traduction simultanée du français à l’anglais et Vice-versa, a-t-il ajouté.

Le Président congolais Félix Tshisekedi s’est dit très satisfait de cette décision historique pour le peuple congolais.

Au terme du sommet, il a été demandé à la RDC de ratifier le traité portant création de l’EAC avant le 29 septembre 2022, pour être membre effectif de cette communauté.

Source: Burundi Television Burundi

Le ministre en charge de la santé publique visite l’hôpital de Rumonge

Le ministre de la santé Publique et de la lutte contre le Sida, Sylvie Nzeyimana a effectué mercredi 30 mars 2022 une descente sur terrain à l’hôpital de Rumonge. Le but de cette descente était de voir le climat dans lequel le personnel de cet hôpital est en train de travailler, s’enquérir de la situation qui prévaut à l’hôpital et de constater l’accueil réservé aux patients qui fréquentent cet hôpital

Le ministre en charge de la santé publique accompagné par d’autres cadres de son ministère se sont entretenus avec les responsables de différents services de cet hôpital.”Au cours des entretiens, ils nous ont dit qu’ils ne sont pas très facilités dans leurs fonctions, que des fois il leur manque du matériel pour pouvoir bien travailler, a indiqué le ministre en charge de la santé publique.”

Certains matériels dont les médicaments qui manquent souvent et les réactifs de laboratoire qui ne sont pas toujours disponibles figurent parmi les causes empêchant le personnel de cet hôpital de bien accomplir leurs tâches.
“Ils nous ont dit qu’il y a des responsables de cet hôpital qui ne s’acquittent pas bien de leurs tâches pour bien manager l’hôpital, a précisé Sylvie Nzeyimana ministre en charge de la santé publique.”

Le ministre en charge de la santé publique, Sylvie Nzeyimana a recommandé à la direction de cet hôpital de bien s’acquitter de leurs fonctions en facilitant le personnel de l’hôpital par tous les moyens disponibles de l’hôpital pour que le personnel puisse travailler convenablement.

Sylvie Nzeyimana a encouragé le personnel de l’hôpital de Rumonge expliquant que malgré les problèmes rencontrés ,il doit continuer à bien travailler pour satisfaire les besoins des patients qui fréquentent cet hôpital car dit-elle, soigner est une vocation et même un sacrifice.

Source : Radio Television Burundi

Circulation perturbée par manque de parkings

Le manque de parking sur les lieux marquant l’arrêt des deux roues et des tricycles entraîne des embouteillages interminables. Les usagers de ces routes et les conducteurs réclament aux autorités habilitées de les aménager.

Il est 15h. Sur la route menant à la Gare du nord, vers la zone Kamenge, le poteau indiquant la zone interdite pour ces moyens de déplacement est placé près de la banque Interbank.

Les Tuk-Tuk, les motos et les vélos attendent les clients sur les deux bords de la route, ce qui crée des bouchons et parfois des accidents. Certains conducteurs interrogés assurent que cette situation risque de causer plus d’accidents qu’avant la prise de la décision leur interdisant certaines zones.

F. M., conducteur de moto, ne mâche pas ses mots : «Suite au manque de parking, la mesure risque d’être contreproductive. Nous essayons de nous garer le long de la route pour attendre les clients, à cause du manque de parking. Cela cause des accidents car la route devient plus étroite.  »

Pour lui, il fallait mettre les panneaux marquant la délimitation de l’espace de circulation à des endroits où se trouvent des parkings pour éviter de gêner de plus en plus la circulation.

Même son de cloche pour les usagers qui se disent être souvent en retard à cause des engorgements dus à ces moyens de déplacement qui s’arrêtent le long de la route. F. I., une habitante de la zone Kamenge, se dit inquiète : « Il faut trouver des parkings pour ces motos, vélos et Tuk-Tuk. Sinon la circulation s’en trouvera perturbée. Cette situation pourrait être à l’origine des accidents.»

Signalons que c’est le même constat sur la plupart des lieux de délimitation de la zone interdite pour ces moyens de transport.

Source : IWACU Burundi

Des documents de voyage bientôt disponibles

Les passeports seront disponibles, avant la fin du mois d’avril, pour ceux qui avaient fait la demande de ces documents de voyage, annonce faite par le commissaire général en charge des migrations, lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce 28 mars.

« On avait un problème d’approvisionnement en carnets qu’on utilise pour la fabrication des passeports. Mais, nous allons commencer dès demain la distribution de ces documents et on tiendra compte de la date de paiement, afin de commencer par ceux qui ont passé leur commande en premier », révèle Maurice Mbonimpa, commissaire général des migrations.

Il indique qu’il y a une commande 50.000 passeports cette année alors que pour les autres années, les commandes étaient entre 15.000 et 20.000 passeports.

Le premier lot de 5.000 passeports est déjà arrivé. « Jusqu’à présent, nous avons entre 7.000 et 10.000 commandes et tous auront chacun son passeport d’ici fin avril ».

De plus, poursuit-il, nous avons actuellement la capacité de produire 1.000 passeports par jour alors qu’avant, on produisait entre 300 et 500 passeports.

« Nous menons toutes ces initiatives pour pallier à une forte demande qui se manifeste ces derniers jours et ainsi éviter ces retards dans l’octroi du passeport », ajoute-t-il.

Selon lui, il n’est plus permis qu’une personne retire un passeport d’une autre personne sauf les parents qui peuvent le faire pour les petits enfants. De surcroît, une dizaine de personnes qui demandaient des pots-de-vin, dont les agents du commissariat général des migrations, sont sous les verrous.

Le commissaire général des migrations appelle la population burundaise à dénoncer toute personne qui exige de l’argent pour l’obtention d’un passeport, tout en rappelant que ce document de voyage s’obtient à 235.000 BIF.

Source: IWACU Burundi

Digitalisation de la collecte des taxes communales, puissant levier de développement

Le PNUD est convaincu que la transformation digitale de l’administration et de l’économie s’impose comme un levier puissant de la croissance et de développement inclusif. Nous pouvons nous réjouir du fait de disposer aujourd’hui d’un diagnostic de l’état des lieux de la collecte des recettes communales en vue de la modernisation et la digitalisation de ce secteur », a indiqué la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement au Burundi, Nicole Kouassi.

«Faisons de la commune le pôle du développement »

Cette séance arrive à point nommé. La validation de cette étude constitue une garantie de bonne gouvernance et de développement durable. Selon le secrétaire permanent au sein du ministère en charge de l’intérieur, Martin Niteretse, le gouvernement burundais a la ferme volonté de faire de la commune le pôle de développement : « Pour y arriver, la modernisation de différents services communaux se trouve être un passage obligé et l’augmentation des recettes communales est l’un des piliers incontournables pour prétendre au développement », a-t-il fait savoir.

Même constat du côté de la représentante résidente du PNUD au Burundi. Madame Nicole Kouassi note qu’il est alors nécessaire de donner à la commune tous les outils et moyens nécessaires afin qu’elle puisse assumer ce rôle, notamment en l’aidant à mieux collecter ses ressources internes et à mieux gérer l’ensemble des ressources qu’elle mobilise via différents canaux.

Le PNUD, étant alors l’un des partenaires techniques et financiers du gouvernement burundais, promet d’accompagner ce ministère afin de préparer le terrain pour l’opérationnalisation de la solution de modernisation qui sera adoptée.

Dématérialiser et décloisonner la collecte des taxes

Ce projet de moderniser la collecte des taxes réunit le ministère en charge de l’intérieur, celui en charge du commerce et en charge des technologies de l’information. Il vise l’amélioration de la gouvernance et l’accès des citoyens et des entreprises aux services économiques et aux marchés grâce à une utilisation rationnelle, sécurisée et inclusive des technologies de l’information et de la communication et la promotion de la culture du numérique.

Il trouve alors que ce projet constitue une solution de taille. Il vient pérenniser les acquis induits par ces mois, témoins et permettre l’augmentation des fonds propres de la commune en tant qu’entité décentralisée et autonome, étant donné que les communes enregistrent une perte de 40 % de ces taxes : « Ce projet de digitalisation du processus de collecte des recettes communales constitue une solution de taille et viendrait pour pérenniser les acquis induits par ces mois témoins et partant, et permettre l’augmentation des fonds propres de la commune en tant qu’entité décentralisée et autonome », a-t-il souligné.

Dans l’atelier de validation du rapport final du schéma de modernisation de la collecte des recettes communales, de ce 17 mars, le ministère chargé de l’Intérieur, en collaboration avec le PNUD, a procédé à la validation de l’étude de faisabilité pour la digitalisation de la collecte des recettes communales.

Le manque de l’immatriculation et des déclarations, le manque de fichiers des données permanentes des renseignements sur et pour les contribuables et les matières imposables et le manque de tenue du redevable sont les faiblesses relevées dans la collecte et la gestion des informations fiscales.

« Il a été constaté, à partir des mois témoins de collecte des recettes communales que des défis persistent dans ce domaine quant à la perdition qui s’observe à plusieurs niveaux avec comme conséquence un manque à gagner consistant. Vous le savez tous, il y a des failles au niveau de la collecte des recettes communales. Les experts nous ont montré qu’il y a à peu près 40 % de pertes des recettes communales, soit elles sont collectées et détournées, soit elles ne sont pas collectées convenablement. Ces 40% de pertes alors devraient contribuer au développement de la communauté, du peuple burundais », a démêlé, le secrétaire permanent Martin Niteretse.

Soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement, le ministère ayant la sécurité dans ses attributions a été représenté par Martin Ninteretse, secrétaire permanent au sein de ce ministère.

Le PNUD est convaincu que la transformation digitale de l’administration et de l’économie s’impose comme un levier puissant de la croissance et de développement inclusif. Nous pouvons nous réjouir du fait de disposer aujourd’hui d’un diagnostic de l’état des lieux de la collecte des recettes communales en vue de la modernisation et la digitalisation de ce secteur », a indiqué la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement au Burundi, Nicole Kouassi.

«Faisons de la commune le pôle du développement »

Cette séance arrive à point nommé. La validation de cette étude constitue une garantie de bonne gouvernance et de développement durable. Selon le secrétaire permanent au sein du ministère en charge de l’intérieur, Martin Niteretse, le gouvernement burundais a la ferme volonté de faire de la commune le pôle de développement : « Pour y arriver, la modernisation de différents services communaux se trouve être un passage obligé et l’augmentation des recettes communales est l’un des piliers incontournables pour prétendre au développement », a-t-il fait savoir.

Même constat du côté de la représentante résidente du PNUD au Burundi. Madame Nicole Kouassi note qu’il est alors nécessaire de donner à la commune tous les outils et moyens nécessaires afin qu’elle puisse assumer ce rôle, notamment en l’aidant à mieux collecter ses ressources internes et à mieux gérer l’ensemble des ressources qu’elle mobilise via différents canaux.

Le PNUD, étant alors l’un des partenaires techniques et financiers du gouvernement burundais, promet d’accompagner ce ministère afin de préparer le terrain pour l’opérationnalisation de la solution de modernisation qui sera adoptée.

Dématérialiser et décloisonner la collecte des taxes

Ce projet de moderniser la collecte des taxes réunit le ministère en charge de l’intérieur, celui en charge du commerce et en charge des technologies de l’information. Il vise l’amélioration de la gouvernance et l’accès des citoyens et des entreprises aux services économiques et aux marchés grâce à une utilisation rationnelle, sécurisée et inclusive des technologies de l’information et de la communication et la promotion de la culture du numérique.

Il trouve alors que ce projet constitue une solution de taille. Il vient pérenniser les acquis induits par ces mois, témoins et permettre l’augmentation des fonds propres de la commune en tant qu’entité décentralisée et autonome, étant donné que les communes enregistrent une perte de 40 % de ces taxes : « Ce projet de digitalisation du processus de collecte des recettes communales constitue une solution de taille et viendrait pour pérenniser les acquis induits par ces mois témoins et partant, et permettre l’augmentation des fonds propres de la commune en tant qu’entité décentralisée et autonome », a-t-il souligné.

Même son de cloche pour Charles Nihangaza, l’un des consultants ; la modernisation de la collecte des recettes est importante, car elle vise une mise en place des solutions d’archivages électronique afin de stocker les documents originaux. En plus de cela, l’ensemble des données fiscales de la commune et des contribuables sera totalement dématérialisé et décloisonnée.

« Les comptables communaux et administrateurs seront formés »

Le secrétaire permanent interpelle les administrateurs de conjuguer des efforts dans la collecte des recettes en attendant la mise en application de cette modernisation et leur promet un renforcement des capacités en la matière.

« Que les administrateurs communaux doublent leurs efforts dans la maximisation de la collecte des recettes communales en attendant la mise en œuvre de cette solution de digitalisation du système des collectes des recettes communales. Et on prévoit, à l’endroit des administrateurs et comptables communaux des renforcements de capacités surtout en matière de procédure des passations des marchés publics, car on a remarqué qu’il y a des lacunes dans l’exécution », a fait savoir le secrétaire permanent.

A la fin de cet atelier, Martin Niteretse, secrétaire permanent du ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a validé et apprécié ce rapport final de modernisation du processus de collecte des recettes communales soutenu par le PNUD.

« Nous avons validé ce rapport et progressivement, on va mettre en œuvre les recommandations proposées dans cet atelier notamment le recrutement d’une maison qui va développer la solution informatique applicable dans le système de collecte des recettes », a-t-il conclu.

Source: IWACU Burundi