Après la hausse du prix du carburant et celle du prix du ticket du transport en commun majoré de 100 Fbu dans la ville de Bujumbura et de 25% pour l’intérieur du pays, plusieurs usagers interrogés se disent indignés. Ils regrettent cette montée qui vient être de trop sur leur vie déjà chère.
« Tout est devenu cher, le loyer des maisons, la nourriture, … si le prix du transport en commun et du carburant s’invitent dans la danse, bientôt tout deviendra encore plus cher. Qu’allons-nous devenir ? Nos enfants vont mourir de faim », regrette un habitant de la zone Ruziba au sud de la mairie de Bujumbura rencontré dans un parking.
Si cet habitant s’inquiète quant à la cherté de la vie, certains sont dans la résignation alors que d’autres trouvent que 100 francs est un peu trop comme augmentation.
« On a aucun choix à part celui de payer, on ne va pas marcher, on sera toujours obligé de prendre les bus mais je pense que le gouvernement devrait créer un cadre de consultation où les citoyens seraient consultés avant la prise de telles décisions », fait savoir un enseignant de la zone Nyakabiga en commune urbaine de Mukaza.
Pour T.N, commerçant, 100 francs est trop comme augmentation, il devrait ajouter au moins 50 francs pour une augmentation de 300 francs sur le prix du carburant.
« On est habitué à ce qu’il y ait une augmentation de 20 francs, 50 francs mais pas plus. En tant que commerçant, je comprends cette revue à la hausse mais je trouve que 100 francs est quand même trop pour une augmentation du prix du carburant de 300 francs ».
Le prix du ticket du transport en commun a été augmenté de 100 francs. Il est passé de 400 francs à 500 francs pour les bus allant du centre-ville vers les quartiers périphériques les plus proches, de 450 à 550 francs pour les bus allant dans les environs du quartier Mirango, de 600 à 700 francs pour le quartier Ruziba et de 800 à 900 francs pour les quartiers Kajaga et Gatumba.
Source: LWACU Burundi