Le premier ministre reçoit en audience deux responsables de commissions spécialisées

Le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni a reçu en audience mardi 22 février 2022 respectivement le Président de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) Pierre Claver Ndayicariye et celui de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) Sixte Vigny Nimuraba. Les deux personnalités venaient lui présenter leurs rapports annuels de 2021.

Le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni a félicité les membres de la CVR pour le travail accompli. Il a signalé que le rapport produit démontre que la catégorisation des crimes commis en 1972 est établie en deux niveaux.

Selon toujours le premier ministre, ce rapport qualifie ces crimes comme des crimes de génocide contre les hutus, des crimes contre l’humanité.
Pour les crimes de génocide contre les hutus, ce rapport démontre que ces crimes ont été organisés et pilotés par le gouvernement qui était en place, a poursuivi le premier ministre.

Parlant des crimes contre l’humanité, le premier ministre a souligné que le rapport de la commission vérité et réconciliation démontre que certaines populations de l’ethnie tutsi et hutu dans les régions des plaines de l’Imbo comme à Nyanza-lac ont été massacrées sans que le gouvernement de cette époque pilote ces actes.

Alain Guillaume Bunyoni a fait savoir que le gouvernement du Burundi va traiter et travailler sur ce rapport de la CVR conformément aux lois et règlements du pays dans le but de faire connaître la vérité et renforcer la réconciliation .
Pour la CNIDH, le ministre félicite cette dernière du fait qu’elle accomplit bien son travail. Ce rapport de la CNIDH montre que tous les cas qui ont été soulevés dans le domaine du non respect des droits de l’homme ont été traités.

A la question relative aux préoccupations soulevées par les parlementaires le jour de la présentation du rapport annuel 2021 par la CNIDH, le Premier ministre a précisé que c’est normal que dans leurs actions de contrôle des activités, les élus du peuple doivent poser des questions là où ils voient que ce n’est pas claire pour obtenir les éclaircissements nécessaires.

Source: Radio Television Burundi

L’Ombudsman tente une médiation entre le MDNACBI et la population de Mudubugu

Dans le cadre du renforcement de la culture du dialogue social comme mode de prévention des conflits et du renforcement de la cohésion sociale, l’Ombudsman du Burundi Edouard Nduwimana a rencontré lundi 21 février 2022 à Gifugwe en commune Gihanga, les élus locaux, les administratifs et la population.

L’Ombudsman burundais a indiqué que l’objectif de la réunion «était de renforcer la paix et la sécurité, la bonne gouvernance, le développement et la cohésion sociale en prévenant d’éventuels conflits.
Il a appelé la population de Bubanza à renforcer les comités mixtes de sécurité et la quadrilogie pour sauvegarder la paix et la sécurité afin qu’elle puisse savourer les dividendes de la paix.

Edouard Nduwimana a promis que prochainement le bureau régional Ouest de l’institution de l’Ombudsman sera ouvert dans le cadre de la décentralisation de cette institution, au moment où cette région enregistre pas mal de conflits.

En marge de cette réunion, l’Ombudsman burundais Edouard Nduwimana en compagnie du ministre de la défense nationale et des anciens combattants Alain Tribert Mutabazi a effectué une descente, dans le cadre de la médiation à Mudubugu-Gihungwe en Commune Gihanga. Il a rencontré une population estimée à 50.000 familles concernées par un conflit foncier de plus de 700ha l’opposant au ministère de la défense nationale et des anciens combattants. Ce terrain en litige sert normalement aux militaires du camp Mudubugu dans la pratique des exercices d’entraînement dont les exercices de tirs d’entraînement.

L’objet de cette descente conjointe de l’Ombudsman et du ministre de la défense nationale et des anciens combattants était d’échanger avec la population au sujet de ce terrain litigieux, à la suite d’une plainte des familles de cette localité à l’institution de l’Ombudsman. Ces familles avaient déposé leur plainte contre le ministère de la défense nationale.

L’Ombudsman Edouard Nduwimana a indiqué qu’il a reçu les versions des deux parties et a fait savoir que son institution va les confronter en vue de trouver une issue favorable pour les deux parties.

Source: Radio Television Burundi

Ces déshéritées qui souffrent de l’absence de loi sur la succession

Depuis 2004, un projet de loi sur la succession a été préparé mais n’a jamais été voté. La coutume réserve aux hommes le droit d’héritage, toutefois certaines familles s’affranchissent de cette tradition. Un expert en droit foncier parle d’un droit coutumier inégalitaire qui viole la Constitution.

Colline Rusekabuye de la commune Musigati, en province Bubanza, est une localité ‘’spéciale’’ en matière de succession. Les parents n’attendent pas d’être à l’agonie ou d’entrer dans le troisième âge pour prononcer leur dernier souhait quant au sort de leur patrimoine. Dès que les enfants atteignent l’âge adulte, le père leur partage déjà ses propriétés.
Un chef de famille de 64 ans a déjà partagé son patrimoine entre ses 11 enfants, 6 garçons et 5 filles. En plus d’une propriété foncière qu’il avait héritée de son père, il a pris soin d’acheter beaucoup d’autres terres, depuis son jeune âge.

Après le mariage de son premier fils, il décide de partager son patrimoine avec ses ayants-droits, « pour éviter les conflits qui pourraient éclater après sa mort». Malgré des propriétés assez vastes, il a « respecté la tradition », les filles ne pouvant pas hériter équitablement avec les fils. Il a ainsi partagé ses terres en 7 parts : 6 parts égales pour les 6 garçons, les 5 filles devant se partager la part restante. « C’est la tradition. Et aucun enfant n’est lésé. Ils vivent en harmonie », explique ce sexagénaire.

Didace, un jeune homme de cette colline, estime aussi qu’il ne peut pas avoir une part égale à celle de ses sœurs : « Elles vont aller se marier ailleurs. Peut-être avec des maris plus riches. Elles pourraient même avoir mieux que moi. »

Une tradition dépassée chez certains

Sur cette même colline Rusekabuye, certaines familles ignorent cette coutume pour privilégier le principe d’égalité.
Une jeune femme mariée, qui a déjà hérité, témoigne que son père a partagé ses propriétés foncières en parts égales pour les filles et les garçons. Mais pour ces derniers, il a ajouté à chacun une parcelle pour construire.

Cultivateur de palmiers, ce chef de famille a expliqué à ses enfants qu’il ne lègue pas ses biens uniquement aux garçons pour les inciter à retrousser leurs manches pour gagner leur vie. « Car notre père lui-même a acheté la plupart de ses propriétés. Il ne les a pas héritées », explique cette jeune femme. Elle confie, toutefois, que sa sœur aînée a fini par vendre son héritage par crainte que les frères dépossèdent leurs sœurs de leurs terres, à la mort de leur père. Plusieurs d’autres filles ont affirmé qu’elles vendent leurs parts pour éviter la dépossession.

Le chef de colline Rusekabuye indique que les parents de cette localité ont la tradition de partager leurs biens entre leurs enfants pour prévenir les conflits qui peuvent survenir après le décès du père. Il affirme que beaucoup de familles, une cinquantaine, l’ont déjà appelé en tant que leader communautaire pour être témoin de l’héritage. Une très bonne chose, pour lui.
Il se félicite que, sur sa colline, les conflits fonciers ont diminué grâce à cet héritage anticipé.

Une coutume contraire à la Constitution

Emery Nukuri, docteur en droit foncier, indique qu’en l’absence d’une loi, le droit coutumier et la jurisprudence peuvent s’appliquer. Malheureusement, observe ce juriste, le droit coutumier du Burundi est contraire à la Constitution et aux textes internationaux ratifiés par le Burundi, qui garantissent l’égalité et la non-discrimination. « La coutume burundaise est inégalitaire».

La coutume offre le droit d’héritage aux garçons seulement. La fille n’a le droit qu’à une petite portion de terre appelée ‘’igiseke’’ correspondant à la part d’un seul garçon, d’après Emery Nukuri. « Peu importe le nombre de filles, qu’elles soient 10 ou 20, elles doivent partager cette portion et n’ont même pas le droit de la vendre ».

Il parle aussi de la jurisprudence en vigueur qui remonte à 1959. Cette loi dit que seules les propriétés meubles et immeubles qui se trouvent dans les centres urbains se partagent en parts égales entre les filles et les garçons. Mais, selon M. Nukuri, son application n’est pas uniforme sur tout le territoire national. Les juridictions ne l’appliquent pas de la même manière car cette jurisprudence est floue. De surcroît, elle n’est pas publiée et vulgarisée.

Pour ce professeur d’université, les juridictions ne devraient pas en principe avoir de problème lié à l’absence d’une loi claire. Ils devraient se baser sur la Constitution qui garantit la non-discrimination et l’égalité. D’après lui, le constat est que les juges ont peur d’appliquer la Constitution par rapport à la coutume.

Ce spécialiste en droit foncier assure que la loi sur la succession est nécessaire. Mais la grande préoccupation est de savoir si elle serait une loi égalitaire, observe-t-il. Si jamais elle est mise en place, explique M. Nukuri, elle devrait être « une loi sur la succession et les régimes matrimoniaux » qui montrent comment les biens familiaux doivent être gérés.

Mais ce juriste se montre peu confiant quant à l’égalité homme-femme en matière de succession à cause des pesanteurs socioculturelles. Les femmes elles-mêmes s’auto-discriminent. Elles n’osent pas réclamer le droit d’héritage, de peur d’être appelés ‘’ingare’’ (rebelles) dans la société.

Les décideurs ne veulent pas en entendre parler

Pour Alphonsine Bigirimana, experte en développement inclusif, c’est insensé et injuste que les femmes n’aient pas accès à la terre.

Elle estime que le principal défi est le manque de volonté politique : « Cela fait plusieurs années que le plaidoyer sur la mise en place de la loi sur la succession se fait, mais les décideurs n’affichent pas de volonté. »
Cette juriste-avocate avance que la coutume n’est pas une référence légale sur laquelle se baser : « La coutume diffère d’un milieu à un autre et ne peut pas être une référence dans une société moderne. La preuve en est que les juridictions sont débordées par les cas de conflits fonciers. »

Certains hauts cadres du pays ont déjà affiché publiquement le manque de volonté pour une égalité homme-femme en matière d’héritage. Le dernier cas remonte à novembre 2021. Le président de l’Assemblée nationale, Gélase Ndabirabe, lors de ses vacances parlementaires à Muramvya, a abordé la question liée à l’accès des femmes à l’héritage familial.

Le président de la chambre basse du Parlement a assuré que ce débat n’a plus lieu d’être et qu’un encadrement juridique en la matière apporterait plutôt son lot de malheurs : « Il y a quelque temps, cette question d’héritage a été beaucoup débattue par certaines femmes des milieux urbains. Mais on s’est rendu compte que ce n’étaient que des femmes intellectuelles qui en parlaient. Et leur intention était de dépraver la culture burundaise.»

Ce représentant du peuple signale que le Gouvernement et d’autres instances ont posé la question aux adultes, hommes et femmes. « Et tous ces gens ont dit non, surtout pas cela ! Ils ont dit qu’une loi sur la succession en faveur des filles et femmes occasionnerait beaucoup de problèmes», a-t-il conclu.

Ses propos font écho à ceux tenus par le défunt président Pierre Nkurunziza en province Kayanza, il y a quelques années. Il avait juré qu’il ne permettrait pas qu’une telle loi soit adoptée.

Un projet de loi mort et enterré ?

Le président de la commission de la justice et des droits de l’Homme à l’Assemblée nationale, Evariste Ndikumana, affirme que la ‘’loi portant libéralités et succession’’ a été proposée par l’Assemblée nationale, en concertation avec l’association des femmes juristes, et soumise au gouvernement depuis septembre 2004.

Pourquoi n’est-elle pas encore votée ? Il faut chercher la réponse au niveau du gouvernement, affirme le député Ndikumana. « L’assemblée nationale a fait ce qu’elle devait faire. La loi est sur la table du gouvernement».

Il estime que la loi spécifique sur la succession est nécessaire car même l’héritage chez les hommes n’est régi par aucune loi écrite. Pour lui, c’est dommage que les juridictions se basent sur la coutume pour trancher car cette dernière diffère d’une région à une autre. A défaut d’une loi spécifique sur la succession, la Constitution prime, souligne ce député.


Source: IWACU Burundi

Bubanza : le pont de secours de Murago s’est affaissé, les usagers déboussolés

Après l’effondrement total du pont Murago reliant Bujumbura et Bubanza sur la RN9, un pont de secours installé est sur le point de s’effondrer suite aux pluies de ce dimanche 20 février, il n’est plus fonctionnel.

Lundi 21 février. Nous sommes autour de 10 heures. Le constat est amer. L’état du pont Murago est pitoyable. Les quatre conteneurs placés en dessus pour servir de soutènement n’ont pas pu résister au courant d’eau. Les deux du milieu ont cédé et le pont s’est affaissé. Les bars métalliques et les planches se sont ensuite cassés.

La circulation des biens et des services est devenue très difficile. De part et d’autre du pont, des attroupements s’observent. Des chauffeurs des bus type Toyota Hiace, ou des voitures de transport dits Probox, des conducteurs de taxis-motos, des taxi-vélos se lamentent.

Les passagers sont contraints à faire des escales et des détours. Des bus qui viennent de Bujumbura s’arrêtent côté Bujumbura-rural. Idem pour ceux venus de Bubanza qui déchargent de l’autre rive, côté commune Rugazi.
Et les pertes sont énormes. « Pour le moment, du parking Ngagara jusqu’ici, les passagers nous paient 1.000 BIF. Or, avant, de Bujumbura à Muzinda, chaque personne devait payer 1.500 BIF », raconte Juma alias Shonyanga, un chauffeur de bus Bujumbura-Bubanza.

Et pour retourner à Bujumbura, il signale qu’il est très difficile de totaliser 18 passagers. En effet, explique-t-il, ’’des taxis-motos, des tuk-tuk se garent à cet endroit. Et un conducteur de taxi-moto se permet aujourd’hui de prendre deux ou trois clients. Et nous, comme nous sommes obligés d’attendre que tous les sièges soient occupés, on perd énormément du temps’’.

Ce chauffeur indique qu’avant cet effondrement du pont Murago, il pouvait gagner facilement 70 mille ou 80 mille BIF par jour. « Mais, aujourd’hui, je ne sais pas si j’aurai même 20 mille BIF. Nous demandons des travaux d’urgence pour réhabiliter cette infrastructure ».

Marc Ndihokubwayo, un passager abonde dans le même sens. « Moi, je viens de Musenyi, à Bubanza. De là, jusqu’au parking de Ngagara, on payait 2.500 BIF selon les nouveaux tarifs. Mais, aujourd’hui, de Musenyi jusqu’ici au pont Murago, je viens de payer 2.000 BIF. Et d’ici jusqu’à Ngagara, je dois payer au moins 1.000 BIF. Bref, sur le ticket habituel, il y a une hausse inconditionnelle de plus de 500 BIF. »

Ceux qui font le déplacement des produits agricoles comme le riz, le manioc, le maïs, … se lamentent aussi. « Pour un bagage qui coûtait 20 mille BIF, ils doivent payer désormais 25 mille BIF », raconte Eric Niyongabo, un chauffeur.
Et là, ce n’est pas fini. Arrivés sur le pont Murago, ils paient aussi des jeunes hommes pour transporter leurs bagages sur la tête jusqu’à l’autre rive.

Des agents de la Regideso qui étaient sur place sont aussi inquiets. En effet, des tuyaux d’alimentation d’eau sont menacés. Une fois abîmés, certains coins du nord de Bujumbura comme Carama, Gahahe, risquent de ne pas être alimentés en eau.

A quand la réhabilitation du principal pont ?

D’autres personnes rencontrées sur place déplorent la lenteur dans la réhabilitation du principal pont. « C’est déjà plus de deux que le pont Murago s’est effondré. Pourquoi il n’est pas encore reconstruit ? Que font les autorités provinciales ? », se plaint I. H, un homme croisé sur place. Il souligne que cette route, RN9, alimente la ville de Bujumbura en produits agricoles surtout.

Un autre jeune homme ajoute que l’affaissement était prévisible. « Comment peut-on réhabiliter un pont avec des conteneurs ? Et des camions continuent d’extraire du matériel de construction dans la rivière. Ces travaux fragilisent les rives. » Pour lui, la solution durable est de reconstruire le principal pont qui s’est cassé, il y a deux ans.

Sur place, on y voit aussi des pancartes de l’ARB sur lesquelles on peut lire ’’Travaux en cours’’. Mais, apparemment, les travaux sont au point mort. Juste deux machines bulldozers y sont stationnées.

Il faut noter que ce pont de secours venait d’être installé, il y a presqu’un an, par l’Agence routière du Burundi pour une somme de 320 millions de BIF.

Source: IWACU Burundi

Pylontech’s ESS Helps Japan Reach its “Beyond Zero” Carbon Goals

SHANGHAI, Feb. 22, 2022 /PRNewswire/ — Pylon Technologies Co., Ltd. (hereinafter referred to as “Pylontech”) recently obtained Japanese S-Mark certificate based on the JIS C 8715-2:2019 test standard from TÜV Rheinland Japan, an authoritative in-country certification body. Following the 37Ah energy storage cell (model: 37PN) passing the earthquake protection test earlier, Pylontech obtained Japanese S-Mark certification for its Force-H2 Battery Energy Storage System.https://mma.prnewswire.com/media/1750382/1.jpg

Pylontech entered Japanese market in 2016, and its shipments have been increasing year by year. In order to meet the demand for product safety certification in Japanese market, Pylontech made passage of Japan’s certification tests a key component of its R&D efforts several years ago. The LFP single cell 37Ah (model: 37PN) , with Japanese JET certification and certifications from TÜV Rheinland Japan, has been deployed in various Pylontech modules and battery systems. In 2022, Pylontech expects to obtain the JET certification based on the JIS C 8715-2:2019 test standard for several other products.

With a vertically integrated industry chain, Pylontech is one of the few energy storage solution companies in the world with independent R&D and manufacturing capabilities for core energy storage components such as cells, modules, battery management systems and energy management systems. In the past ten years, Pylontech has provided stable and reliable energy storage systems for 350,000+ home users in more than 80 countries worldwide, delivering in the aggregate 3.6 GWh of capacity. According to London-based information and analytics provider IHS Markit, in 2020, Pylontech ranked second in the world in terms of shipments of proprietary home energy storage products. Stable quality and reliable performance are keys to Pylontech’s continued success.https://mma.prnewswire.com/media/1750383/2.jpg

The Japanese government announced in October 2020 that Japan planned to become carbon neutral by 2050. To achieve this goal, government authorities have implemented various measures to encourage home users to adopt new energy sources, in addition to offering an aggressive subsidy policy for households that implement zero-energy house retrofits. Lithium battery energy storage systems are highly economical and practical.

Maximizing the benefits for users and providing the most stable and reliable systems is the principle that Pylontech has been adhering to. “In 2022, Pylontech is ambitious to increase its energy storage business in Japan, and to accelerate the progress of Japan’s ‘Beyond-Zero’ Carbon initiative,” said the company’s VP of International Business Geoffrey Song.

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‫توقيع اتفاق دولي بين شركة أنظمة الاتصالات والإلكترونيات المتقدمة وأحد المطارات الحائزة على جوائز

بنغالور، الهند22 فبراير / شباط 2022/PRNewswire/ — وقعت شركة مطار بنغالور الدولي المحدودة (BIAL) – وهي الشركة القائمة على إدارة مطار كيمبيغودا الدولي في بنغالور (ويُشار إليه باسم مطار كيمبيغودا الدولي (BLR))، وهو أحد أسرع المطارات نموًا في العالم، اتفاقية مع شركة ACES India Private Limited، وهي شركة فرعية مملوكة بالكامل لشركة أنظمة الاتصالات والإلكترونيات المتقدمة (ACES) لتوفير خدمات البنية التحتية للاتصالات المتنقلة، بما في ذلك شبكة الجيل الخامس (5G) لمدة 10 سنوات.https://mma.prnewswire.com/media/1750331/ACES_BIAL_Logo.jpg

تهدف الاتفاقية إلى توفير خدمات البنية التحتية الخاصة بالاتصالات المتنقلة لخلق بيئة مجهزة بالتقنيات المتقدمة والذكية لخدمة الركاب والمسافرين والمقيمين والزوار بمطار كيمبيغودا الدولي لمدة 10 سنوات.

أوضح الدكتور أكرم أبوراس، الرئيس التنفيذي لشركة أنظمة الاتصالات والالكترونيات المتقدمة، رؤية الشركة للتوسع بشكل أكبر في جميع أنحاء المنطقة باعتبارها شركة رائدة دولية مالكة للبنية التحتية. كما أكد أن الاتفاقية تنص على أن تتولى الشركة تجهيز البنية التحتية للاتصالات في المطار وتزويد المطار بأحدث التقنيات المتقدمة والذكية التي من شأنها توفير خدمات الاتصالات المتنقلة فضلًا عن تقديم تغطية أفضل وتحسين تجربة المستخدم من خلال زيادة سرعات الإنترنت المُستخدم عبر الهاتف المحمول في المطار ومناطق الخدمات المرتبطة بالمشروع. وبناءً على ذلك، عُقدت شراكة متزامنة لمدة 10 سنوات لتحقيق رؤية شركة مطار بنغالور الدولي المحدودة التوسعية “لمطار كيمبيغودا الدولي”.

وأكد الدكتور خالد المعشوق، المدير العام للشؤون الفنية في شركة أنظمة الاتصالات والإلكترونيات المتقدمة، أن توقيع المشروع يعني التزام شركة أنظمة الاتصالات والإلكترونيات بتوفير أحدث خدمة لشبكة الاتصالات المتنقلة في المنطقة العامة، وبالتالي دعم الأنشطة الاجتماعية والتجارية للركاب في مطار كيمبيغودا الدولي على مدار العام. وكون هذا المطار أحد العناصر الأساسية في البنية التحتية للبلاد فهو يُعد من أكثر المشاريع القائمة المرموقة.

أعربت إدارة شركة مطار بنغالور الدولي المحدودة عن فخرها بالشراكة مع شركة أنظمة الاتصالات والإلكترونيات، والتي تهدف إلى تجهيز البنية التحتية بأحدث وسائل الاتصالات اللاسلكية وتطويرها.

 وشهد الحدث وحضره السيد محمد ن. مظهر، مدير شركة ACES India Pvt. Ltd.، وكبار المسؤولين من أقسام تكنولوجيا المعلومات والاتصالات والمشتريات والشؤون المالية والشؤون القانونية بشركة مطار بنغالور الدولي المحدودة.

تُعد شركة ACES India Private Limited شركة فرعية مملوكة بالكامل لشركة أنظمة الاتصالات والإلكترونيات. وشركة أنظمة الاتصالات والإلكترونيات هي إحدى الشركات العالمية الرائدة في المملكة العربية السعودية وجنوب شرق آسيا والشرق الأوسط في مجال تنفيذ البنية التحتية للمشاريع الضخمة، وقد نُفذ بالفعل العديد من المشاريع المهمة، ومن أبرزها توسعة المسجد الحرام في مكة، ومشروع مترو الرياض للنقل العام، ومطار الملك خالد الدولي بالرياض، وذلك بالإضافة إلى العديد من المشاريع الدولية الأخرى.https://www.aces-co.com/

بدأت شركة مطار بنغالور الدولي المحدودة أعمالها في مايو 2008 وتؤدي دورًا رئيسيًا في دفع اقتصاد المنطقة – حيث توفر رحلات إلى الوجهات الرئيسية في الهند وفي جميع أنحاء العالم. ويُعد مطار كيمبيغودا الدولي في الوقت الحالي أكثر المطارات ازدحامًا في جنوب الهند، ويحتل المرتبة الثالثة من حيث حركة الركاب على مستوى البلاد، حيث استقبل 33.65 مليون راكب في عام 2019. والجدير بالذكر أن هذا المطار قد حصل على لقب أفضل مطار إقليمي في الهند وآسيا الوسطى في حفل توزيع جوائز سكاي تراكس العالمية للمطارات لعام 2020، وذلك للمرة الخامس على مدار 11 سنة. كما حاز المطار على جائزة أفضل طاقم عمل بالمطارات في الهند وآسيا الوسطى في حفل توزيع جوائز سكاي تراكس لعام 2021. علاوةً على ذلك، يعتبر مطار كيمبيغودا الدولي المطار الوحيد في العالم الذي فاز بجوائز جودة خدمات المطارات التابعة لمجلس المطارات الدولي (ACI-ASQ) لمدة ثلاث سنوات متتالية.www.bengaluruairport.com.

الشعار: https://mma.prnewswire.com/media/1750331/ACES_BIAL_Logo.jpg