Day: October 11, 2022

Igenekerezo rya 11 gitugutu uko umwaka utashe hama hahimbazwa umunsi mpuzamakungu wahariwe umwigeme. Uburundi nabwo ntibwasigaye inyuma mu kuwuhimbaza.

Umunsi wahariwe umwigeme washizweho n’ingingo nomero 66/170 y’inama ya bose y’ishirahamwe mpuzamakungu ukaba wahimbajwe ubwambere mu 2011. Kuri uwo munsi amakungu aboneraho akaryo ko kwirimbura no gusuzuma aho agejeje mu gukingira agateka k’umukenyezi.

Uwo munsi mukuru ushitse mu gihe abigeme b’abarundikazi badahengeshanya guserukira igihugu mu makungu babicishije ku mpano zitandukanye zo kwinonora imitsi n’imico kama, bigakomeza guha agaciro igihugu cacu. Ni mugihe kandi Leta y’Uburund iiheruka gushiraho urubuga ngurukanabumenyi kugira abigeme n’abakenyezi bafise impano, ubuhinga n’ubumenyi butandukanye biyandikishe maze bamenyekane bongere bamenyekanishe ubwo buhinga bwabo.

Uwomunsi mukuru uzohimbazwa hisunzwe icivugo kivuga kiti : «Umwigeme atere imbere akingiwe mu buhinga ngurukana bumenyi».

Ico civugo kiduhamagarira twese gufasha umwigeme gushikira ubuhinga ngurukanabumenyi bumufashe gukarisha ubwenge ariko kandi akingiwe ingarukambi ashobora guhura nazo ariko arabukoresha.

Muri kino gihe , biribonekeza ko abigeme bakoresha ubwo buhinga ari bake ugereranije n’abahungu. Iterambere ry’ubuhinga ngurukanabubemenyi kw’isi yose ntirifasha gusa kwongereza ubwenge no kuronka akazi, ariko abigeme ntibakoresha ayo mahirwe ku mvo z’uko batavyitaho, inyubako zike, ibikoresho bijanye n’ugukoresha ubwo buhinga hamwe n’ukubura icitegererezo ciza ku babakurira mu bijanye n’ubwo buhinga. Kenshi abigeme bagendana ama terefone kugira bahanahane inkuru gusa, kandi boshobora kuzikoresha barorondera kuba abahinga mu bijanye n’urudandaza ruciye muri ayo ma téléphone. Kugirango ubwo busumbasumbane bugabanuke, birakenewe ko abo bigeme bafashwa gushikira ubwo buhinga ku rugero rumwe n’abahungu

Kubijanye n’Ubuhinga bwa none turashima ibikogwa bimaze gukogwa,hamwe n’ibiriko birakogwa kugira bifashe ugwaruka rw’abarundi hatibagiwe n’abigeme kugira bajane n’ibihe Mubijanye n’Ubuhinga bwa none. Aho twovuga gushiraho no kwigisha imigwi y’ubuhinga bwa none mu mashuri yisumbuye,gutanga ibikoresho bifasha,gushiraho ivyigwa bijanye no kwigisha ubuhinga mu ndinganizo z’amashuri, harashizweho ibigobirimwo ibikoresho vy’ubuhinga bwa none kugira bifashe ugwaruka kuronka imihora ngurukanabumenyi.

Ibirori vyoguhimbaza Uwo munsi mpuzamakungu wahariwe umwigeme bizoba kw’igenekerezo rya 14 Gitugutu 2022 mu ntaraya BURURI, ku murwa mukuru wa komine MATANA.

Tukaba dutumiriye Abarundi bose hamwe n’abashigikira Uburundi ngo bafashe abigeme guhimbaza uwo munsi mukuru wabahariwe mu kanyamuneza no mu kumutera intege no kumushigikira bimwe biboneka kugira ashishikare guharanira kazoza kiwe keza.

Twipfurije umunsi mukuru mwiza abigeme bose.

Source: Ministry of National Solidarity, Social Affairs, Human Rights and Gender

Zczc

Le 11 Octobre de chaque année le Burundi se joint aux autres Etats du monde entier pour célébrer la journée internationale dédiée à la fille.

La journée internationale dédiée à la fille a été décidée par l’Assemblée Générale des Nations Unies à travers sa résolution N°66/170. Elle a été célébrée pour la première fois en 2011. C’est l’occasion pour les Etats d’évaluer l’état d’avancement dans la protection et la promotion des droits de la fille.

Nous célébrons cette journée au moment où les filles burundaises, à travers les différentes compétences et talents, se distinguent dans les différentes compétions sportives et culturelles organisées au niveau régional et international, ce qui redore l’image du pays. Le Gouvernement du Burundi en partenariat avec le PNUD vient aussi de mettre en place une plateforme sur les compétences de la femme et saisi cette opportunité pour les encourager à se faire inscrire.

Cette journée est célébrée pour cette année sous le thème : « La fille est les TIC : accès et sécurité ».

Ce thème nous interpelle tous à soutenir la fille à avoir accès à la Nouvelle Technologie d’Information et de Communication tout en étant sécurisé contre les inconvénients liés à son utilisation.

6.Actuellement très peu de filles utilisent et bénéficient des outils et des programmes de TIC comparativement aux garçons. Alors que le développement des TIC dans le monde actuel facilite non seulement l’acquisition des connaissances et l’accès aux emplois décents, les filles en bénéficient moins à cause de la faible culture aux TIC par le monde féminin en particulier, du manque des infrastructures, d’équipements informatiques et de  la non motivation par les paires.

Souvent, les filles disposent des téléphones portables pour communiquer uniquement alors qu’elles peuvent aller au delà d’une simple utilisation jusqu’à devenir des opératrices téléphoniques mobiles et bénéficier d’importantes opportunités commerciales y afférentes.

Afin de diminuer cette disparité d’accès et exploiter le potentiel d’innovation et de croissance économique, il est opportun de faciliter les jeunes filles à embarquer dans le même bateau de développement à travers leur accès aux nouvelles TIC.

7  Nous saluons les actions déjà entreprises par le Gouvernement du Burundi pour permettre aux jeunes Burundais y compris la fille de se familiariser plus à cet nouveau mode  d’échange d’information et de la technologie à cet titre nous citons notamment Implantation et renforcement des capacités des clubs Tic dans les établissements secondaires , distribution des terminaux auprès des jeunes ,Inscription des programmes en rapport avec les TICS dans les programmes scolaires, existence  dans le plan directeur de digitalisation d’ un programme spécifique pour les jeunes et aux femmes, formation spécifique aux jeunes pour le codage informatique ;organisation, sensibilisation et renforcement des caravanes et des salons des TIC pour booster des starts up numérique et informatique ,des télécentres communautaires polyvalents dans les milieux ruraux pour permettre aux jeunes d’accéder au monde numérique c’est-à-dire des centres dotes d’outils informatiques mis à la disposition de la communauté

Les cérémonies de la célébration de cette journée internationale dédiée à la fille auront lieu le 14 octobre 2022 dans la Province BURURI au chef-lieu de la Commune MATANA.

Nous lançons un appel vibrant à toute la population et aux partenaires au Développement de faire de cette journée dédiée à la fille, l’expression d’un engagement ferme pour un meilleur avenir de la fille à travers la promotion et la protection de tous ses droits.

A toutes les filles du Burundi, nous vous souhaitons une bonne fête.

Source: Ministry of National Solidarity, Social Affairs, Human Rights and Gender

Après l’annonce de la levée de la mesure portant retrait d’agrément des bureaux de change ce 7 octobre, le taux de change n’a cessé de chuter sur le marché noir. Un coup dur aux gens en possession des devises alors que des cambistes jubilent. L’Olucome prévient des conséquences positives.

« Un dollar a chuté de 3500 jusqu’à 3000 BIF pour les grandes coupures et 2500 BIF pour les petites coupures. Avec la mesure de la banque centrale, cela va continuer de chuter jusqu’au taux officiel », confie Jimmy, un cambiste rencontré sur l’Avenue de l’amitié dans le centre-ville en mairie de Bujumbura ce 10 octobre. Selon lui, cela aura un impact positif sur l’économie nationale. Il espère que les prix de certains produits vont aussi chuter.

Après l’annonce de cette mesure, une urgence s’impose. Selon ce cambiste, toute personne en possession des devises cherche à faire le change de peur que la courbe tende vers le taux officiel : « Depuis ce samedi, nous recevons beaucoup de clients. Apparemment, il y avait beaucoup de devises dans le pays ».

Un autre cambiste se réjouit de la mesure visant à rouvrir les bureaux de change : « Depuis 2020, nous avons travaillé en clandestinité avec tout le risque d’être arrêté et emprisonné ou voir son argent saisi. Pour le moment, les patrons se font enregistrer à la banque centrale. J’espère qu’au plus tard ce mercredi, on aura retourné dans les bureaux de change ».

A 10 heures ce 10 octobre, des gens qui demandent le taux de change du jour étaient nombreux. Une déception pour certains. « J’ai entendu que le taux chute rapidement avec la mesure de la BRB. J’aimerais faire du change avant que l’on ne retourne au taux officiel. Mais c’est déjà trop tard, je vais enregistrer des pertes », se lamente une femme rencontrée à l’Avenue de l’amitié.

Pour Abdoul Ntiyankwanabose, chauffeur dans une agence faisant du transport entre le Burundi et la République démocratique du Congo, la mesure de réouverture des bureaux de change est importante pour la population : « C’est une bonne mesure. Il ne faut pas que les services de change continuent dans la clandestinité. Ce n’était pas facile de changer les devises au Burundi, on ne savait pas l’adresse des cambistes ».

Des conséquences positives

Pour le président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), Gabriel Rufyiri, cette mesure présente beaucoup d’avantages au niveau économique, financière et sécuritaire : « Cette mesure est une opportunité aux cambistes d’opérer officiellement. Ils étaient toujours dans l’insécurité. Pour le moment, leur sécurité sera garantie ». Et de se réjouir que les Burundais et les étrangers qui cherchent à faire des opérations de change se dirigeront désormais vers des bureaux connus.

Il rappelle que le pays gagnera aussi des impôts et taxes dès que les cambistes auront regagné leurs lieux d’attache.

Selon lui, des flux de devises vont augmenter : « Des devises circulaient en dehors des circuits normaux. Les bureaux de change vont donner des rapports à la BRB. Ainsi, il y aura de la traçabilité et la monnaie étrangère sera contrôlable ».

Cependant, pour que les devises soient abondantes dans le pays, il indique que plusieurs mesures financières et économiques doivent être prises : « Le gouvernement doit assainir l’environnement des affaires pour que les investisseurs étrangers puissent venir au pays ».

La mesure prise le 7 février 2020 portant retrait d’agrément des bureaux de change a été levée ce 7 octobre 2022. Le gouverneur de la banque de la République du Burundi (BRB), Dieudonné Murengerantwari, a appelé les anciens opérateurs dans le secteur et toute personne voulant y opérer à se faire enregistrer auprès de la banque centrale.

Source: IWACU Burundi