Rumonge : bientôt un site des sinistrés de la montée des eaux du lac Tanganyika

La montée des eaux du lac Tanganyika en mars 2020 a bouleversé la vie de la population riveraine en province Rumonge. La plupart ont vu leurs maisons inondées par les eaux du lac. Sur ordre de l’administration, ils ont été obligés de déménager pour éviter les risques de perte en vies humaines. Aujourd’hui , il est pour certains impossible de regagner leurs habitations.
Il y a lieu de se demander, comment vivent les sinistrés de cette catastrophe naturelle.

Selon le Gouverneur de la province Rumonge Consolateur Nitunga, le comité provincial de gestion des catastrophes a pris en mains la question des personnes affectées par la montée des eaux du lac Tanganyika. Sur les 180 ménages touchés par la montée des eaux du lac Tanganyika en 2020, seuls 44 ménages sont encore regroupés au site CEMINA, un ancien centre d’enseignement des métiers. Ce sont eux qui sont suivis régulièrement par l’administration, les autres ont été accueillis par les voisins.

Interrogés sur leur conditions de vie dans ce site, ces sinistrés de la montée des eaux, disent qu’ils sont exposés au froid et aux vents, la toux est fréquente chez les enfants, parce ils sont dans un hangar non fermé. La vie familiale n’existe plus, les hommes dorment d’un côté, les femmes et les enfants de l’autre. C’est, disent-ils une situation intenable.

Le souhait le plus ardent de ces sinistrés de la montée des eaux est de quitter ce site pour être installés ailleurs afin de pouvoir retrouver une vie familiale normale. A la doléance de ces sinistrés de la montée des eaux du lac d’être réinstallés ailleurs, le Gouverneur de Rumonge Consolateur Nitunga répond qu’un terrain de 5ha a déjà été identifié à Mutambara où ils seront relogés.
Il ne reste, dit-il, que l’autorisation d’aménager ce terrain, sinon les bailleurs ont affirmé que le budget est disponible pour la construction des maisons de ces sinistrés.

Source: Radio Television of Burundi

Célébration de la journée internationale des femmes par les militantes du CNL : les femmes, pilier du développement

Ce 10 avril, à la permanence nationale de ce parti, les femmes patriotes-Inyankamugayo du CNL ont célébré la Journée internationale des droits des femmes. Agathon Rwasa, président dudit parti, reconnaît la contribution des femmes dans le développement du pays.

« Si on regarde bien dans les ménages, généralement les femmes agricultrices contribuent jusqu’à 80 % de la récolte. Cela insinue alors que le développement dépend beaucoup des femmes », souligne Agathon Rwasa.

Il a tenu à rappeler que les femmes sont plus nombreuses dans le pays et leur a demandé de s’atteler au travail afin de contribuer efficacement dans le développement du pays.

Quant à Marie-Immaculée Ntacobakimvuna, secrétaire nationale à la promotion féminine dans ce parti, les femmes se voient privées de certains droits au Burundi.

Elle a cité notamment, certains hommes qui empêchent leurs femmes à travailler et certains employeurs qui n’embauchent pas les femmes suite aux congés de maternités.

Mme Ntacobakimvuna a en outre demandé aux femmes patriotes-Inyankamugayo de travailler dans des groupements pour leur développement et le développement de leur pays.

Source: IWACU Burundi

Kirundo: bénédiction et Dédicace de la succursale Cewe

L’ombdsman burundais Edouard Nduwimana a rehaussé de sa présence samedi 09 avril 2022 les cérémonies de bénédiction et Dédicace de la Succursale Cewe de la Paroisse Catholique Kanyinya en Province Kirundo. Monseigneur Joachim Ntahondereye du diocèse catholique de Muyinga a dirigé les cérémonies.

Joachim Ntahondereye l’archevêque de la diocèse de Muyinga a bénie par l’eau bénite tous les Chrétiens de la Succursale Cewe qui ont pris part à cette messe.

Cette succursale a été construite grâce aux contributions de certains natifs de cette colline de Cewe en commune Kirundo dont le sénateur J Bosco Hitimana.

Monseigneur Joachim Ntahondereye a souhaité que cette église soit pour les Chrétiens un lieu sacré où ils pourront écouter la Parole de Dieu qui est source de vie.

Cette succursale Cewe de la paroisse de Kanyinya est consacrée à Jésus le Bon berger, comme l’a indiqué Joachim Ntahondereye.

Dans son discours de circonstance, l’ ombdsman burundais Edouard Nduwimana a précise que ceux qui ont contribué pour la construction de cette église sont un bon exemple pour beaucoup de personnes et cela montre que les gens commencent à changer de mentalité car dit- il, dans les années antérieures les églises étaient construites par les pères blancs,a indique Edouard Nduwimana.

Edouard Nduwimana l’ombdsman burundais a profité de cette occasion pour exhorter les chrétiens de la succursale de Cewe à prendre soins de cette église et d’ y mener uniquement des activités relatives à la parole de Dieu.
L’ombdsman burundais a appelé les réfugiés de regagner le bercail et à la population de kirundo de vaquer Aux travaux de développement.

Monseigneur Joachim Ntahondereye du diocèse de Muyinga a décerné des certificats d’honneur aux personnes qui ont contribué à la construction de cette succursale de Cewe, branche de la Paroisse Kanyinya comme un geste de remerciement et a promis aux chrétiens de ce dernière qu’il y aura chaque semaine une messe célébrée par un prêtre à cette succursale.

260 millions de francs bu est le coût de la construction de cette succursale de Cewe en commune Kirundo.

Source: Radio Television Burundi

Gitega: le Président du Sénat célèbre le dimanche des rameaux à l’Église Méthodiste Unie

Le Président du Sénat burundais Hon Emmanuel Sinzohagera en compagnie de sa famille s’est joint dimanche 10 fevrier 2022 aux chrétiens de l’Église Méthodiste Unie dans la paroisse Saint Pierre de Nyabugogo en commune Gitega dans la prière dominicale des rameaux.

En saluant les chrétiens de la paroisse saint Pierre de Nyabugogo, le Président du Sénat en même temps Représentant légal de l’Eglise Methodiste Unie au Burundi Hon Emmanuel Sinzohagera a appelé les chrétiens à l’amour du prochain, à la prière pour la paix, à prêcher la bonne nouvelle et aux travaux de développement.

Dans l’optique d’augmenter la production agricole comme le gouvernement responsable et laborieux le souhaite, le Représentant légal Hon. Emmanuel a demandé aux chrėtiens de l’Eglise Methodiste Unie au Burundi à exploiter leurs propriétés foncières en jachère afin de développer les paroisses.

Le Président du Sénat a terminé ses propos en exhortant les burundais de ne pas être distraits par la guerre de la Russie et l’Ukraine plutôt de rester vigilants dans la prévention de la pandémie du covid-19 car il existe toujours dans le monde et emporte la vie humaine.

Source: Radio Television Burundi

Les travaux de construction du bureau présidentiel avancent normalement

Le chef de l’État Evariste Ndayishimiye, le vice président de la République Prosper Bazombanza, le secrétaire général du parti Cndd-Fdd et d’autres cadres de l’État se sont joints à la population dans les travaux organisés samedi au bureau présidentiel en construction dans les enceintes du palais de Gitega
Les travaux communautaires du jour au bureau présidentiel de Gitega consistaient au bétonnage de la deuxième dalle du bâtiment.

A l’occasion de ces travaux communautaires au bureau présidentiel de Gitega le chef de l’État Evariste Ndayishimiye a lancé un appel à contribution pour continuer les travaux. En tant que président de la République il s’est engagé à donner tout le salaire mensuel et sa famille va donner 10 millions de Fbu.

Le Vice président de la République, les cadres de la Primature et de la présidence ainsi que les membres du gouvernement ont donné leurs contributions. La plupart ont cédé leur salaire mensuel d’avril ou de mai et ont ajouté d’autres montants issus de leurs activités génératrices de revenus

Le parti Cndd-Fdd, les opérateurs économiques, banquiers, assureurs, commerçants, industriels, agri- éleveurs, ont promis d’apporter également leurs contributions, à la construction du palais présidentiel de Gitega; les uns ont promis de l’argent alors que d’autres ont promis de fournir des sacs de ciment et même des carreaux.

Les travaux de construction du bureau présidentiel de Gitega ont débuté en octobre 2021, cinq mois après le début, ils sont à 48%. Pour le chef de l’État il faudrait que tout soit fait pour que les travaux s’achèvent dans les seize mois prévus .

Source: Radio Television Burundi

La nouvelle moisson de l’Afrique: le développement durable par l’innovation pour la transformation

Une transformation riche de promesses est déjà entamée sur les terres agricoles d’Afrique. Les agriculteurs familiaux ont de plus en plus recours à des approches novatrices et à la recherche scientifique, qu’ils combinent à des savoirs traditionnels, pour augmenter la productivité de leurs champs, diversifier les cultures, améliorer leur nutrition et renforcer leur résilience face au climat.

Cette évolution peut aller beaucoup plus loin avec l’ajout d’outils numériques, une multiplication des liaisons avec les marchés et une plus grande efficience dans les chaînes agroalimentaires, particulièrement si le secteur privé et les politiques nationales viennent lui fournir un accompagnement.

C’est là le continent Africain que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’emploie à promouvoir, aux côtés d’un large éventail de partenaires: une Afrique où les systèmes agroalimentaires sont plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables.

Pour que cette transition s’accomplisse, les pays africains doivent en être les auteurs.

Du 11 au 14 avril 2022, plus de 50 pays africains se rassembleront lors de la trente deuxième session de la Conférence régionale de la FAO pour l’Afrique à Malabo (Guinée équatoriale), pour définir les priorités régionales de la transformation des systèmes agroalimentaires sur le Continent. Cette Conférence régionale est réunie à l’heure où 281 millions de personnes n’ont pas assez pour se nourrir tous les jours en Afrique, où près des trois quarts de la population africaine ne peuvent se permettre l’achat d’aliments nutritifs et où la sécheresse menace des vies et des moyens de subsistance dans la Corne de l’Afrique. Et ce, alors même que des pays continuent d’être aux prises avec les répercussions économiques de la pandémie de covid-19.

À l’instar de l’arbre, un grand fromager, qui figure sur le drapeau national de la Guinée équatoriale, et que l’on trouve sur l’île de Malabo, nous devons nous dresser face aux défis nombreux, concomitants et chevauchants, auxquels l’Afrique est confrontée. Cette réunion de haut niveau, qui doit durer quatre jours, aura pour théâtre le lieu où les dirigeants des pays membres de l’Union africaine ont pris l’engagement de transformer le secteur agricole africain et d’éliminer la faim en Afrique d’ici 2025.

Le temps nous est compté. À défaut d’efforts d’ampleur extraordinaire de la part de chaque pays africain, il sera difficile de répondre à ces aspirations et de concrétiser les objectifs de développement durable (ODD).

Le numérique et l’Accord portant création de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF) peuvent néanmoins changer la donne dans cet effort d’ampleur extraordinaire. Pour la FAO, la place du numérique est au cœur du développement rural. C’est ainsi que notre initiative «1000 villages numériques», qui fait désormais l’objet d’une expérimentation dans sept pays africains, vise à équiper les communautés d’outils et de services numériques destinés à écourter la durée de cette transition et à nous rapprocher d’un bien-être dans le monde rural. À travers cette initiative, la FAO a aidé des pays à utiliser des outils numériques dans la création de cadastres électroniques et à se servir d’applications qui, dans la lutte contre les nuisibles et les maladies, offrent des prestations de vulgarisation conçues pour toucher les agriculteurs les plus isolés.

Parallèlement, la ZLECAF peut induire une transition radicale du monde rural africain vers la prospérité. En effet, ce marché unique pour la région Afrique, qui représente 1,2 milliard de consommateurs, offre une perspective majeure de stimuler la croissance économique, de réduire la pauvreté et d’étendre l’inclusion économique. Une mise en œuvre rapide au plan national, prenant en compte les femmes et les jeunes, rendra cette perspective bénéfique à tous.

Et du reste, les pays africains ont déjà en main une série d’instruments conçus pour accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires et le développement rural. Le premier d’entre eux est le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), soit l’initiative d’échelle continentale conduite par des pays africains, dont la vocation est d’éliminer la faim et de réduire la pauvreté grâce au développement de l’agriculture.

Je salue l’engagement des pays africains, récemment renouvelé, d’accélérer la mise en œuvre du PDDAA en vue de la réalisation des engagements de Malabo. La FAO se tient prête à appuyer cet effort, notamment par le renforcement de la qualité des données servant à mesurer l’état de ces réalisations dans le cadre des examens biennaux du PDDAA.

Les autres instruments à disposition propres à accélérer l’avancement vers ces objectifs sont le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), qui procure aux parties prenantes africaines un cadre commun de construction d’infrastructures intégrées destinées à stimuler le commerce et l’emploi; la Stratégie de l’Union africaine sur les changements climatiques, qui vise à concrétiser la vision de l’Agenda 2063 en renforçant la résilience du continent africain face aux effets négatifs du changement climatique; la Stratégie pour la science, la technologie et l’innovation en Afrique, qui peut être énormément bénéfique pour l’agriculture et stimuler le commerce intra-africain en faisant de celui-ci un moteur du développement.

L’appropriation africaine et l’initiative africaine sont d’importance vitale dans ces programmes.

Ces dossiers, avec d’autres, seront au cœur des débats de la Conférence régionale. Les tables rondes ministérielles seront axées sur les aspects suivants: priorités en matière de politiques publiques pour atténuer les impacts de la covid-19 sur les systèmes agroalimentaires africains; investissement dans la restauration des écosystèmes en Afrique en vue d’une transformation des systèmes agroalimentaires; promotion du commerce et des investissements dans le cadre de la ZLECAF; inclusion des femmes, des jeunes et des agriculteurs ruraux dans les systèmes agroalimentaires du continent.

J’invite les décideurs, les organisations de la société civile, les établissements de recherche, le secteur privé, les partenaires donateurs et tous les acteurs s’intéressant à la transformation de l’Afrique par l’innovation dans l’agriculture à suivre les travaux de la conférence.

Les débats seront sous-tendus par le Cadre stratégique 2022-2031 de la FAO , qui contribue au Programme 2030 pour le développement durable et fixe notre feuille de route vers la réalisation des «quatre améliorations»: amélioration de la production, amélioration de la nutrition, un meilleur environnement et de meilleures conditions de vie pour tous, en ne laissant personne de côté.

Certaines initiatives phares de la FAO sont déterminantes pour ces objectifs: l’Initiative Main dans la main, qui cerne les lacunes de la transformation des zones rurales et associe aux différents pays des partenaires afin d’obtenir des résultats tangibles. Elle s’appuie sur une plateforme de données géospatiales forte de l’abondance des données de la FAO sur les secteurs essentiels. À ce jour, 27 pays africains ont rejoint cette initiative mondiale et d’autres pays d’Afrique sont encouragés à y prendre part et à en profiter.

La FAO a récemment lancé l’initiative «Un pays – un produit prioritaire» en Afrique afin d’aider les pays à développer des chaînes de valeur durables et de toucher de nouveaux marchés.

Notre Initiative Villes vertes, qui intègre les espaces verts et l’agriculture dans la planification urbaine, se déploie dans plusieurs villes africaines. Cette initiative rend les villes plus durables et crée des circuits courts qui approvisionnent les marchés en produits alimentaires nutritifs. Toutes ces initiatives reçoivent leur impulsion des pays qui se les approprient, ce qui exprime la valeur déterminante de toute mesure d’échelle nationale.

Ensemble, nous pouvons opérer la transition de l’agriculture africaine vers l’Afrique que nous voulons.

Source: IWACU Burundi