Un code des investissements décrié

Un nouveau code des investissements a été promulgué récemment dans le but de promouvoir les investissements. Plusieurs investisseurs demandent de revoir à la baisse le montant minimal d’investissement pour bénéficier de ses avantages fiscaux. L’Agence de développement du Burundi fait le point.

L’investissement est un moteur de croissance et de développement. Il contribue à la création des emplois et réduit la pauvreté. Toutefois, avec la mise en place du guichet unique pour la création d’entreprises en 2013, les entreprises créées ont augmenté de plus de 27 % en sept ans.

Pour stimuler davantage les investissements, un code des investissements avec de nombreux atouts a été mis en place. Néanmoins, certains hommes d’affaires déplorent le capital exigé pour être éligible aux avantages dudit code et demandent la révision de ce code.

T.A., l’un des hommes d’affaire interrogés, craint que cette loi puisse être contreproductive : « Cette loi prévoit que seuls les investisseurs qui ont un capital de plus de 500 mille dollars bénéficient des avantages de ladite loi. Qu’en est-il des autres ?». Il ajoute que même les petits investisseurs devraient jouir de ces avantages fiscaux car eux aussi contribuent au développement du pays.

Même son de cloche pour les hommes d’affaires regroupés au sein de la Chambre fédérale du Commerce et d’Industrie du Burundi (CFCIB). Audace Ndayizeye, président de la CFCIB a indiqué lors des cérémonies de clôture de la semaine du contribuable, que le montant exigé pour bénéficier des avantages du code des investissements est relativement élevé.

Et d’ajouter que ce capital est exorbitant du fait que les grands contribuables, ceux qui ont un capital de plus de 700 millions de francs burundais, sont en dessous de 600 investisseurs.

Pour Libérat Mpfumukeko, l’un des panelistes dans le forum sur le développement du Burundi, « les troubles politiques et sécuritaires freinent les investissements et bloquent le développement ». Il trouve que ces crises ont entraîné un ralentissement de l’activité économique et la dissuasion de nouveaux investisseurs depuis 2015.

Le nombre de projets ayant bénéficié des avantages fiscaux prévus par le code des investissements a continuellement diminué, surtout en 2015. Ainsi, passant de 81 projets en 2010 à 3 projets en 2015 et timidement augmenté pour atteindre 40 projets en 2020.

L’ADB donne des éclaircissements

Antonine Ciza Batungwanayo, chargée de la communication au sein de l’Agence de développement du Burundi (ADB), indique que ce dernier offre un tas de facilités aux investisseurs qui veulent investir au Burundi afin de promouvoir l’investissement.

« Nous mettons à la portée des investisseurs des informations liées aux taxes, au climat des affaires et aux secteurs prioritaires. De plus, nous les accompagnons dans tout le processus d’implantation de leurs projets », ajoute-t-elle.

Mme Batungwanayo fait savoir qu’un investisseur qui désire bénéficier des avantages qu’offre le code des investissements, doit remplir certaines conditions : « Le projet doit être nouveau ou un projet de réhabilitation, d’extension ou encore de modernisation d’un projet existant et doit porter sur les secteurs prioritaires.»

De surcroît, Mme Batungwanayo confie que le capital minimum est de 500 mille dollars américains pour les investisseurs étrangers et l’équivalent en francs burundais pour les nationaux, en mairie de Bujumbura. Et la moitié de ce capital dans d’autres localités.

Pour ceux qui ont un capital de moins de 500 mille dollars américains, Mme Batungwanayo a signalé qu’ils peuvent bénéficier de l’accompagnement, mais pas des exonérations sauf les jeunes, les femmes et la diaspora qui peuvent en bénéficier sans atteindre ce capital minimum.

Pour elle, l’ADB suit de près les investisseurs bénéficiaires de ces exonérations et ceux qui utilisent les exonérations pour d’autres fins doivent payer les impôts. « Nous travaillons en étroite collaboration avec l’Office burundais des recettes (OBR) pour juguler des tricheries qui peuvent se manifester ».

« Trois mois pour la digitalisation de vos services »

Le président Ndayishimiye a recommandé à l’OBR de digitaliser ses services, lors des cérémonies de clôture de la semaine du contribuable, mardi 21 décembre : « Je vous donne trois mois pour la digitalisation de vos services. C’est honteux qu’un investisseur dépose son dossier et que trois mois s’écoulent sans qu’il soit traité.» Il a, par la suite, ajouté que cela lui permettra de suivre du jour au jour, ce qui se passe là-bas.

Quant à Claver Haragirimana, expert en fiscalité, il estime que cette digitalisation permettra de retracer toutes les opérations, facilitera le suivi électronique des dossiers et la rapidité dans le traitement des dossiers. « Les contribuables pourront voir leurs dossiers traités à distance », a-t-il conclu.

Source: IWACU Burundi

PARCEM dresse un bilan mitigé de la bonne gouvernance au Burundi

L’association Paroles et Action pour le Réveil des Consciences et le Changement des Mentalités (PARCEM) indique que le développement économique et la bonne gouvernance ont fait face à moult défis en 2021 et recommande la redynamisation de la politique anticorruption.

« Au niveau de l’économie, la persistance de la pénurie des devises reste un handicap majeur au décollage économique au Burundi », a fait savoir Faustin Ndikumana, président de Parcem dans une conférence de presse animées ce 4 janvier. Pour y remédier, il appelle au rétablissement de la coopération au développement pour relever l’économie burundaise.

Selon lui, l’année 2021 a été marquée par la pénurie des produits de première nécessité comme le sucre, les boissons de la Brarudi et le ciment : « C’est déplorable que certaines entreprises aient échoué à satisfaire le marché local ».

En outre, il dénonce la prolifération des usines qui fabriquent des produits alimentaires dont la qualité est à douter : « La BBN doit jouer son rôle pour avoir des produits de qualité qui peuvent être aussi exportés pour pallier la pénurie des devises ».

Faustin Ndikumana regrette que certains secteurs porteurs de croissance se retrouvent confrontés à plusieurs défis : « Les contrats d’exploitations dans le secteur minier ont été suspendus. Et le tourisme est encore en berne ».
« Que les hautes autorités déclarent leurs biens »

Selon le président de Parcem, l’année 2021 s’est encore clôturée avec des lacunes dans la lutte contre la corruption : « Sans déclaration des biens des hautes autorités, la lutte contre la corruption est encore un rêve ».

Pour lui, les institutions chargées de lutter contre la corruption sont dans l’inertie : « Elles ne font pas des investigations sur les cas avérés pour que la justice commence à frapper fort ». Il recommande la redynamisation de la politique anticorruption et l’indépendance effective de la justice.

D’après Faustin Ndikumana, la cohésion nationale constitue un pilier fondamental pour le décollage économique. Ainsi, il encourage la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) à continuer ses investigations sur le passé du pays.
« Tant que chaque groupe politico-ethnique aura tendance à ne commémorer que les siens, la cohésion nationale sera encore difficile à atteindre », fait-il savoir.

Pour lui, il faut révéler la vérité sur toutes les crises qui ont endeuillé le Burundi et surtout parvenir à rassembler les Burundais vers la commémoration commune.

En ce qui est de la gouvernance démocratique, Faustin Ndikumana regrette qu’il y ait un faible débat politique sur ce qui se passe dans le pays. Et de fustiger que l’intolérance politique persiste dans le pays.

Source: IWACU Burundi

Les enfants orphelins du sida ont aussi droit au Père Noël !

L’Association nationale de soutien aux séropositifs et malades du Sida (ANSS) et la Swaa-Burundi ont célébré, ce mardi 4 janvier, les fêtes de Noël et Nouvel an en faveur des enfants qu’elles prennent en charge.

C’est une ambiance bon enfant à la Cathédrale Regina Mundi, ce mardi 4 janvier. Des centaines d’enfants orphelins du sida âgés de 7 à 12 ans, vêtus de t-shirts blancs et pantalons ou jupes en tissu pagne sont tout joyeux. C’est leur jour de fête. Les cérémonies ont débuté par une messe dans la chapelle de la cathédrale.

« Aujourd’hui, nous sommes très contents. Quand vient la fête de Noël, nous voyons les autres enfants porter de nouveaux vêtements et chaussures, sortir, bien manger, boire une limonade. Mais nous, nous restons à la maison, nos familles d’accueil ne peuvent pas nous offrir tout ça car dépassés par la vie dure », témoigne Christa-Bella Shugweryimana, 13 ans, l’un de ces orphelins du Sida.

Cette jeune fille, orpheline depuis 3 ans, affirme qu’avant d’être prise en charge par l’ANSS, elle vivait dans la rue, marginalisée par sa famille. C’est à l’âge de 10 ans qu’elle a pu commencer l’école. « Aujourd’hui, je ne suis qu’en 2ème année primaire, à l’âge de 13 ans », confie-t-elle, au bord des larmes.

Parrainée par la Première dame, cette fête est une tradition de l’ANSS et la Swaa-Burundi depuis 2016. Mme Gapiya se rappelle, avec émotion, d’une anecdote qui a fait naître cette tradition. Un jour, elle était en train de discuter avec les enfants orphelins. Elle leur a posé la question de savoir quel est leur jour préféré de l’année. Un enfant orphelin de 12 ans a répondu : « Je ne sais pas quel jour je préfère. Mais je connais très bien le jour que je déteste le plus dans ma vie. C’est Noël. Parce que ce jour me rappelle que je suis réellement orphelin. Même les enfants issus des familles très pauvres reçoivent au moins une limonade le jour de Noël ».

Dans son discours, la Première dame a tranquillisé ces orphelins. « Ne vous laissez pas décourager. Etre porteur du sida ne signifie pas la mort. Vous serez les premiers à éduquer les autres enfants sur la lutte contre le Sida. Là où nous sommes aujourd’hui, les postes que nous occupons, c’est vous qui serez à notre place demain ».

La responsable du service psychosocial à l’ANSS, Léonie Nizigiyimana, affirme que cette association fait face à un grand défi de disponibilité des médicaments, les ARV. Parfois, il y a rupture de stocks surtout pour les formes de sirop.
L’autre défi est lié au facteur social. Selon Mme Nizigiyimana, les enfants manquent parfois de familles d’accueil. Ceux qui le font sont parfois pauvres et ne parviennent pas à offrir le minimum pour ces enfants au vu de leurs besoins.

Source: IWACU Burundi

Rapport de Situation sur la Réponse à la Pandémie due au Coronavirus SARS-CoV-2 (COVID-19) – Rédigé et publié le 04 janvier 2022

Description de la situation épidémiologique
3.1. Evolution journalière des cas confirmés de Covid-19 au Burundi

  • Le Burundi rapporte en moyenne 578 nouveaux cas détectés dans la population interne par jour depuis le 13 décembre 2021, date de début de la forte flambée en cours.
  • Parmi les 1475 nouveaux cas détectés ces 02 et 03 Janvier 2022, on dénombre 1339 cas de transmission communautaire et 136 cas importés :107 cas au point d’entrée avec la RD Congo, 6 cas au point d’entrée avec la Tanzanie et 23 cas à l’aéroport.
  • Ces chiffres records enregistrés par le Burundi traduisent la circulation active du Coronavirus dans la population générale.

Source: World Health Organization

La 1ère dame partage la joie de Noël et du nouvel an avec les Orphelins de l’ANSS et SWAA-Bdi

La 1ère Dame et Présidente de l’organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement OPDAD-Burundi a rehaussé de sa présence mardi 04 janvier 2022, les cérémonies de célébration de Noël et du Nouvel An 2022 pour les enfants orphelins suivis par les organisations ANSS et SWAA-Burundi. Les cérémonies ont débuté par une messe d’action de grâce à la Cathédrale Regina Mundi.

Après la messe, la Première dame et Présidente de l’OPDAD-Burundi a effectué une visite au siège de la Maison de la joie sis à Rohero, qui héberge les enfants orphelins du Sida et les enfants ayant un seul parent vulnérable.

Au cours des cérémonies proprement dites de célébration de Noël et du Nouvel An 2022 pour les enfants orphelins de l’ANSS et SWA-Burundi, le Représentant de ces enfants a remercié tous ceux qui ont contribué pour l’organisation de cette fête en particulier l’entreprise Interpetrol.
Quant au Représentant de Interpetrol-Burundi Munir Bachir, il a fait savoir que les enfants vivant avec le VIH/SIDA et en particulier les orphelins du Sida ont les mêmes droits que les autres enfants. Il a alors promis que la société Interpetrol restera aux côtés de ces maisons de prise en charge des enfants orphelins du Sida.

La Présidente de l’ANSS Jeanne Gapiya Niyonzima a à son tour remercié l’entreprise Interpetrol qui, depuis 2009, a contribué à l’organisation et la célébration de Noël pour les enfants suivis par l’ANSS et la SWAA-Burundi.
La Présidente de l’ANSS a également remercié la Première Dame qui a pris part à ces cérémonies de célébration de Noël et du nouvel an 2022 ainsi que le gouvernement du Burundi pour ses appuis multiples envers les enfants orphelins du SIDA. Jeanne Gapiya Niyonzima a en outre invité les couples en âge de procréation à faire des dépistages précoces pour protéger leurs enfants du VIH/SIDA. La Présidente de l’ANSS a exhorté les couples séropositifs à cesser de cacher à leurs enfants leur état de séropositivité.

Au Burundi, au moment où on arrive à mettre sur traitement anti rétroviral 90% des adultes vivant avec le VIH/SIDA, force est de constater qu’il y a un long chemin à parcourir pour atteindre cet effectif dans la prise en charge des jeunes vivant avec le VIH/SIDA , selon Jeanne Gapiya Niyonzima. Les jeunes sous traitement antirétroviral sont estimés à 35%, a-t-elle précisé.
Dans son discours, la Première Dame Angeline Ndayishimiye a souhaité Meilleurs Vœux et Joyeux Noël à ces enfants orphelins suivis par l’ANSS et SWAA-Burundi. Elle les a tranquillisés que, même s’ils sont orphelins, Dieu, le Tout Puissant, restera à leurs côtés.

La Première dame en même temps Présidente de l’OPDAD-Burundi a en outre exhorté ces enfants à adopter de bons comportements, car ils sont la génération future pour le Burundi. Elle leur recommande de suivre les conseils des parents, des enseignants et du personnel médical.

La Première dame et Présidente de l’OPDAD-Burundi exhorte les parents à ne plus cacher la séropositivité de leurs enfants. Les enfants séropositifs ont droit aux soins de santé comme tout enfant, a-t-elle souligné.

En marge de ces cérémonies, la Première dame et Présidente de l’OPDAD a octroyé une aide aux associations ANSS et SWAA-Burundi, composée de sucre, de riz, de lait, de sel, de farine de blé, de farine de maïs, de farine pour bouillie, de l’huile, de haricots, etc.

Source: Radio Television Burundi

مهرجان كتاب يجذب عشاق الكتب الهندية

نيودلهي، 5 يناير 2022/PRNewswire/ — لقد كان مساء مليئًا بالدروس التاريخية والمناقشات المباشرة عن رواية “طائر محلق من بعيد” (A Bird From Afar) التاريخية ذات الطابع الخيالي الأولى التي كتبها الصحفي البارز “أنشول شاتورفيدي”، والتي أعلن عنها في مهرجان كتاب المعقود في العاصمة دلهي والقائم بتنظيمه مؤسسة برابها خيطان وتقديم شري للأسمنت.

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 تتناول الرواية الرابعة التي كتبها شاتورفيدي أحداثًا خالية جرت أحداثها إبان الحرب العالمية الثانية، كما أنها تسلط الضوء على رحلة الفيلق الهندي الحر المؤسس في ألمانيا إبان أوقات الحرب من قبل أحد زعماء الهند القوميين وهو سوبهاس تاشندرا بوز 1942، بعد سقوط ستالينجراد وشمال أفريقيا في أيدى دول المحور. وكان بوز الذي يمثل أحد زعماء الهند المعروفين على نطاق واسع يبحث على نحو دقيق في الخارج عن مساعدة بلدان المحور لتحرير بلاده من الحكم البريطاني هو الشخصية المحورية في الرواية.

“يختلف كثيرًا من الناس على شخصية سوبهاس بوز، ولكن بالنسبة إلى هو شخص يستحق التعاطف معه لذا فأنا أعشقه كثيرًا. ليس بمقدوري العثور على خيارات سهلة أو واضحة أو مقبولة عالميًا في هذا الطريق. وأنا شديد الإعجاب بالطريقة التي واجه بها المعضلات التي لا نهاية لها في سبيل الغاية التي يسعى لتحقيقها في الحياة دون حيد أو انحراف في كافة المراحل، كما أنني غاية الإعجاب بالطريقة التي حافظ بها على حساسيته وضمان الشمول وموضوعيته عوضًا عن كونه مجرد رجل فولاذي صنعته تلك الأحداث القاسية، كثيرا ما كنت أتغاضى عن جوانب “لو كان هذا” في حياته. لقد بحثت عن بعض هذه القصص لأشرع في قرائتها، مثل أرض الأباء “فاذرلاند” التي كتبها روبرت هاريس في السياق الهندي، ولكن لم أعثر على الكثير منها، وربما يكون سببه في كافة الأحوال المبالغة في مستوى الغموض والتؤامر والتكهن التي اكتنفت حياته الحقيقية، ومن ثم انتهيت من كتابة الرواية التي أرغب في قرائتها” ذكر شاتورفيدي في حفلة العشاء خلال شرح رحلة كتابة الرواية.

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وأضاف قائلاً “بسبب احتواء الرواية على مزيد من أحداث الرعب طلبت المساعدة من السيد/ميهير بوس من كتب سيرة ذاتية جيدة عن سوبهاس واسمها “البطل المفقود” لقراءة وتأمل سطرين غير نقديين في الكتاب مسبقًا، لقد أرسل ملاحظة انتهت بهذا — انه يجمع بين ادراك اكيد للتاريخ مع القدرة على تحويل الحقائق المعروفة قليلا الى صفحة خيالية رائعة، ليثبت نفسه على أنه روبرت هاريس من الهند، وشعرت أنني أستطيع الآن بسعادة التقاعد من كتابة الخيال، حتى قبل الإطلاق!

وفي معرض الحديث عن الكتاب، قال كبير الإداريين والمدير التنفيذي لشركة نيتي أيوغ، وهي الهيئة الرئيسية لتخطيط السياسات في الهند ، أميتاب كانت “إنها قراءة هائلة. فهو (تشاتورفيدي) يتعامل مع الموضوع بقدر كبير من التعاطف، تخيلوا العوائق الأخلاقية التي وقفت حجر عثرة أمام بوز، ولكن سعى جاهدًا لتحرير الهند وكذلك اضطراره التعاون مع النازيين. لقد سلطت الرواية الضوء على شخصية بوز وكذلك تميزه والتزامه بتحرير الهند، وهي من أفضل الرواية التي قرأتها في الآونة الأخيرة”.

Author Anshul Chaturvedi at Kitaab Festival

وكان السيد/سهيل سيث معاون التسويق العالمي والمصورة الهندية نيلا مادهاب باندا الحائزة على جائزة حاضرين في عملية الإطلاق، وأصبح الكتاب الذي نشرته دار نشر بان ماكميلان إنديا متاحًا على موقع Amazon.com ومتاجر الكتب الرئيسية.

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