Burundi/FIDA : un accord pour assurer la sécurité alimentaire en milieu rural

Le gouvernement du Burundi a signé, ce 27 avril, un accord de financement de plus de 53 millions USD avec FIDA pour le programme de développement de l’entreprenariat rural (PRODER). Ce dernier vise la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire.

« Le projet visé par le présent financement a pour but de contribuer à la réduction de la pauvreté, amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire des communautés rurales », indique Domitien Ndihokubwayo, ministre des Finances, du Budget et de la Planification.

Et de souligner que la convention signée est composée d’un montant d’au moins 53 millions USD dont un don de FIDA de 42,9 millions USD et un prêt concessionnel de 10, 7 millions USD.
Il salue l’objectif poursuivi dans ce projet : promouvoir de manière équitable l’entrepreneuriat des jeunes ainsi qu’un environnement propice au développement des entreprises agropastorales et au renforcement de la résilience des populations rurales les plus vulnérables. Il a fait savoir que le gouvernement vise aussi à étendre les interventions dans toutes les provinces du pays.

Selon Sara Mbago Bhunu, directrice régionale chargée de la division Afrique de l’Est et Australe au sein du Fonds international de développement agricole (FIDA), ce projet vise l’amélioration du paysage entrepreneurial pour les jeunes burundais vivant en milieu rural.
Elle soutient que ce programme touchera les communautés rurales et mettra en place un plan de résilience pour le système national de production.

Et de faire savoir que les infrastructures agricoles seront renforcées pour faire face aux inondations et autres aléas climatiques : « Il y aura aussi le renforcement des capacités pour les jeunes entrepreneurs des projets agropastorales et les cadres du ministère de l’Agriculture pour le développement du secteur agricole au Burundi ».

Signalons que le projet PRODER sera exécuté durant 7 ans (2022-2028) dans les zones rurales avec un montant de 89,4 millions USD. Il interviendra dans 12 provinces et touchera 85.000 ménages ayant environ 510.000 membres dont 50 % des jeunes. En ce qui est des résultats attendus, 39.000 emplois seront créés ou consolidés dans les zones d’intervention.

Source: IWACU Burundi

La Première Dame reçoit les jeunes ambassadeur de l’UA pour la paix

La 1ère Dame du Burundi Angeline Ndayishimiye a reçu en audience les jeunes ambassadeurs de l’Union africaine pour la paix, qui étaient venus au Burundi dans le cadre du dialogue continental sur l’Agenda Jeunesse , la paix et la sécurité. Ces jeunes voulaient recevoir davantage d’informations sur actions menées par le bureau de la première dame à travers l’Office de la première dame pour le développement au Burundi( OPDD) et de la Fondation Bonne Action Umuguraneza. Ils ont notamment été intéressés par le programme de lutte contre la malnutrition et le programme de cantines scolaires. Ils ont apprécié toutes ces actions menées mais aussi celles qui sont menées dans le cadre de l’encadrement de la jeunesse. Ces jeunes ont encouragé la 1ère Dame à continuer à œuvrer dans le sens de développement du pays et de l’autonomisation des jeunes
Ils ont souhaité que dans un proche avenir ils puissent revenir au Burundi pour échanger et en savoir plus sur les deux programmes de cantines scolaires et de lutte contre la malnutrition. De son côté la première dame du Burundi Angeline Ndayishimiye a invité ces jeunes ambassadeur de l’UA pour la paix de contribuer en appuyant les efforts en cours dans l’encadrement de la jeunesse burundaise, parce que c’est une jeunesse pleine de talents, mais qui nécessite un encadrement, selon le porte parole de l’OPDD.

Source: Radio Television Burundi

Le Chef de l’État reçoit les jeunes ambassadeurs de l’UA pour la paix

Le Chef de l’État burundais Évariste Ndayishimiye a reçu en audience mardi 26 avril 2022 les jeunes ambassadeurs de l’Union Africaine pour la paix qui étaient venus au Burundi pour participer au dialogue continental sur l’Agenda jeunesse, paix et sécurité.
C e dialogue était sous le thème, les jeunes, la paix et la sécurité qui s’est déroulé à Bujumbura dans le cadre de présidence tournante de l’UA que le Burundi préside ce mois d’avril 2022.
Les jeunes ont eu l’occasion de remercier de chef de l’État burundais pour son rapprochement avec les jeunes et pour avoir mis en place des mécanismes d’inclusion de participation des jeunes dans la vie du pays notamment la banque d’investissement et de développement des jeunes, qui est une première en Afrique. Ces jeunes ambassadeur de l’UA pour la paix ont émis le souhait de renforcer la collaboration du chef de l’Etat Burundais Evariste Ndayishimiye, plébiscité champion de l’Agenda, Jeunesse paix et sécurité.

Source: Radio Television Burundi

Kira Hospital : Incarcération de Dr Christophe Sahabo, sa défense dénonce une détention illégale

Dans une lettre adressée au procureur général de la République ce 21 avril, les avocats-conseils de l’ancien directeur général de Kira Hospital déplorent les conditions d’arrestation et de détention de leur client et appellent à sa libération.

« Son arrestation correspond à l’enlèvement d’une personne dont le ministère public a l’obligation légale et professionnelle de sanctionner et de rétablir la victime dans ses droits », soutiennent Emmanuel Hakizimana et Ernest Ndikumukama, avocats-conseils de Christophe Sahabo, détenu dans les cachots du Service national de renseignements depuis la nuit du 1er avril.

Ces avocats rappellent l’article 34 du code de procédure pénale stipulant que la période reconnue par la loi de détention d’une personne ne peut pas excéder légalement sept jours et ne pouvant être renouvelée qu’une et une seule fois au maximum sur décision du ministère public. Ils évoquent le fait que nul ne peut être détenu sans mandat, sans motif connu et pendant la nuit.

« Dr Christophe Sahabo va entamer sa quatrième semaine de privation de liberté, après avoir été enlevé et détenu par le SNR, sans motif connu de sa détention et sans droit de visite par les membres de sa famille, par ses proches et par ses avocats-conseils », regrettent-ils.

Et de fustiger qu’il a été privé de son droit légitime de se faire soigner des crises d’asthme dont il souffre dans un centre sanitaire approprié : « Cela crée un grand traumatisme moral dans le chef de la personne détenue et de ses proches ».

Pour eux, l’enlèvement et la détention du Dr Sahabo violent gravement les textes nationaux, régionaux et internationaux de protection des droits de l’Homme.

Ces avocats parlent notamment de ceux relatifs à la présomption d’innocence et aux principes selon lesquels « la liberté est la règle, tandis que la détention est l’exception ».

Les avocats-conseils de Christophe Sahabo interpellent l’autorité et la responsabilité du procureur général de la République pour que la loi soit pleinement respectée et que leur client trouve rapidement la liberté.

Contacté, Me Emmanuel Hakizimana confie que Dr Sahabo a finalement reçu la visite d’un médecin. Il fait savoir, néanmoins, que les accusations portées contre l’ex directeur général de Kira Hospital ne sont pas jusqu’ici connues.

Source: IWACU Burundi

Vers le déconfinement des vélos et motos à usage non lucratif : les propriétaires soulagés mais,…

Ce lundi 25 avril, a débuté l’enregistrement des vélos et des motos à usage non-lucratif auprès des chefs-lieux des zones urbaines de Bujumbura. Les propriétaires rencontrés se disent ravis de pouvoir circuler prochainement au-delà du périmètre proscrit mais redoutent le revers de la médaille.

10 heures. Nous sommes au chef-lieu de la zone Buyenzi. Devant les bureaux du chef de zone, une vingtaine d’hommes sont alignés en rangs serrés. J.H est en train de faire photocopier sa carte d’identité.

L’homme, boiteux, est venu faire enregistrer sa mobylette ’’Jeho kuki’’. Il nous confie son soulagement. « C’est comme un fardeau retiré de mes épaules. Je dépensais près de deux mille BIF par jour pour mon transport ».

Le mécanicien exerçant à Buyenzi et habitant Buterere explique que sans sa mobylette, ses multiples déplacements professionnels lui étaient devenus très coûteux.

« Je devais aller voir régulièrement mon patron au Quartier Asiatique et je devais à chaque fois débourser 10.000 BIF pour l’aller-retour », témoigne J.H. Pour lui, pouvoir utiliser à nouveau sa mobylette lui permettra donc d’économiser énormément d’argent sur ses déplacements.

M.W. exerce comme vigile à Gasenyi et habite à Buyenzi. Venu enregistrer son vélo de sport, il raconte le calvaire que c’étaient les transports en commun pour lui. « Avec les files interminables et le temps passé dans les bus à attendre des clients, je n’en pouvais plus. Cela m’amenait souvent à être en retard à mon lieu de travail ».

Le jeune homme exprime toutefois des inquiétudes. « Si l’administration se mobilise autant pour cet enregistrement, ce n’est pas gratuit ! Demain, on risque de nous faire payer des taxes pour possession de nos deux roues ».

Au niveau de la zone Rohero, l’affluence n’est pas non plus au rendez-vous. Une vingtaine de personnes attendent de se faire enregistrer. « Je suis venu enregistrer ma mobylette ’’Jeho kuki’’ », nous dit L.U, rencontré sur les lieux.

Sa joie est toutefois mêlée d’appréhension. « Il n’y a aucun document qui nous est remis attestant de l’enregistrement de notre véhicule. Si des policiers nous arrêtent et nous demandent la preuve de l’enregistrement de notre véhicule, qu’est-ce qu’on va leur montrer ? »

Dans un communiqué diffusé en date du 21 avril, le maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, avait annoncé que tous les propriétaires de motos servant dans le transport non rémunéré et les vélos de sport devaient les faire enregistrer du 25 au 29 avril aux chefs-lieux des zones.

Ce communiqué avait été précédé quelque peu par l’annonce du ministre chargé de l’Intérieur, Gervais Ndirakobuca. Le 19 avril, le ministre avait assuré que les motos de type ’’jeho kuki’’ servant pour des déplacements non lucratifs et les vélos de sport, seraient prochainement autorisés à circuler au centre-ville de Bujumbura.

Source: IWACU Burundi

Le Président de la Fédération de Netball invite les jeunes à aimer ce jeu sportif

La Fédération burundaise de Netball a organisé du 22 au 24 avril 2020 au chef-lieu de la province Gitega, la finale du championnat national de Netball édition 2022. Cette finale a regroupé les équipes venues de 9 provinces du pays. Parmi les participants figuraient la catégorie des jeunes filles, garçons ainsi que les dames.

L’équipe de l’Assemblée Nationale a remporté la coupe sur un score de 47 contre 22 de la Mutuelle de la fonction publique chez les dames. Côté des jeunes filles, Muzinga a facilement battu Flambeau des jeunes avec 63 points contre 33 tandis que côté garçon l’équipe Lumière des jeunes de la Mairie de Bujumbura s’est inclinée devant l’équipe Agasaka start de Ngozi avec 40 points contre 25.

Le Président de la fédération de Netball au Burundi Diomède BIZIMANA, s’est réjouit du déroulement de ce final du championnat national du Netball. Il a aussi félicité les équipes qui ont pris part à ce championnat et les équipes gagnantes en particulier. Il a invité la jeunesse à aimer cette discipline combien importante socialement et a plaidé pour un soutien tant matériel que financier pour la promotion du Netball au Burundi.

La finale du championnat de Netball du Burundi a également vu la participation des jeunes filles et dames de l’Assemblée nationale, du Sénat et de la Mutuelle de la fonction politique

Source: Radio Television Burundi