Ruyigi: les assistants sociaux bénéficient des motos de déplacement

Le ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre avec l’appui de l’Organisation Internationale des Migrations ( OIM), grâce au soutien du bureau américain de la population, de réfugiés et de la Migration (PRM) a procédé mardi 25 octobre 2022 à la remise de 8 motos aux 7 assistants sociaux communaux et une moto pour la coordination provinciale, dans le cadre de réinstallation et réintégration des rapatriés.

Dans ce le cadre de la réinstallation et la réintégration des rapatriés ,le ministère en charge de la solidarité nationale a assisté les personnes à besoins spécifiques (les handicapés,les personnes âgées, les femmes cheffes de ménages, les personnes souffrant des maladies chroniques, les femmes victimes des VBG, les mères célibataires et les veuves âgées) en médicaments et autres matériels notamment les chaises roulantes, béquilles.

Le ministère leur a également donné des vivres représentant le premier capital pour s’y initier au petit commerce générateur de revenus en de ne rester pas croupir dans la pauvreté.

La ministre en charge de la solidarité nationale Imelde Sabushimike a remercié l’Organisation Internationale des Migrations pour cet appui de motos qui vient alléger le travail des assistants sociaux communaux de la province de Ruyigi qui avant connaissaient des difficultés pour assister les personnes des coins reculés.

La ministre Imelde Sabushimike a demandé aux assistants sociaux communaux bénéficiaires des motos de les sauvegarder et ne pas les utiliser pour leurs propres gains. Elle a indiqué que le prétexte de manque de déplacement n’est plus et leur a rappelé que leur travail n’est pas au bureau mais dans les ménages des démunis pour les accompagner.

Elle a également visité une porcherie d’une coopérative des femmes de vision de Ruyigi que le ministère a octroyé des porcins dans le cadre de la chaîne de valeur en vue d’autonomisation des femmes et des ménages démunis.

La ministre Imelde Sabushimike a suggéré les membres de la coopérative des femmes de vision de Ruyigi à élargir leur projet en diversifiant les activités génératrices de revenus et si le capital leur fait défaut de se confier à la banque des femmes BIDF. Elle a afin promis que le ministère ne ménagera aucun un effort pour les soutenir.

Source: Radio Television Burundi

RDC : Le scandale d’un commandant décédé nommé à un nouveau poste

Il y a eu confusion à Kinshasa après que le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a nommé ce 17 octobre un commandant décédé à un nouveau rôle dans les réformes militaires en cours. Un décret présidentiel lu à la télévision nationale (RTNC), a nommé le général de division Floribert Kisembo, comme nouveau chef des opérations militaires dans la province de l’Equateur du Nord, dans la région nord-ouest du pays, écrit The East African.

Selon médiacongo.net, la nomination de Floribert Kisembo Bahemuka à la tête des opérations dans le secteur opérationnel Nord en Equateur surprend plus d’une personne. Celui-ci est pourtant mort depuis 11 ans.

Selon ce document lu à la télévision nationale, il devrait être secondé par le général Kakule Evariste en charge des opérations et renseignements et du colonel Germain Mapele chargé de l’administration et logistique.

La direction de communication de la présidence de la RDC a donné des précisions au sujet de la prétendue nomination d’un officier supérieur décédé comme Commandant du secteur opérationnel Nord/Equateur, confie Actualité.Cd.

« Par erreur de prononciation, la lectrice des ordonnances a prononcé Kisembwe en lieu et place de Kisebwe. Le Général Kisebwe Lamuseni nommé à la tête d’une zone de défense est un ancien commandant de la garde républicaine. Pour toute autre précision sur l’identité des nominés, prière se référer au journal officiel de la République démocratique du Congo », a déclaré Erik Nyindu Kibambe, directeur de la cellule de communication de la présidence congolaise.

Dans la vidéo de lecture des ordonnances, c’est le nom du « Général-Major Kisembo Bahemuka Floribert » qui est cité. Réputé déserteur, il avait été tué à Djugu en 2011 par les unités de la 4e brigade des forces armées congolaises FARDC.

Selon The East African, la présentatrice a indiqué que les prénom, nom et deuxième prénom du regretté général de division, ancien commandant de la zone opérationnelle du Maniema, n’ont laissé aucune place au fait qu’elle a mal prononcé son identité.

Ouganda : L’opposition et le parti au pouvoir s’affrontent sur la candidature de Museveni en 2026

Le débat sur la candidature du président Museveni en 2026 a commencé, ce 19 octobre, après qu’un groupe des cadres du parti au pouvoir dirigé par Hadijah Namyalo Uzeiye, l’architecte et coordinatrice de Bazukkulu (petits-enfants), a déclaré Museveni comme leur candidat idéal à la présidentielle de 2026 et a conseillé aux autres membres du parti de soutenir leurs choix, écrit Daily Monitor.

« Nous, les Bazzukulu, avons examiné la situation et apprécié la performance du président Museveni. Il est notre meilleur choix pour 2026 et nous ne pouvons pas être blâmés pour cela. Il s’agit d’un vote de confiance en un président qui a délivré le pays d’un règne de terreur à l’Etat de droit, à la paix et à la stabilité », a expliqué Hadijah Namyalo.

Lors du même événement, le conseiller présidentiel principal pour les médias, Tamale Mirundi, a fait savoir que Museveni restera président pour 10 ans et il ne devrait pas céder le pouvoir à quelqu’un qui ramènera le pays là où il était avant qu’il ne prenne le pouvoir.

D’après Daily Monitor, de hauts dirigeants de l’opposition disent avoir accueilli ces développements avec consternation. Le maire de Kampala et vice-président du forum pour le changement démocratique, Erias Lukwago, a qualifié ces campagnes d’un mouvement de propagande visant à présenter Museveni comme le seul capable de diriger l’Ouganda.

Wilfred Nuwagaba parle d’un scénario courant au sein du parti présidentiel NRM, où de tels mouvements qui commencent par des appels individuels sont finalement soutenus par le parti.

Hadijah Namyalo a réitéré que la candidature de Museveni en 2026 est inévitable et s’est engagé à mobiliser les Ougandais pour renouveler son mandat en 2026 : « L’opposition est juste jalouse, même un aveugle connaît les réalisations du NRM et du président Museveni. Ils sont divisés et trop faibles pour monter un défi significatif. Ils ne font que parler au lieu de se réorganiser ».

Rwanda : Vers le réseau mobile 5e génération

Un écosystème technologique de 5e génération, s’il est mis en place, permettra une connectivité sans fil mobile et fixe ainsi que des services adaptés à une utilisation dans des applications à longue portée et une large bande à très haute capacité.

En utilisant des bandes de fréquences basses, moyennes et hautes, la 5G peut fournir des vitesses de 100 mégabits par seconde (Mbps) dans les zones urbaines et suburbaines et jusqu’à 10 Gigabits par seconde (Gbps) dans les applications hotspot, révèle The New Times.

Pour la ministre des TIC et de l’Innovation Paula Ingabire, la politique de 5G permettra la libéralisation du marché et du spectre des télécommunications : « Cela permettra à la plupart de nos opérateurs d’accélérer les investissements ».

Selon The New Times, le résultat des consultations, des commentaires et des analyses du public et des parties prenantes, menés par le ministère, a mis en évidence les défis de l’adoption du haut débit et a révélé la faible adoption de 4G par rapport aux performances de l’industrie.

Kenya : Le président Ruto s’engage à mettre fin à la corruption et à l’impunité

Lors des cérémonies de célébration de Mashujaa day, ce 20 octobre, le président kényan William Ruto a annoncé un plan de mettre fin aux conduites malhonnêtes et frauduleuses de ceux qui occupent des postes dans le gouvernement, écrit Kenya Broadcasting Corporation (KCB).

« La lutte contre la corruption doit être gagnée. Notre gouvernement a l’intention de mener ce combat et de démontrer son engagement envers la tolérance zéro à l’égard de la corruption en rendant tous les fonctionnaires responsables et en se soumettant à la surveillance du Parlement et d’autres institutions mandatées par la constitution », a déclaré le président kényan.

Il a indiqué qu’il n’y aurait « aucune ingérence ni aucune tentative de contrôle, de direction ou de sape des institutions indépendantes », y compris celles du secteur de la justice, de la loi et de l’ordre : « C’est notre vision pour faire en sorte que la guerre contre la corruption ne soit pas elle-même corrompue par des interventions inappropriées ».

Selon KBC, Ruto a fait savoir que son gouvernement s’est acquitté de ses obligations de respecter l’indépendance judiciaire. Pour lui, le système judiciaire bien doté en ressources, indépendant, impartial et parfaitement professionnel est indispensable à la bonne gouvernance, à la loi et à l’ordre ; et est également essentiel à la viabilité financière, à l’efficacité des transactions et à la compétitivité des entreprises.

« L’indépendance institutionnelle du pouvoir judiciaire doit être maintenue à tout moment et l’indépendance des juges respectée en tant que geste minimum de respect de l’Etat de droit ».

Source: IWACU Burundi

La Première Dame SE Angeline NDAYISHIMIYE contribue pour le bien-être des malades mentaux

Il s’est tenu, ce lundi 24 octobre 2022 à Gitega, un Atelier National sur la Santé Mentale au Burundi, sous le thème: » Faire de la santé mentale et du bien-être pour tous une priorité mondiale ». C’était sous le haut patronage de Son Excellence la Première Dame de la République du Burundi et Présidente de la Fondation Bonne Action UMUGIRANEZA.

Ces activités ont été organisées en marge de la célébration de la journée mondiale dediée à la santé mentale qui normalement est célébrée le 10 octobre de chaque année. Au Burundi cette journée sera célébrée à Ngozi en date du 25 octobre 2022.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé « OMS », la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».

Au cours de cet atelier, les présentateurs sur différents thèmes ont montré que les causes des maladies mentales sont notamment les violances basées sur le genre, les effets des guerres civiles, l’injustice sociale, la consommation des drogues…etc

 Tous les intervenants au secteur de la santé mentale présents à cet atelier ont insisté sur la nécessité de création d’un Programme National de Santé Mentale.

Dans son discours, la Première Dame SE Angeline NDAYISHIMIYE a indiqué que les préjugés et les mauvaises croyances au tour de la maladie mentale engendrent de la stigmatisation et des violences de tout genre envers les malades et le recours aux soins appropriés est aussi compromis. Du point de vue des violences, la femme reste la plus vulnérable à cause des violences sexuelles et autres violences basées sur le genre dont elle peut être victime pendant les moments d’inconscience et surtout d’errance pathologique.

 Elle a signalé que la santé mentale, couplée avec le bien-être en général est un domaine très large et multisectoriel qui nécessite une implication et une collaboration plus large et mieux coordonné dans le cadre d’un programme national dans la mesure du possible.

Au moment où il s ‘observe moins de structures de soins de santé qui traitent les malades mentaux, la Première Dame a  lancé un appel aux intervenants en santé mentale à plus d’action dans ce secteur. Elle a aussi proposé à ce que chaque structure de soins de santé au Burundi ait au moins un psychologue pour écouter et orienter les patients.

Elle a en outre demandé à tous les Burundais de bien prendre en charge les malades mentaux et de savoir que la maladie mentale est guerrissable si elle est bien traitée.

Vous saurez que la Première Dame à travers la Fondation Bonne Action UMUGIRANEZA a déjà mis en place à Ngozi, un centre médicale d’écoute et de prise en charge prise en charge psychosociale.

Source: Ntare Rushatsi House

« Le pays a besoin de moderniser ses industries »

Lors d’une réunion tenue samedi 22 octobre avec les propriétaires des unités de transformation, le ministre de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique, Martin Niteretse les a exhortés à travailler en respectant les normes.

« Deux personnes sont déjà mortes à Rumonge et à Nyanza-lac du fait qu’ils ont consommé des produits ne remplissant pas la qualité », a fait remarquer le ministre Niteretse.

Il a fait savoir que les producteurs transforment des boissons qui ont des effets négatifs sur la santé et les mettent sur le marché sans consulter le BBN, le Bureau burundais de normalisation, qui contrôle la qualité.

Selon lui, les transformateurs ne respectent pas des procédés techniques. Il n’a pas hésité à donner des exemples : « Ils mélangent de l’eau, du piment, d’une poudre d’origine douteuse et de la levure pour fabriquer des boissons soi-disant jus à base de gingembre. Et des gens meurent et d’autres s’affaiblissent à cause de ces mauvais breuvages », s’indigne le ministre Niteretse.

D’après lui, la plupart de ceux qui fabriquent de vin de banane ne détiennent pas des plantations de bananeraies. « Ils ne s’approvisionnent pas de bananes sur le marché. Ils mélangent du sucre dans leur composition, ce qui aggrave la santé des Burundais ».

Il informe que ’’ces producteurs corrompent des agents de l’Etat pour qu’ils autorisent leurs unités de transformation à travailler au Burundi en toute légalité’’.

Pour le ministre de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique, ils implantent leurs entreprises dans les quartiers résidentiels et installent les équipements dans une pièce d’une maison. « Les tenanciers n’acceptent pas que les bureaux chargés de contrôler la qualité accompagnent leurs unités de transformation », déplore-t-il.

Selon lui, leurs produits ne remplissent pas les normes internationales. « Ils ne peuvent pas être écoulés en dehors du Burundi pour apporter des devises ».

Le ministre Niteretse confie que les responsables de ces entreprises n’obéissent pas les mesures de protection de l’environnement. A défaut de l’espace de traitement de déchets, ils déversent les eaux usées dans des caniveaux.

Il a mis en garde tout chef d’entreprise utilisant des documents qui n’ont pas de références ministérielles de se conformer à la loi avant le 28 octobre de cette année. « Le non-respect des mesures va entraîner la fermeture de l’entreprise ».

Les participants à cette rencontre ont demandé au BBN d’effectuer des visites au moins une fois par semaine enfin d’identifier ceux qui travaillent dans l’informel.

Parmi 700 unités de transformation enregistrées au sein du ministère en charge de l’industrie, seules 163 d’entre elles, essaient de travailler en bonne et due forme.

Source: IWACU Burundi

William Ruto : « Une communauté est-africaine sans frontières améliorera le climat des affaires »

Le président William Ruto a déclaré que la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) n’atteindrait son potentiel que si elle supprimait les obstacles aux frontières qui empêchent le libre-échange et la circulation des civils.

Le Chef de l’Etat Ruto a déclaré, lors de la célébration du 59è anniversaire des Héros de l’indépendance, qu’Une Communauté Est-Africaine sans frontières permettra une libre circulation des personnes, des biens et des services dans toute la région, créant des opportunités, de la richesse et de la prospérité.

Le président a fait savoir que l’EAC devrait ouvrir la voie à la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (AFCFTA). « C’est notre chance pour nous dirigeants et citoyens de l’EAC de travailler ensemble pour que nous puissions changer nos frontières, aujourd’hui perçues comme des obstacles, et les transformer en ponts afin que les biens, les services et les personnes puissent traverser et circuler librement dans la sous-région, sans obstacles », a déclaré le président William Ruto.

Le président William Ruto a exhorté les membres du monde des affaires à tirer parti des protocoles et des plates-formes de l’EAC et de l’ACFTA pour faire des affaires dans la région.

Le Chef de l’Etat kenyan a en outre encouragé la Communauté de l’Afrique de l’Est à s’impliquer dans des projets communs, en particulier dans les secteurs où les pays membres ont beaucoup de matières premières mais pas de main-d’œuvre de transformation.

Selon l’économiste Brian Amwai, l’Afrique de l’Est sans frontières a tout à gagner des relations étroites entre les entreprises, l’industrie et les immigrants entre ses pays. « Géopolitiquement parlant, le moment est propice, les arguments économiques sont solides et les étoiles politiques nationales semblent bien alignées dans la plupart des pays de l’EAC. Il est temps de saisir cette opportunité pour que la jeunesse d’Afrique de l’Est en profite ».

En outre, cet économiste soutient que même si les pays d’Afrique de l’Est venaient à faire des affaires sans barrières, les gouvernements devraient être vigilants et faire plus attention aux produits de contrebande.

D’après cet analyste, cette liberté peut être limitée si les gouvernements de ces pays ne parviennent pas à établir des lois commerciales appropriées. « Le commerce de contrebande et de marchandises illégales peuvent prospérer s’il n’y a pas de loi appropriée. De même, nous pouvons être témoins de détournements de biens sans une politique appropriée ».

Source: IWACU Burundi

HRP 2022 Monitoring Dashboard GBV AoR West and Central Africa region

6.9 million people estimated in need of humanitarian assistance for Protection-GBV in the West and Central Africa region in 2022. 70% of these people in need were targeted for humanitarian response plan 2022. A total of US$ 138.7 million required to deliver GBV life-saving assistance and protection to 4.8 million people across the 7 countries including Burkina Faso, Cameroon, Central Africa Republic, Chad, Mali, Niger and Nigeria in the region which have developed Humanitarian Response Plans, only 8.9 per cent of the required funds were met.

Despite funding shortfalls and operational challenges, humanitarian partners assisted 33 per cent of the targeted population. More than 1.6 million people were reached with 202300 Women and Girls including male reached by Specialized GBV services/GBV Response , 68486 reached with GBV Risk Mitigation &Dignity kits/security or hygienic Kits distribution, 891729 reached with GBV Awareness raising & Sensitization , 9035 on Economic and Social empowerment activities, 5213 on Training and capacity-building activities. Mains challenges raised across countries are low coverage of intervention areas by specialized GBV services, critical need to scale up lifesaving GBV services and advocate for access to reach affected communities

Source: UN High Commissioner for Refugees